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today ADF Paris Nov. 30, 2017

Quel instinct domine ma vie et ma pratique ? (cid:88)(cid:3)VENEZ NOUS RETROUVER AU STAND 1P12 psychologie (cid:132) Consultante en ressources humaines, Sonia Spelen a créé la structure Cohésion dentaire en 2004, organisme de formation professionnelle et de développement des compétences spécialisé au milieu dentaire. Associée à Roland Gillet, spécialiste en organi- sation clinique, ils accompagnent les cabinets dentaires pour optimiser leur travail d’équipe. Entourés d’une équipe de 27 intervenants, ils animent des séminaires en France et à l’étranger sur les thèmes de la cohésion d’équipe, de la com- munication verbale et non verbale, de la média- tion, du management, de la formation de commer- ciaux et de formateurs, de l’hypnose dentaire et accompagnent les dentistes et les orthodontistes dans leur recrutement. En se basant sur un outil puissant en décryp- tage des personnalités, appelé Ennéagramme dont elle est la spécialiste, Sonia Spelen a la parti- cularité d’obtenir des résultats effi caces instanta- nément dans ces différents domaines d’expertise. Elle est l’auteure d’ouvrages spécialisés dont le livre « devenez des spécialistes au-delà de vos spé- cialités » et d’articles dans l’indépendentaire et le Dental Tribune. Nous la retrouverons régulière- ment dans nos colonnes. Qu’entendons-nous par instinct ? La notion d’instinct n’est pas connue du grand public à la hauteur de l’importance qu’il joue dans la vie de chacun. Nous n’avons pas idée de l’impact que l’ins- tinct joue sur la construction de l’identité. Si nous l’avions appris plus jeune, cela aurait orienté bon nombre de nos choix et de nos associations. Quelle infl uence ont vos instincts sur vous ? Par exemple, votre apparence physique épouse des codes inconscients conditionnés par votre instinct. Vos centres d’intérêt infl uencent vos sujets de conversation qui sont, eux aussi, guidés par vos instincts. Votre aisance à vous identifi er à un niveau so- cial plutôt qu’à un autre en est aussi la consé- quence. Y a t’il plusieurs instincts ? L’instinct se décline en trois modes : l’instinct de survie, l’instinct relationnel et l’instinct social. Parmi ces trois instincts, la plupart des gens n’en possède que deux, dont un prépondérant. Chacun a donc un instinct prédominant, un instinct moins développé et un instinct inhibé. L’instinct de survie (en lien avec le cerveau reptilien) : les personnes qui ont cet instinct pré- dominant apprécient la simplicité. Leur tenue ves- timentaire est simple (vêtements confortables, amples, usés). Ils ont une estime d’eux-même plus faible que ceux des autres instincts. Ils ne savent pas et parfois ne souhaitent pas gagner bien leur vie et vivent dans des conditions plus modestes. Leur langage peut être parfois familier. Ils ins- pirent pitié ou mépris sans autre raison que ce qu’ils dégagent. Leur préoccupation principale est liée au fait de dormir et manger. L’instinct relationnel (en rapport avec le cerveau limbique) : les personnes qui ont cet ins- tinct plus développé (appelées les relationnelles) ont une gestuelle plus souple, elles sont plus ou- verts et spontanées. Elles aiment parler de leur vie privée et de celle des autres. Leur couple occupe la 1re place dans leur priorité et détermine leur bonheur. Elles aiment parler de ce qui leur génère des émotions et retiennent plus facilement les infor- mations associées à une émotion. Elles portent des vêtements ajustés qui les mettent en valeur et montrent une forme d’ouverture relationnelle. Elles inspirent la sympathie, la confi ance, le désir ou une impression d’indiscrétion par manque de réserve. © franco lucato/Shutterstock.com © IVASHstudio/Shutterstock.com © Yuganov Konstantin/Shutterstock.com L’instinct social (en rapport avec le cortex cé- rébral) : les sociaux sont des personnes plus guin- dées. Ils sont stricts et fermés, mais inspirent confi ance professionnellement. Tout semble leur être facile. Ils savent mieux que quiconque scin- der leur vie personnelle de leur vie profession- nelle. Ils affi chent une élégance et un maintien qui impose l’admiration et le respect ou la jalousie. Leur souci principal est leur activité profes- sionnelle. Ils parlent en utilisant des termes tech- niques avec des sigles et des abréviations. Ils aiment créer un réseau professionnel, par- tager des moments entre amis, échanger des infor- mations rationnelles. Chaque individu ayant deux instincts, il cu- mule les aspects des deux et selon les moments passent d’un comportement à un autre. Quelle dentisterie pour quel instinct ? – Le dentiste survie travaille dans un cabinet simple à taille humaine. Proche de ses patients, il se can- tonne à sa pratique et ne cherche pas à dévelop- per son activité ni son chiffre. Il a du mal à se faire respecter de ses patients et de son personnel. – Le dentiste relationnel est connu pour sa qualité relationnelle et recommandé pour son adapta- tion. Il est attentionné, soucieux de l’accueil de ses patients et leur propose des solutions de paiements. Il aime les formations pour les ren- contres qu’elles occasionnent et partagent un lien personnel avec ses assistantes. Il ignore son chiffre d’affaire mais sait gérer l’aspect émotion- nel du management. – Le dentiste social est à la page des dernières évo- lutions de la technologie. Il dégage une pres- tance professionnelle et la décoration de son ca- binet est soignée. Visuel, il aime avoir de belles plaquettes commerciales ou un site internet ré- férencé, il se soucie de ses chiffres et de ses re- lations professionnelles avec son prothésiste, ses correspondants avec qui il partage des mo- ments quand il le peut. Quel intérêt représente pour vous, chirurgien-dentiste, le fait d’identifi er vos instincts ? Identifi er votre instinct prédominant et votre instinct inhibé permet de donner du sens à cer- tains aspects de votre personnalité et à certaines diffi cultés dans votre pratique. En effet, cela explique les problèmes organisa- tionnels, relationnels, fi nanciers... que nombre de dentistes peuvent constater comme récurrents. Mais cela peut aussi vous permettre de choisir les assistantes adaptées à votre pratique ainsi qu’à vous-même. Quelles problématiques rencontre chaque instinct ? – L’instinct de survie génère des diffi cultés à assu- mer sa vie quotidienne (trouver un emploi, faire des courses, payer ses factures, gérer sa maison...). – L’instinct relationnel a pour conséquence la multiplication des diffi cultés conjugales avec pour conclusion des séparations amoureuses à répétition. 8 ADF Paris 2017 · 30 novembre – L’instinct social s’accompagne de jalousie pro- fessionnelle et de rivalité. Les conspirations et trahisons peuvent entraîner des soucis profes- sionnels. Par ailleurs, il est diffi cile de partager un mo- ment avec une personne lorsqu’elle est dans un autre instinct. Par exemple, lorsqu’un social parle à un relationnel, il s’intéresse à sa vie profession- nelle. Il peut l’interroger sur sa stratégie marke- ting, ses projets de développement. Mais le rela- tionnel va avoir des diffi cultés à fi xer son atten- tion sur ce genre de conversation et va lui ré- pondre par des réfl exions et des questions plus personnelles. Comment tirer parti de cette notion ? Dans une collaboration étroite (comme les as- sociations), il est préférable de travailler avec une personne ayant le même 1r instinct, afi n de don- ner une image claire du cabinet s’adressant à la même patientèle. À partir de deux associés, la complémentarité apportera une richesse au cabinet à condition que le social fasse partie des associations majoritaires, afi n qu’il fasse bénéfi cier au cabinet de son image professionnelle. Pour une assistante administrative, les ins- tincts relationnels sont plus adaptés au RDV télé- phonique et à la présentation de plan de traite- ment. Les assistantes cliniques peuvent être « sur- vies » ou « sociales » mais si le cabinet est un cabi- net d’implantologie Paris 16e, une assistante « sociale » sera plus adaptée au poste. Les subtilités de la notion permettent une infi - nité de précisions utiles mais la notion clé qui mé- rite un approfondissement est celle de l’instinct non développé. En effet, chaque praticien doit travailler sur l’instinct qui lui fait défaut pour faire évoluer sa pratique et sa vie sur les plans que cette carence ne manque pas de soulever. Notre travail est d’accompagner chacun dans ce sens en enlevant de sa route les résistances de l’inconscient, appelée croyances limitantes. Celles-ci, une fois identifi ées et changées, laissent le passage libre à de nouveaux comportements et habitudes. Pour permettre aux « survies » d’ajouter à leurs qualités le respect et la réussite. Pour les re- lationnels, le développement de leur cabinet et la gestion de leurs émotions. Pour les rationnels, une aisance et une ouverture relationnelle pour ga- gner en sérénité intérieure et réussite de vie. Ne nous y trompons pas, le meilleur des tech- niciens n’est rien lorsqu’il s’agit d’opérer sur lui- même. Alors pour acquérir le troisième instinct, il faut à votre tour faire appel à un spécialiste. Sonia Spelen · DEUG puis MAITRISE en psychologie clinique, Nîmes · Formation ECOLE DE MEDE- CINE PSYCHOSOMATIQUE, Nîmes · Responsable de l’organisation des conférences et séminaires au sein d’EFFICIENCE, société de formation pour chirurgiens-dentistes (orga- nisation, clinique, gestion et ressources hu- maines) · Formation PNL (base-technicien-praticien- maitre praticien), animation de cohésion d’équipe auprès de cohésion internationale · Formation en Bio Relaxation, Grenoble · Responsable des formations en ressources humaines (management, communication, co- hésion d’équipe et développement personnel) au sein du groupe Effi cience · Formation en Gestalt Thérapie, Grenoble · Contacts : +33 (0) 6.27.12.64.68 · contact@soniaspelen.com

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