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Prévention Tribune Édition Française

21 Prevention Tribune Édition Française | Juin/Juillet 2017 LUMIÈRE trois à quatre fois supérieure aux lampes à vapeur de sodium à haute pression les plus fréquemment utilisées (voir le Tableau 1). Calculs et mesures Les valeurs circadiennes ont été intro- duites parallèlement aux valeurs photomé- triques par Gall et Lapuente.10 La fonction V((cid:540)) est remplacée par C((cid:540)) et l’indice circa- dien c est utilisé avec les valeurs. De cette ma- nière, nous pouvons par exemple envisager un « éclairement lumineux circadien ». L’éclairement lumineux circadien peut être mesuré au moyen d’un luxmètre ajusté à l’ef- ficacité circadienne C((cid:540)). Pour des mesures relativement grossières, il est possible d’utili- ser un filtre Lee 120 constitué d’une feuille de gélatine. Une autre possibilité est de procé- der à un calcul basé sur le spectre ou de défi- nir un facteur permettant de convertir les « lumens photopiques » en « lumens circa- diens » pour une source lumineuse donnée. Un facteur d’efficacité circadienne acv (Zirca- dianer Wirkungsfaktor en allemand) a été in- troduit à cet effet.10 Celui-ci est calculé pour une lumière de distribution spectrale rela- tive de puissance selon l’équation 1. cv{X((cid:104))} (cid:27) a K m K m 780 (cid:48) 380 780 (cid:48) 380 X((cid:104))C((cid:104))d(cid:104) X((cid:104))V ((cid:104))d(cid:104) acv est un facteur destiné à convertir les va- leurs photométriques en valeurs circa- diennes pour une source lumineuse donnée. Il peut être utilisé pour comparer différentes lumières ou sources lumineuses du point de vue de leur effet sur notre système nerveux. La forme de la courbe C((cid:540)) et l’aire sous cette courbe ne sont toujours pas connues avec précision. C’est pourquoi, il est possible d’introduire un autre facteur pour permettre une comparaison entre les résultats calculés à l’aide de la forme de C((cid:540)) actuellement connue et les résultats reposant sur une C((cid:540)) actualisée dans le futur. Le facteur peut être défini de différentes façons, par exemple par l’égalité des aires sous la courbe C((cid:540)) et sous la courbe V((cid:540)), ou par l’égalité du flux lumineux et du flux circadien pour un modèle d’am- poule à incandescence A (Commission Inter- nationale de l’Éclairage – CIE).10 Le choix pro- posé ici pour l’analyse est l’indice d’effet d’ac- tivation du rythme circadien AC (IAC). Sa valeur pour l’illuminant D65, l’étalon colori- métrique de référence correspondant à la lu- mière naturelle du jour défini par la CIE, est égale à 100. Ac est calculé selon l’équation 2. A c{X((cid:104))} (cid:27) 100 780 (cid:48) 380 780 (cid:48) 380 X D65 ((cid:104))V ((cid:104))d(cid:104) X D65 ((cid:104))C((cid:104))d(cid:104) cv{X((cid:104))} (cid:53) 106, 25a a cv{X((cid:104))} AC permet de comparer aisément l’effet de différentes lumières sur le système nerveux. Sa valeur est égale à 100 pour l’illuminant D65. Les valeurs de quelques sources lumi- neuses courantes et les températures de corps noir sont présentées dans le Tableau 1. Outre les rythmes circadiens, on connaît également les rythmes physiologiques in- fluencés par les marées hautes et basses, les rythmes hebdomadaires, les rythmes lu- naires et les rythmes annuels. Le manque de lumière durant l’hiver favo- rise la somnolence et le besoin d’une durée de sommeil plus longue, mais il favorise éga- lement un type de dépression appelé « trouble affectif saisonnier (TAS) » ou en- core « coup de blues hivernal ». Cette patho- logie peut être prise en charge par une lumière brillante (luminothérapie) ; un éclairement correspondant à 10 000 lux au niveau des yeux pendant 30 minutes repré- sente une dose efficace éprouvée.11 Pour le bien-être personnel, on peut utiliser un si- mulateur de lumière solaire. Contrairement aux simulateurs de lumière solaire indus- triels, ces luminaires n’éclairent que les yeux et le visage. Les luminaires de bureau ou mu- raux équipés de lampes fluorescentes sont des dispositifs largement répandus (éclaire- ment général de 10 000 lux au niveau de la lampe). Des luminaires portables à piles équipés de LED blanches ou bleues sont éga- lement disponibles sur le marché. Par contre, les visières lumineuses à LED incorporées qui éclairent les yeux sont moins connues du public. Ces équipements peuvent aider à bien démarrer la journée mais, pour un effet durable, un éclairage circadien mieux adap- té est nécessaire à longueur de journée. Annexe La première publication de cet article re- monte à 2010, dans le magazine chèque Svetlo.12 Depuis lors, une nouvelle norme technique, DIN SPEC 5031 - 100, a été pu- bliée13. Cette norme spécifie une nouvelle forme de la courbe de sensibilité des ipRGC, actuellement dénommée smel((cid:540)), dont le pic d’absorption se situe à 490 nm (voir Fig 2). Le néologisme « mélanopique » représente au- jourd’hui le terme préféré pour définir les ef- fets non visuels de la lumière. Un facteur de conversion mélanopique mV, mel, D65 a été défi- ni pour comparer différentes lumières avec l’illuminant D65 (équivalent à AC/100). La chirurgie dentaire est l’une des disci- plines les plus visuellement exigeantes en raison des contrastes accentués. Ayant bien présents à l’esprit les effets mélanopiques de la lumière, NASLI a développé les luminaires dentaires pour « dessus de fauteuil » Denta- Sun. Un éclairage plus ergonomique, une per- ception visuelle affinée et des yeux beaucoup moins fatigués après le travail sont le résultat d’une conception de pointe de l’éclairage re- posant sur les composantes non visuelles de la lumière, l’atténuation des contrastes et une priorité sur l’uniformité de la lumière. La lumière artificielle est connue pour son effet bénéfique sur le TAS depuis les années 1980. Aujourd’hui, la lumière à spectre com- plet est utilisée pour traiter les troubles dé- pressifs généraux et rétablir le cycle som- meil/veille en vue d’améliorer toutes sortes de pathologies, notamment la démence ou la maladie d’Alzheimer. Les luminaires photothérapeutiques de NASLI sont utilisés pour la luminothérapie brillante, la thérapie de privation de sommeil, l’éveil et l’endor- missement par simulateurs d’aube/de cré- puscule, et la luminothérapie program- mable toute journée. Depuis 2015, wles techniques de traitements chronobio- logiques sont couvertes par l’assurance ma- ladie légale en République tchèque. la Note de la rédaction : une liste complète des références est disponible auprès de l’éditeur. Article déjà paru dans le Cosmetic Dentistry 1/2016. Antonin Fuksa a obtenu son diplôme de Master ès Sciences (MSc) en 2000 à l’université technique tchèque de Prague, faculté d’ingénierie électrique dans le domaine des mesures et de l’instrumentation. Il travaille actuel- lement chez NASLI où il occupe un poste de concep- teur de luminaires/systèmes d’éclairage intelligents et de dispositifs de luminothérapie qui trouvent leur place en chronobiologie. Prevention Tribune Édition Française | Juin/Juillet 2017 Nouveau Tw(cid:86)(cid:3)(cid:196)les to shape* . e c i t o n a l , t n a é h c é s a c e l t e (cid:19) (cid:91) (cid:80) (cid:92) (cid:75) (cid:86) r p (cid:92) (cid:75) (cid:76) (cid:78) (cid:72) (cid:91) (cid:76) (cid:92) (cid:88) (cid:80) (cid:91) (cid:116) (cid:187) (cid:83) r i o V *2 limes de mise en forme Traitement thermique, exclusivité MICRO-MEGA Gain de (cid:197)exibilité Augmentation de la résistance à la fracture Cas clinique Sécurité Qualité de nettoyage Ergonomie Mise en forme avec 2Shape : TS1 et TS2. Dr. Jean-Philippe Mallet, France MICRO-MEGA 5-12, rue du Tunnel - ® 25006 Besançon Cedex - France - www.micro-mega.com l i . e a c o S (cid:116) (cid:91) (cid:80) (cid:89) (cid:92) (cid:74) (cid:116) (cid:58) a l r a p (cid:3) (cid:116) (cid:90) (cid:89) (cid:92) (cid:86) (cid:73) (cid:84) (cid:76) r n o n l i , é t n a s e d s e n n o s s e f o r p (cid:95) (cid:92) (cid:72) é v r e s é r , s e r i a t n e d s n o s (cid:89) (cid:92) (cid:86) (cid:87) i i l a c d é m i f i t i s o p s D - D E M - G / E N L : r (cid:92) (cid:76) (cid:91) (cid:72) (cid:74) (cid:196) (cid:80) (cid:91) (cid:89) (cid:76) (cid:74) e m s n a g r O - E E C / 2 4 / 3 9 e v i t c e r i d a l n o e s A l i i l I I e a c d é m e s s a C l

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