Endo Tribune Édition Française | Janvier/Février 2021 PLANÈTE DENTAIRE 31 Dentsply Sirona fête les 35 ans de CEREC : une technologie innovante pour des résultats excellents Cette année, Dentsply Sirona fête l’annivers- saire de CEREC, un système numérique qui a profondément changé le monde de la mé- decine dentaire. Lors de sa mise sur le mar- ché en 1985, la numérisation n’en était qu`à ses balbutiements, le scepticisme et la mé- fiance étaient de mise. « il y a 35 ans, nom- breux sont ceux à s’être moqués de notre idée de la médecine dentaire numérique. Mais aujourd’hui, elle est devenue une norme en termes de traitement et de documentation » explique le Pr Dr Werner Mörmann, inventeur de CEREC. En discussions permanentes avec les créa- teurs de CEREC, le Pr Dr Werner Mörmann et le Dr ingénieur diplômé Marco Brandestini de l’université de Zurich, mais aussi avec des utilisateurs en cabinets, les ingénieurs de Dentsply Sirona ont continué de développer CEREC, jusqu’à définir de nouvelles réfé- rences en matière de dentisterie numé- rique. Son succès est toujours d’actualité au mo- ment de fêter son 35e anniversaire. Le nou- veau CEREC propose désormais, une confi- guration sophistiquée, qui permet aux utili- sateurs d’obtenir en permanence et de façon Le tout nouveau CEREC : un design moderne et coor- donné pour les cabinets dentaires tournés vers l’avenir. prévisible, des résultats cliniques fiables, en- core plus rapidement et plus facilement, et cela au profit d’une médecine dentaire nu- mérique au fauteuil. CEREC Primescan, un scanner intra-oral, permet d’obtenir un haut niveau de préci- sion visible dans les impressions numé- riques.1 Le dernier logiciel CEREC fait appel à l’intelligence artificielle en tant qu’assistant pour la fabrication de restaurations. Il pro- pose également un haut niveau d’automati- sation et une fonctionnalité tactile intuitive. Il est également utilisé pour contrôler CEREC Primemill, l’unité de fraisage et de meulage qui permet de réaliser des restaurations très rapidement (couronne complète en zircone en environ cinq minutes) et avec une grande précision. Il est facile à manipuler via un écran tactile et peut être utilisé dans de nombreuses indications avec une vaste gamme de matériaux. CEREC SpeedFire, le four de frittage pour les traitements au fau- teuil, vient compléter le système. Chacun des composants de CEREC est coordonné de manière optimale pour per- mettre un flux de travail unique et parfait. Il continue aussi de fournir des résultats de grande qualité et une expérience de traite- ment plus confortable pour les patients. Des flux de travail intuitifs et un fonctionne- ment facile permettent aux nouveaux utili- sateurs d’explorer l’univers de la médecine dentaire au fauteuil plus aisément. Les utili- sateurs expérimentés apprécieront plus particulièrement la vitesse de traitement et la qualité exceptionnelle des restaurations. Référence : 1 Schmidt A, Klussmann L, Wöstmann B, Schlenz MA. Accuracy of Digital and Conven- tional Full-Arch Impressions in Patients: An Update. J Clin Med 2020;9(3):688 (doi: 10.3390/jcm9030688). service Un 24h/24, 7j/7 Septodont La vigilance et l’informa- tion médicale font partie des obligations de l’entre- prise mais Septodont l’envi- sage davantage comme un service majeur apporté aux chirurgiens-dentistes dans leur exercice quotidien, 24h/24, 7J/7. La vigilance chez Septodont La vigilance est la surveillance des médica- ments, dispositifs médicaux et cosmétiques et la prévention des risques d’effets indési- rables résultants de l’utilisation de ces pro- duits. Elle s’appuie sur une base réglemen- taire nationale et européenne : lois, décrets, directives, bonnes pratiques de pharmacovi- gilance publiées par arrêté. La réglementa- tion, qui a évolué au fil du temps, s’est renfor- cée et est devenue de plus en plus exigeante. Elle a fait de la pharmavigilance une disci- pline fondamentale pour la sécurité et la confiance dans le médicament. La vigilance et l’information médicale sont devenues essen- tielles pour répondre aux préoccupations des chirurgiens-dentistes et de leurs patients. Septodont évalue en permanence le rap- port bénéfice/risque des médicaments, dis- positifs médicaux et cosmétiques, afin de garantir la sécurité de tous. Aujourd’hui plus qu’hier, Septodont s’engage à construire le système de vigilance le plus fiable, le plus ré- actif et le plus efficace. Le recueil des don- nées, utiles à la surveillance et au maintien du rapport bénéfice/risque de nos produits s’appuie sur : – La notification spontanée par les différents acteurs (professionnels de santé, patients, associations agréées de patients, etc. Par exemple, un chirurgien-dentiste qui constate un effet indésirable (EI) ou un EI est porté à sa connaissance par le patient, doit le signaler soit par téléphone, soit par cour- rier, soit par email à vigilance@septodont. com, soit via le site www.septodont.fr. – La veille par la surveillance de la littérature ainsi que les sites réglementaires (afin d’identifier un éventuel cas de vigilance sus- ceptible d’être lié à un produit Septodont). Les informations recueillies sont saisies dans une base de données de vigilance glo- bale. « Nous consolidons cette remontée d’informations, à l’échelle internationale », commente Muriel Berthe, chargée de vigi- lance. Grâce aux experts, aux publications scientifiques et à notre historique produits à travers le monde, notre laboratoire déter- mine les actions à mettre en oeuvre, en ac- cord avec l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). « Cela peut consister dans la réali- sation d’études pour quantifier et évaluer le risque par exemple. », précise Anne Valot- Salengro, responsable vigilance. Analysées et évaluées, ces informations sont ensuite déclarées sous forme de cas de vigilance, selon des règles bien établies, dans des délais impartis, aux autorités de santé compétentes au niveau national, eu- ropéen et international via un système élec- tronique (Eudravigilance, emails). Ces cas de vigilance permettent de réaliser des rap- ports dans lesquels sont analysés et discutés tous les risques liés aux produits. Cela per- met également de surveiller le profil de sé- curité du produit et de prendre des déci- sions si nécessaires. Le suivi assuré par le laboratoire pour chacun des signalements a permis de dé- montrer l’efficacité de ce système : une « hotline vigilance » dédiée aux appels de vigilance ainsi qu’aux questions d’informa- tions médicales est disponible 24h/24, 7j/7. Elle répond aux besoins des patients et des professionnels de santé à tout moment. La vigilance est ainsi vue comme un élément straté- gique permettant d’appor- ter la meilleure réponse possible, au quoti- dien. « Finalement, cette obligation régle- mentaire est devenue un élément de diffé- renciation très appréciée par nos clients », explique Dr Franck Schopin, directeur de la communication au sein de Septodont. Si vous constatez un effet indésirable (EI) ou un EI est porté à votre connaissance, que vous suspectez être lié à un produit Septodont, contactez le département vigi- lance. Contact – Par mail : vigilance@septodont.com – Par téléphone 24h/24 : 01 49 76 74 83 – Par fax : 01 49 76 71 86 Une dentiste arborant des tatouages néonazis licenciée et deux plaintes sont en court au parquet de Lyon Ses tatouages, bien que cachés sous sa blouse, avaient été découverts par le groupe Antifa de Lyon sur le compte Instagram de la dentiste. Une bouteille entourée de l’éti- quette Zyklon B, poison mortel utilisé dans les chambres à gaz des camps de concentra- tion, ou encore le symbole de la division SS Totenkopf, division chargée du système concentrationnaire nazi. Le Groupe Antifa, le 13 octobre 2020, avait placardé dans les rues de la commune de Sathonay-Camp où elle exerçait, des photos de son compte Instagram, l’accusant d’être néonazi et appelant au boycott de la clinique dentaire où elle travaillait. Ceci avait amené son employeur, le groupe LABELIA qui n’était pas au courant de ses tatouages, à la convoquer pour évaluer les faits avant de prendre une décision. Après cet entretien, la dentiste était licen- ciée le lendemain avec effet immédiat, LABELIA condamnant avec « vigueur et dé- termination les discriminations de toutes sortes, et par voie de fait tout comportement ou opinion révisionniste ou négationniste », mais déplorait « la campagne médiatique menée… indépendamment de son objet et du but poursuivi », provoquant « des dégâts collatéraux potentiels inacceptables, sur l’image de LABELIA et surtout sur l’image et la réputation de chacun des membres de l’équipe ». Le parquet de Lyon a ouvert une enquête pour les chefs « d’atteinte à la vie privée en vue de troubler la tranquillité d’autrui » concernant Antifa, à l’origine de ces accusa- tions, ainsi qu’une seconde enquête pour « provoca- tion à la haine raciale », visant les tatouages de la jeune femme. La dentiste quant à elle avait rapidement effacé son compte Instagram, et a porté plainte pour diffama- tion. Affaire à suivre… m o c . k c o t s r e t t u h S / n i v e L r o g I ©