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today ADF Paris Nov. 30, 2017

Parodontie/Orthodontie et parodontite sévère : les clés du succès conférence en direct POINTS DE VUE C68 – Jeudi 30 Novembre – 14h–15h30 – Responsable scientifique : Aurore Blanc – Conférenciers : C. Micheau, C. Galletti Dans le cadre du congrès de l’ADF 2017, vous dirigez la séance « Parodontie/Orthodontie et parodontite sévère : les clés du succès » : Pourquoi avoir accepté la direction d’une telle séance ? Avec la présence du docteur Catherine Gal- letti – spécialiste reconnue en orthodontie, an- cienne AHU Paris VII, et co-directrice du diplôme universitaire d’orthodontie linguale Paris VII –, et le docteur Charles Micheau – spécialiste en paro-implantologie, ancien AHU Paris VII, et ancien président de la SPPIO –, nous pourrons proposer un exposé de haut niveau clinique et scientifique autour des ma- ladies parodontales sévères et leur traitement traitement orthodontique ne pourra se faire que sur un parodonte stabilisé. De plus, le pro- nostic dentaire étant affaibli nous discuterons aussi des alternatives à une extraction, par exemple. Que faire en présence de résorptions radiculaires ou en présence de demande de re- prise de traitement orthodontique chez l’adulte sujet à une maladie parodontale sévère ? Cette interdisciplinarité met en exergue la complémentarité et la coopération des prati- tés, et les problèmes selon ce qui lui semble possible ou non. Ainsi je souhaite discuter de ce qui limite nos traitements et jusqu’où propo- ser ? Par exemple, peut-on traiter et retraiter orthodontiquement un patient parodontale- ment affaibli ? L’apparition de résorptions radi- culaires lors d’un premier traitement est-elle une limite pour un second traitement ? Doit-on craindre une évolution parodontale ? Com- ment intercepter et traiter celle-ci ? Comment faire avec les lésions parodontales intra-osseuses profondes ? Voici l’intérêt de cette séance « Point de vue » : partager et exprimer notre expérience commune. Vous dévoilez certains objectifs, en avez-vous d’autres ? Tout comme la dermatologie buccale, née de la convergence d’intérêts cliniques de deux spécia- lités, de même l’orthodontie paro- dontale est une évolution actuelle dans nos cursus d’enseignement. Il n’est plus possible de ne pas voir que cette interdisciplinarité et les décisions thérapeutiques qui en découlent sont collégiales. Quand les propositions émanent du chirurgien-dentiste en association avec le parodontiste et l’orthodon- tiste, les solutions et les aménage- ments sont possibles. Grâce à nos conférenciers, nous proposons non seulement un « process » collégial, mais aussi une discussion autour de cas complexes ou limites qui nous ont interpellés. Enfin, nous devons définir les priorités de l’or- thodontie pour ses patients, le bé- néfice, l’évolution avec ou sans or- thodontie. La notion de « gradient thérapeutique » parodontal et or- thodontique est une proposition obligatoire. Et bien sûr nous ne per- dons pas de vue le bien être de nos patients. En résumé : cette séance est in- contournable ? praticien Bien entendu, notre regard doit s’élargir. est concerné. L’appréciation du status parodontal pour un patient adulte s’impose pour tout chirurgien-den- tiste, orthodontiste et parodontiste. Prudence face à une parodontite sévère : une thérapeutique paro- dontale est indispensable pour sta- biliser, renforcer, préparer le paro- donte marginal et profond, avant un traitement orthodontique. Le morphotype parodontal déterminé génétiquement est influencé par la taille, la position des dents et leur émergence. Celles-ci sont altérées par une parodontite sévère. Donc nous proposerons les démarches, diagnostics thérapeutiques, ainsi que les limites qu’il est pos- sible de considérer. Il est impos- sible de tout connaître, de tout sa- voir, mais l’échangeant avec nos collègues améliore notre dé- marche. Dans un contexte clinique où la « tita- nite aigüe » envahit notre profession, il faut réassurer la pérennité dento-parodontale sou- tenue par l’orthodontie adulte. (cid:26) Tout et La plupart des patients qui consultent en orthodontie sont des enfants et des adolescents et les risques parodontaux sont limités au parodonte superficiel : hygiène, inflammation gingivale, récession gingivale, sans toutefois présenter des pertes osseuses profondes. Mais selon Eke (2012) 40 % des patients qui consultent aujourd’hui en orthodontie sont des adultes qui ignorent s’ils ont ou non une mala- die parodontale. En parodontie, la plupart de nos patients sont des adultes. Or 30 à 50 % de la population adulte pré- sente une maladie parodontale qui provoque la perte des tissus de soutien et en conséquence des do- léances fonctionnelles et esthé- tiques. Ils sont alors très deman- deurs d’une amélioration et d’une correction de ces effets secon- daires, tout en recherchant une amélioration de la santé et péren- nité dentaire. Aussi la correction des do- léances esthétiques et fonction- nelles secondaires à la maladie pa- rodontale est une demande crois- sante et jamais la collaboration entre ces deux disciplines n’a été aussi incontournable. C’est une « obligation » que d’évoquer avec les patients en pa- rodontie les avantages d’un traite- ment orthodontique. aujourd’hui Vous prenez des risque en propo- sant un tel sujet d’apparence dif- ficile ? Imaginez-vous qu’un omnipra- ticien puisse se passer d’un endo- dontiste spécialisé pour les re- prises de traitements radiculaires difficiles ? En fait, la délégation ou la complémentarité est incontour- nable. Ainsi en parodontie, afin de corriger des diastèmes secondaires, des malpositions, des égressions, encombrements, conséquences de la maladie parodontale, nous avons recours à d’autres spécialistes. Je pense que la « paro-orthodontie » est devenue une approche quoti- dienne, une proposition thérapeu- tique qui finalise nos traitements. On ne peut pas ne pas penser ortho- dontie, et de même un orthodon- tiste ne peut pas mésestimer le diagnostic parodontal auprès des patients adultes. Donc voilà au congrès de l’ADF, (cid:24)(cid:3)Cas clinique : patient présentant une parodontite chronique, sévère. Le traitement parodontal a stabilisé la phase infectieuse, préparé et renforcé le parodonte superficiel et profond. L’orthodontie a amélioré le remaniement osseux, pérennisé les résultats cliniques et apporté une satisfaction esthétique. (Courtesy Dr Galletti Catherine). un espace où les praticiens référents, orthodon- tistes et parodontites, se retrouvent pour parta- ger autour des maladies parodontales sévères. Pouvez-vous nous présenter vos inter- venants ? Comment souhaitent-ils aborder leurs thématiques respectives ? Une séance de 1h30 permet d’aborder serei- nement les « points de vue » des conférenciers, les différentes thématiques et de favoriser sur- tout les interactions avec les auditeurs. ortho-parodontal. Nous prendrons le temps d’exposer le « rationnel » de chacun et de ré- pondre aux questions, afin qu’un véritable dé- bat prenne place. Nous allons aborder les cas difficiles des pa- rodontites sévères : les destructions osseuses modifient le rapport biomécanique des racines dans leur ancrage, de ce fait le centre de résis- tance de la dent est déplacé apicalement et mo- difie la position des bracketts, le choix des sys- tèmes d’ancrage, le type de mécanique… Le ciens, surtout dans ces situations où le compro- mis est une réalité clinique. Cette séance n’est donc pas réservée unique- ment aux spécialistes ? Il faut décomplexer tout le monde. Cette séance se promet d’être excitante et pleine de rebondissement justement parce que les déci- sions sont tripartites au travers du praticien référant, du parodontiste et de l’orthodontiste. Chacun voit les avantages, les complémentari- 4 ADF Paris 2017 · 30 novembre Lecture conseillée : – Adult Orthodontics. Birte MELSEN, Ed. Wiley – Blackwell. 2012. – Parodontologie & dentisterie implantaire. Philippe BOUCHARD. Ed. Lavoisier Médecine sciences. 2016.

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