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Dental Tribune Édition Française No.1, 2016

Dental Tribune Édition Française | Janvier 20162 PLANÈTE DENTAIRE Après avoir fait son show avec l’hypnose de spectacle et le « fascinateur », la chaine est partie à la rencontre de deux praticiens talentueux qui utilise l’hypnose au quoti- dien. Un chirurgien vasculaire de Marseille réalise ses interventions sous hypnose, lui permettant ainsi de diminuer les doses de morphine sans anesthésie générale. Un autre reportage est tourné au cabinet du Dr Bruno Delcombel qui extrait une dentsansanesthésielocale,lapatienterefu- sant toute anesthésie arguant un problème d’allergie  ! La patiente se relève satisfaite après avoir demandé si la dent était partie ? Notre confrère, le Dr Delcombel, fort d’une expérience de plus de 20 ans, dispense un enseignement à l’hypnose dans toute la France et au centre de formation GRIEPS de Lyon. Il cumule compétences, ajoutant à ses diplômes en hypnose, un CES de psycholo- gie médicale générale. Retour à l’ADF, au Méridien, le vendredi 27 novembre, le Dr François Machat organi- sait un atelier de travaux pratiques sur le thème  : Intégrer l’hypnose dans sa pra- tique quotidienne. L’hypnose, bien plus qu’unemode,estenpassededevenirunou- tilquechaquepraticienutiliseraaussirégu- lièrement que la « bague rouge » et le détar- treur. L’hypnose médicale et dentaire sur D8 Mercredi 11 novembre, D8 menait une enquête sur les centres dentaires Low- Cost. Les journalistes ont montré que les patients plébiscitent les bas coûts des pro- thèses. Dans la deuxième partie de l’émis- sion, le conseil de l’ordre explique qu’il y a de nombreuses plaintes suite aux soins pratiqués dans certains centres. Une den- tiste ayant travaillé dans un centre témoi- gne que l’on oblige les dentistes salariés à réaliser un chiffre d’affaire de 3500 € par jour.Enfin,D8organiseuntestingenadres- sant dans un centre, un patient pour un dé- tartrage. En caméra cachée, la réception- niste répond qu’il n’y a pas de RdV disponi- ble avant 3 mois et qu’il vaudrait mieux al- ler voir un « libéral ». Ensuite, un second patient-testdemandeunRdVpourdescou- ronnes, il est immédiatement reçu et la consultation est réalisée par une commer- ciale ! (voir illustration). Sicesexemplesn’ontpasvaleurdegénéra- lité, il serait bon de s’interroger sur les pra- tiques « commerciales » de ces centres qui d’aprèslaloisantéontdroitàpublicitéetqui, pour certains n’acceptent pas les enfants ou ferment leurs portes le mercredi ! Alors qu’un praticien de peut avoir plus d’un collaborateur, ici, des financiers non dentistes, peuvent faire travailler des dizai- nes de confrères. Il existe dans notre code de déontologiedeuxinterdictionscenséeslimi- ter les dérives : – « ...nedoitpasaliénersonindépendance... » (art.R.4127-210) – « ... ne doit pas être pratiquée comme un commerce... » (art.R.4127-215) Cette liste est loin d’être exhaustive… Low-Cost & déontologie médicale ?Alors que les médecins et les dentistes fer- maient leur cabinet sous la bannière „Black Friday“ pour faire valoir la qualité de l’exer- cicelibéral,c’estl’arrêtdelagrèvedèssamedi après les attentats, et la mobilisations de nombreuxlibérauxvenusspontanémentof- frir leur compétence dans les hôpitaux, qui a démontré aux citoyens l’engagement, l’é- thique, et le professionnalisme des prati- ciens. Les français ont plébiscité les services d’urgence et toute la chaîne médi- cale pour leur efficacité. Les médias sesontfaitl’échodecettejournéede sensibilisation et selon certains commentateurs,lamobilisationdu vendredi 13 novembre, aurait concerné 90 % des cabinets libé- raux et 75 % des établissements de soins. La ministre a-t-elle été à l’écoute des électeurs ? Alors que face à l’horreur des at- tentats, le gouvernement déclarait l’état d’urgence, et que tous les pro- fessionnels de santé décidaient de cesser toute action, toute expres- sion de revendication, ce même gouvernement en profitait, dès le 24 novembre, pour entamer une deuxième lecture de la loi dite « de modernisation de santé ». Le mardi 1décembre,alorsquelaFranceétait toujoursendeuil,n’écoutantpasles revendications légitimes des prati- ciens libéraux, le gouvernement faisaitpasseretadopterleprojetde loi… Déni de démocratie, opportu- nisme ou comme notre ministre l’a estimé : « reprendre le cours du dé- bat parlementaire, c’est combattre ceux qui en veulent à notre démocratie, à nos institu- tions… » Chacun jugera si le débat a bien eu lieu ! DMR Etat d’urgence ! La consultation est réalisée par une commerciale. La statue de la Liberté à Paris Alors que suite aux attentats du 13 novem- bredenombreusesmanifestationsetexposi- tions ont été annulées, l’ADF a maintenu son salon. Les contrôles ont bien été renforcés : unepremièrefouilleétaitopéréeàl’entréedu PalaisdesCongrès,puisunedeuxièmefouille avec contrôle des sacs était effectuée devant lesescalators.Touts’estbienpassé,lescontrô- lesneralentissantl’accèsauxescalatorsqu’en début de matinée. Même si quelques confrè- res,parunepeurbienlégitimeetcompréhen- sible ont hésité à se rendre cette année au congrès, la plupart d’entre nous ont répondu présents, et aucune tension ne s’est ressentie toutaulongdecesquatrejoursetdemi… Portes ouvertes à l’ADF Jeudi 26 novembre, à l’ADF, le Dr. Florine Boukhobza dédicaçait deux manuels in- dispensables que chaque praticien devrait avoir sous le coude : Homéopathie clinique pour le chirurgien dentiste et Phytothérapie en odontologie. Ces alternatives efficaces à certains traitements allopathiques sont de plusenplusréclaméesparlespatients,pour- quoi les en priver ? (Editions CdP) Dédicace

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