conférence en direct Paying for health in dentistry Dental caries has the greatest global burden of any disease, yet it is largely preventable. It is entirely possible to move towards a cavity-free world which as well as improved oral health. Outmoded payment systems have been In most countries dental teams are paid for for the preventive and non-surgical care that would keep their patients healthy. Devising and implementing new payment systems to support preventive, non-surgical and tooth preserving care can play a major part in providing a solution to this problem. ? ? ? ? The Policy Lab prevention-based dental payment systems to achieve How can we create and implement acceptable ?? ? ? ? A Policy Lab meeting took place on 23-24th July 2018. and maintain health outcomes? ? ? ? ? ? ? ? The meeting brought together a multi-faceted S Q RR expert group from around the world who looked to answer the above question by designing a generic payment model blueprint. 1 2 x1 Paying for 4D Caries Management Key components This blueprint sets out what we should pay for, who the system must work for and how we can deliver the change needed. A 1 1 3 $ £ € ¥ M O N E Y M O N E Y O • Determine • Detect & Assess • Decide • Do Determine Risk-based recall interval What we should pay for Who the system must work for 1 2 x1 2 x22 • Standardised and measureable health • For patients – changing personal attitudes outcomes, such as being cavity-free • Innovative and evidence-based preventive interventions 3 M • Personalised and integrative care, such as the CariesCare International and behaviours around oral health and facilitating access to avoid discrimination • For professionals and providers –supporting practice level sustainability • For government and payers – delivering 4D System system sustainability What should we do next? How we deliver the change needed • Taking the lead as a dental profession • Working collaboratively using multi- stakeholder approaches • Establishing consistent standards • Putting in place the necessary data • dental health system around the world Zéro carie en 2026 ? Medhi Ait –Lahsen (Colgate) $ Detect & Assess Do Decide CCI 4D Caries management Cavity free ? ? ? Fondé à Londres en 2013 avec le soutien de Colgate, le chapitre pan-européen de l’ACFF a pour objectif que chaque enfant né après 2026 n’ait jamais de carie (ICDAS5-6) tout au long de sa vie. Concrétiser cet objectif né- cessite de franchir des étapes importantes et l’ACFF a produit un plan clair, pour accélérer la transition vers des soins den- taires préventifs. Une multitude d’actions sont à mener pour y ar- river, dans plusieurs domaines (nutrition, politiques publiques, pratique clinique, éducation des professionnels de santé, etc.). L’un d’entre eux concerne les systèmes de rémunération des chirurgiens-dentistes, le « Policy Lab » de l’ACFF s’y est intéressé. Nés dans les institutions an- glaises, les Policy Lab sont une forme moderne d’approche de ré- solution de problèmes, impli- quant de multiples parties pre- nantes. Tenu à Londres en juillet 2018, celui de l’ACFF a réuni des experts issus des domaines qui intéressent la rémunération des chirurgiens-dentistes : praticiens, gouvernements, économistes de la santé, spécialistes en santé publique, assu- reurs et industriels. Pendant 24 h, via de multi- ples groupes de travail, ces derniers ont tenté d’identifi er les principales barrières et solutions vis-à-vis d’une évolution de ces rémunérations. 'Glocal' approach guides for a Develop implementation The Policy Institute at King’s L’ensemble des experts se sont accordés sur le fait que les ressources fi nancières utilisées en chirurgie dentaire sont généralement mal utili- sées, et dans la plupart des systèmes de santé, concentrées sur du tout curatif. De « nouvelles » formes de systèmes de rémunération ont été ex- périmentées dans plusieurs pays, dont l’expé- rience doit être exportée et adaptée au contexte local. L’ACFF a produit un guide visant à informer les décideurs des éléments principaux à prendre en compte, lors de l’établissement des protocoles d’expérimentation sur ces nouveaux systèmes, qui visent à produire le maximum d’impact posi- tif sur la santé orale et générale du patient. Cette présentation aura pour objectif d’infor- mer les chercheurs sur la nécessité d’identifi er les acteurs dans les milieux fragmentés que sont les systèmes de santé, afi n de potentialiser les résul- tats de leurs recherches, de comprendre les bar- rières qu’engendrent la transformation de tout système de santé, et enfi n pourquoi la recherche en politique de santé est nécessaire pour favoriser un changement de paradigme préventif. Analyse des propriétés antibacté- riennes et immunogènes d’un hydro- gel innovant fi brine-chitosane pour la régénération de la pulpe dentaire humaine Farges J-C.,a,b,c Renard E.,d,e,f Ducret M.,a,b,c Gaudin A.,d,e,f Montembault A.,g Josse J.,h Pasdeloup M.,a Celle A.,a Benchrih R.,g David L.,g Alliot-Licht B.d,e,f a Laboratoire de biologie tissulaire et ingénierie thérapeutique, UMR5305 CNRS/université Lyon 1, UMS3444 Biosciences Gerland-Lyon Sud, Lyon, France. b Université de Lyon, université Lyon 1, faculté d’odontologie, Lyon, France. c Hospices civils de Lyon, service d’odontologie, Lyon, France. d Centre de recherche en transplantation et im- munologie, INSERM UMR1064, université de Nantes, Nantes, France. e Université de Nantes, faculté d’odontologie, Nantes, France. f CHU de Nantes, service d’odontologie conser- vatrice et pédiatrique, Nantes, France. g Université de Lyon, université Lyon 1, CNRS, In- génierie des matériaux polymères (IMP), UMR5223, Villeurbanne, France. h CIRI - Centre international de recherche en in- fectiologie, INSERM U1111/CNRS UMR5308/ ENS Lyon/université Lyon 1, Lyon, France. Ce projet collaboratif a pour but d’étudier la pertinence d’une stratégie thérapeutique inno- vante de revitalisation complète des dents hu- maines ayant subi une pulpotomie, c’est-à-dire dont la pulpe dentaire a été partiellement élimi- née par le chirurgien-dentiste pour des raisons thérapeutiques. En effet, les caries profondes conduisent très souvent à une infl ammation ir- réversible de la pulpe dentaire, dont le traite- ment comprend aujourd’hui l’élimination totale de la pulpe (pulpectomie). Or ce traitement ne prend pas en compte le fait que la partie la plus apicale de la pulpe dentaire n’est, le plus sou- vent pas affectée, et pourrait être conservée en réalisant une simple pulpotomie. La pulpe den- taire résiduelle pourrait cicatriser et régénérer le tissu pulpaire qui a été éliminé. De plus, suite à la pulpectomie, la cavité pulpaire (endodon- tique) est aujourd’hui obturée avec un biomaté- riau inerte à base de gutta-percha, qui n’est pas toujours totalement étanche et peut être colo- nisé par des bactéries orales qui vont provoquer une infection dentaire. Ainsi, les thérapeutiques endodontiques actuelles ne peuvent pas être considérées comme totalement satisfaisantes. Plusieurs études récentes réalisées chez l’animal ont montré que la régénération d’un tissu pulpaire est possible grâce à l’utilisation d’un biomatériau de type hydrogel. Nous avons conçu au laboratoire un hydrogel innovant asso- ciant la fi brine, le constituant matriciel naturel Image de microscopie électronique à balayage mon- trant le chitosane (C) dans le réseau de fi brine (F). des caillots sanguins, particulièrement bien to- léré, et le chitosane, un polysaccharide naturel issu de la carapace des crustacés, connu pour ses propriétés antibactériennes. Nous avons dé- montré qu’une formulation associant 10 mg/mL de fi brinogène et 0,5 % (w/w) de chitosane , permet de former un hydrogel hybride à pH cytocompatible (# 7,2). L’analyse comparative in vitro d’hydrogels fi brine-chitosane et fi brine- seule a révélé que le chitosane associé à la fi - brine, possédait de puissantes propriétés anti- bactériennes contre Enterococcus fæcalis, mais ne modifi ait pas la viabilité, la morphologie, le taux de prolifération et la capacité de produc- tion de collagènes I et III des cellules souches/ stromales mésenchymateuses de pulpe dentaire humaine. L’existence d’une possible réponse in- fl ammatoire induite par les 2 types d’hydrogels a parallèlement été évaluée in vivo dans un mo- dèle de pulpotomie partielle d’incisive de rat. Nous avons observé 3 heures après l’implanta- tion une augmentation similaire dans les 2 types d’hydrogels de l’expression génique de l’IL-6 dans la pulpe résiduelle, par rapport à la pulpe saine. À J1, le nombre de cellules immu- nitaires CD45+, évalué par cytométrie en fl ux, était similaire dans les 2 cas, indiquant que la présence du chitosane dans l’hydrogel de fi - brine ne modifi ait pas la réponse infl ammatoire de la pulpe résiduelle, par rapport à la fi brine seule. Des analyses immunohistochimiques à J1, J3 et J7 ont permis d’identifi er, à l’interface entre la pulpe résiduelle et les hydrogels, des macrophages de types M1 et M2. La présence de macrophages de type M2 suggère la présence d’une réponse propice à la cicatrisation et à la régénération avec ou sans chitosane. En conclusion, nos résultats suggèrent que l’incorporation de chitosane dans un hydrogel de fi brine, est bénéfi que à la régénération de la pulpe dentaire humaine puisqu’il confère à l’hy- drogel des propriétés antibactériennes sans in- duire d’effets délétères sur les cellules souches pulpaires, ni d’augmentation de la réponse in- fl ammatoire de l’hôte. Couronne pédiatrique zircone ou métallique ? Que choisir pour la dent temporaire ? Michèle Muller-Bolla (Université Côte d’Azur, centre hospitalier universitaire de Nice, département odontologie pédia- trique, UFR d’odontologie de Nice-Sophia Antipolis) Par comparaison aux obturations réalisées avec différents matériaux de restauration (com- posites, matériaux à base de CVI, amalgames), les couronnes pédiatriques préformées métal- liques (CPPm) sont actuellement considérées comme la méthode de restauration directe la plus pérenne, pour le traitement des molaires temporaires affectées par des lésions carieuses ou des hypoplasies, intéressant au moins deux faces dentaires.1 Elles constituent d’ailleurs la seule solution thérapeutique recommandée par l’American academy of pediatric dentistry lorsque le nombre de faces intéressées excède deux2 (Fig. 1). Du fait de leur apparence inesthé- tique, dénoncée par de nombreux parents, des couronnes pédiatriques préformées zircone (CPPz), caractérisées par une couleur proche de celle des dents temporaires, ont été récemment commercialisées (Figs. 2, 3). En l’absence d’éva- luation de cette nouvelle solution thérapeutique sur les molaires temporaires,3 un essai clinique en bouche fractionnée multicentrique se pro- pose de déterminer, cliniquement et radiogra- phiquement, le taux de succès des CPPz, par comparaison aux CPPm, sur une période de suivi de deux ans. Les 101 sujets à inclure seront ainsi leur propre témoin puisque les deux mo- laires temporaires similaires d’une même arcade (par exemple premières molaires temporaires maxillaires droite et gauche) affectées de façon équivalente, seront couronnées avec l’une des deux couronnes, CPPm ou CPPz, tirée au sort. 1 2 3 Fig. 1 : Couronnes pédiatriques préformées métal- liques (3M, Espe) sur 85 et 75 chez une fi llette de 4,5 ans. Les 85 et 75 ont été couronnées du fait d’une hypoplasie étendue sur les faces occlusale et vestibulaire. Fig. 2 : Couronnes pédiatriques préformées Zircone (EZCrowns, Sprig Oral Health Technologies). L’intrados de la cou- ronne préformée présente des rainures dans le but d’améliorer, selon les dires du fabricant, sa rétention sur la molaire temporaire préparée. Fig. 3 : Couronne pé- diatrique préformée Zircone (EZCrowns, Sprig Oral Health Technologies) sur 84. ADF Paris 2018 · 28 novembre 11 Continue to build the collaborative network driving this change Expand and share the evidence base the generic payment model Test the model in This document represents the outcomes of a Policy Lab meeting facilitated by the Alliance for a Cavity-Free Future with King's College London Dental Institute and the Policy Institute at King's. For more information please visit Fig. 2 quoi certains produits sont disponibles dans cer- taines parties du monde et pas dans d’autres. Pour l’Europe, la validation d’un dispositif médical doit suivre le standard ISO 13486:2016. Une évolution de la réglementation prévoit des changements importants pour la mise en place d’une nouvelle réglementation européenne à l’horizon 2020 (EU 2017/745). Ces normes contraignantes ont pour objectif affi ché de pro- téger le patient/consommateur, et d’améliorer la transparence, la traçabilité et le contrôle. À une époque où la mondialisation est à son comble, il est rassurant en tant que patient potentiel, qu’une telle réglementation nous protège de di- verses malversations potentielles. La validation d’un matériau implantable in- novant est de plus en plus diffi cile et requiert des données cliniques probantes, la mise en place d’une traçabilité toujours améliorée et une plus forte implication des différents fac- teurs économiques. Cette évolution permanente est à mettre en parallèle des longues durées de développement de tels dispositifs, qui peuvent aller jusqu’à 6 ans. Une des diffi cultés à laquelle sont confron- tés les industriels est que lorsqu’un projet com- mence, ils n’ont pas connaissance de la régle- mentation qui sera en vigueur au moment où leur département des affaires médicales entrera dans la phase de validation. Conclusion La recherche fait évoluer notre profession. La durée et les coûts des projets contraignent les industriels à choisir leurs voies d’investiga- tions et d’investissement, toujours dans un ob- jectif de retour sur investissement. Pourtant les idées sont issues de travaux scientifi ques préalables qui ont pu être menés à bien grâce à des fi nancements non privés. La diffi culté du chercheur au-delà de trouver des idées innovantes est de pouvoir fi nancer les in- vestigations initiales. L’IFRO participe, grâce à des partenaires et l’ADF, au fi nancement de quelques projets par an en France, mais le manque de moyens offerts aux jeunes cher- cheurs et aux jeunes projets pourrait engendrer des fuites des idées au-delà de nos frontières. Remerciements : Nous tenons à remercier le département des affaires médicales de la société SAS Septodont (Dr A Malet et Dr A Valot Salangro) pour leurs conseils pour la rédaction de ce document.