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today ADF Paris Dec. 1, 2017

Méfi ez-vous de l’eau qui dort ! La qualité de l’eau à la sortie des units est trop souvent sous-évaluée. on ne veut plus trouver de traces de pathogène spécifi ques comme Pseudomonas aeruginosa ou Legionella p., qui à la base ne sont pas recher- chés dans l’eau potable. C’est un réel enjeu de santé publique dont nous sommes les princi- paux acteurs. Alors jetez-vous à l’eau ! – Guide Technique de l’Eau dans les Etablisse- ments de Santé demande une qualité d’eau supérieure : on parle d’Eau Bactériologique- ment Maîtrisée : une fl ore revivifi able à 22 °C ≤ 1 UFC/100ml + absence Pseudomonas aeru- ginosa. (cid:132) Il était une fois un centre dentaire municipal qui décide de s’offrir quatre nouveaux fauteuils. Tout pourrait être parfait dans le meilleur des mondes et pourtant c’est là que les ennuis ont commencé. Dès le début de la mise en fonction des équipements, des odeurs nauséabondes sont apparues. Après de multiples investiga- tions et malgré l’utilisation de plusieurs types de désinfectants destinés aux units dentaires, rien n’y a fait, les odeurs persistaient. Après toutes ces tentavives pour essayer de venir à L’unit dentaire, un milieu favorable au développement de nombreux micro-organismes, pourquoi ? La conception des units favorise la stagna- tion de l’eau et donc la formation de biofi lms et la prolifération de la fl ore hydrique. Des études ont montré que la charge bactérienne de l’eau non traitée des units peut souvent ex- céder 104 à 105 UFC/ml,* et com- porter des microorganismes po- tentiellement pathogènes tels que Pseudomonas aeruginosa, Legio- bonnes pratiques trempage et rinçage de l’instrumentation. Ce type de fi ltre permet d’obtenir une eau dite « bactériologiquement maîtrisée » qui va ali- menter à l’entrée l’unit. Filtre à changer tous les mois. 3e étape : réaliser une seule fois un choquage par un technicien habilité. Cette étape est re- commandée lorsque vous changez de fauteuil ou si l’analyse bactériologique révèle la pré- (cid:24)Kit BCS disponible auprès du technicien. sence d’une anomalie par rapport aux critères attendus comme par exemple la présence de micro-organismes potentiellement pathogènes. 4e étape : Utilisation d’un réservoir d’alimenta- tion du fauteuil (à remplacer tous les huit mois) qui servira à employer une solution diluée avec l’eau fi ltrée destinée aux soins. (cid:24)Réservoir installé sur l’unit. 5e étape : Utilisation du réservoir avec une autre solution qui s’utilise pure, destinée à désinfecter les lignes d’eau de l’unit et éviter la formation d’un biofi lm pendant les interruptions de travail de plus de 24 h (éliminant les dépôts organiques, anorganiques y compris le calcaire). Temps de contact minimum de 12 h et maximum de 3 mois (idéal pendant les vacances ou en cas de déménagement). Suivez le courant ! (cid:26) Comment maîtriser parfaitement la qualité de l’eau ? Des méthodes physiques (purges) et chimiques (en amont et en aval du fauteuil) sont employées pour maîtriser la qualité microbiolo- gique de l’eau des units. La purge réalisée entre chaque pa- tient permet d’éliminer la majorité des fl uides buccaux ayant pu pénétrer dans circuits d’eau des units den- taires au cours des soins. les Les purges des cir- cuits d’eau de la se- ringue air/eau et des cordons (porte- instruments dynamiques retirés) sont : – réalisées au début de la journée avant la première utilisation de l’unit et permettent d’évacuer les fl uides ayant stagnés pen- dant la période de repos, et de réduire tran- sitoirement et de façon signifi cative, le nombre de micro-organismes présents dans l’eau. Il est donc recommandé d’effec- tuer une purge au début de chaque journée d’utilisation ; – sont réalisées entre chaque patient, pendant 20 à 30 s. La fi ltration permet d’améliorer la qualité microbienne de l’eau qui va entrer dans l’unit et y circuler. On utilise à cet effet des fi ltres de 0,22 μm, qui sont placés sur un point d’eau. C’est cette eau fi ltrée que l’on va traiter avec une solution dédiée, afi n d’en conserver la qua- lité jusqu’à la sortie de l’unit. Une manière effi cace d’assurer un niveau de qualité d’eau correct est d’utiliser un système de traitement continu par des procédés chimiques qui vont inhiber la formation du biofi lm et éviter la prolifération des micro- organismes. La condition sinequanone pour mettre en œuvre ces méthodes chimiques est la mise en place d’un réservoir si l’unit dentaire n’en est pas déjà équipé. 1re étape : Procéder à une analyse bactériolo- gique de l’eau en sortie d’unit (à réaliser au mi- nium une fois par an par un laboratoire agréé afi n de s’assurer de la bonne qualité de l’eau de soin). Si l’eau à la sortie de l’unit ne répond pas aux critères attendus : 2e étape : Mise en place d’un fi ltre « tous germes » de 0,22 μm sur le robinet qui servira à alimenter le réservoir, mais aussi à réaliser tous les traitements d’autres dispositifs, comme le bout du problème sans voir d’amélioration, des analyses de l’eau de sortie des units ont fi nies par mettre en évidence un micro-organisme pa- thogène : le Pseudomonas aeruginosa. La sanc- tion tombe : il existe un risque de transmission de ce micro-organisme lors de la réalisation des soins, le centre doit fermer ses portes ! La direc- trice du centre a remué ciel et terre pour ré- soudre cette problématique que même son tech- nicien n’arrive à solutionner. Toute cette affaire a mis au chômage technique toute une équipe de dentistes, assistantes et prothésiste, laissée des patients sans soins dans leur petite ville et bien sûr, entraînée une perte de chiffre d’affaire conséquente pendant trois mois. Et pourtant au- jourd’hui il existe une solution effi cace et rapide qui aurait évité le désarroi de cette directrice si elle avait eu les informations pour frapper à la bonne porte. Mais l’histoire se termine bien, tout est rentré dans l’ordre et c’est fort de son expé- rience qu’elle a voulu témoigner et nous appor- ter la solution clef en mains, afi n de nous éviter les errements chronophages et anxiogènes qu’elle a vécus. L’exercice de la médecine dentaire expose à des risques infectieux élevés. L’hygiène et l’asepsie doivent être une démarche systéma- tique à laquelle les chirurgiens-dentistes ne peuvent déroger. Une bonne pratique en secteur de soins passe nécessairement par le traitement de l’eau circulant dans les units dentaires afi n de se prémunir d’une transmission possible d’une infection associée aux soins. Savez-vous qu’il est possible aujourd’hui de vérifi er simplement la qualité de l’eau qui cir- cule dans votre unit et de maintenir une qualité adéquate avec des critères de potabilité +++ car nella pneumophila. De plus, lors de la décélération des porte- instruments rotatifs, il se produit une dépression qui peut engendrer de l’aspira- tion des fl uides contaminés et cela même en présence de valves anti refl ux. Quels sont les risques encourus pour le patient et le personnel soignant ? Des infections respiratoires liées à l’inhala- tion de microgouttelettes d’eau contaminées par des bactéries gram négatif, tels que Pseudomo- nas aeruginosa, Legionella pneumophila, sont susceptibles d’affecter des patients immunodé- primés, les très jeunes enfants, les personnes âgées et les patients diabétiques ou soignés pour un cancer. Des infections cutanéo- muqueuses par un contact direct avec l’eau contaminée peuvent conduire à des septicémies. Deux notions sont à distinguer : l’eau qui entre dans l’unit (eau au point d’entrée) et l’eau qui en sort. La qualité de l’eau aux points d’entrée : 1. au moins égale aux critères de l’eau potable avec une précision : Flore revivifi able à 22 °C ≤ 100 UFC/ml (Guide de Prévention des Infections liées aux Soins en Chirurgie Dentaire et en Stomatologie, Direction Géné- rale de la Santé 2006), 2. au moins égale aux critères de l’eau potable avec une fl ore revivifi able à 22°C ≤ 100 UFC/ml + absence Pseudomonas aerugi- nosa (Guide Technique de l’Eau dans les Eta- blissements de Santé, Ministère Santé 2005). La qualité de l’eau aux points de sortie : – Absence de norme européenne ; – Des normes américaines (A.D.A.) : bactéries aérobies hétérotrophes < 200 UFC/ml ; 8 ADF Paris 2017 · 1 décembre (cid:24)Filtre sur le robinet avec la date, à changer tous les mois. Pour tous renseignements complémentaires info@komet.fr. Tel: 01 43 48 89 90

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