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today ADF Paris Nov. 30, 2017

conférence en direct Optimisations à mettre en place pour aider son practicien à passer au travail à 4 mains POINTS DE VUE C56 – Jeudi 30 Novembre – 10h30–12h – Responsable scientifique : Dr Patrick Bonne – Conférenciers : Marilyn Michel, Eric Normand © Kzenon/Shutterstock.com (cid:132) Je commencerai par une précision, cette séance ne se limite pas à l’exercice à 4 mains qui n’est qu’une particularité du métier d’assis- tante dentaire. La séance a pour but d’exposer aux assistantes dentaires les différentes possibi- lités et tous les rôles qu’elles peuvent réaliser au sein d’un cabinet dentaire. Pendant de très nombreuses années ce rôle s’est limité au nettoyage entre deux patients et à réaliser la chaine de stérilisation. Nous avons la chance de travailler dans un domaine où les avancées technologiques sont fulgurantes. Le métier d’assistante dentaire se doit d’évoluer également, pour maitriser l’utilisation de ces technologies. Ainsi l’informatique a introduit la gestion du logiciel dentaire de plus en plus com- plexe, face à des règlementations à respecter toujours plus nombreuses et chronophages. L’assistante doit maintenant gérer, un admi- nistratif beaucoup plus lourd, assimiler une no- menclature complexe qui ne cesse d’évoluer ra- pidement, apprendre de nouveaux protocoles (par exemple pour l’endodontie mécanisée, la prise d’empreinte numérique), maîtriser l’outil informatique du traitement de texte, au stoc- kage important des données, en passant par le contrôle très régulier des antivirus, réaliser la télétransmission, scanner les documents pour optimiser et réduire l’archivage papier qui s’ac- cumule tout au long de notre carrière. L’assis- tante dentaire devient ainsi également une se- crétaire médicale accomplie. L’informatique a également transformée la gestion des stocks avec pour objectif la maîtrise des dépenses, et la possibilité de réaliser les dif- férentes traçabilités règlementaires, dont celle de la stérilisation qui joue un rôle capital dans la sécurité de l’exercice du praticien. L’assistante dentaire est responsable de la maintenance des appareils et doit réaliser les tableaux de suivi qui le prouve (en cas de contrôle des ARS). L’arrivée de l’implantologie a introduit la fonction d’assistante de bloc. L’assistante de- vient alors une infirmière de bloc. Elle doit mai- triser les protocoles, tout en évitant les erreurs d’asepsie qui fourmillent autour d’elle à la moindre gestuelle ou erreur d’inattention. Il est nécessaire alors d’acquérir rapidement la concentration et la mémoire requise pour la chirurgie. Le travail à quatre mains est une aptitude que tout chirurgien-dentiste désire. Le bon ins- trument ou le matériau arrive au bon moment, sans qu’il ne quitte jamais des yeux la dent qu’il soigne. Mais si cette technique est incontour- nable dans le cadre de l’endodontie sous micros- cope (pour éviter la fatigue des yeux) et pour l’implantologie, elle accapare l’assistante qui doit ensuite avoir le temps de réaliser l’adminis- tratif : rentrer les actes, les traçabilités, la fiche navette pour le prothésiste dentaire, le courrier pour les correspondants et le bio-nettoyage entre deux patients. Pour être maîtrisé, le tra- vail à 4 mains requiert généralement deux as- sistantes : une en aide opératoire, et une autre pour tout le reste. Dans la plus grande majorité des cas, l’aide au fauteuil se résume à tout pré- parer pour l’acte. Le praticien opère seul et l’as- sistante aspire en permanence ou ponctuelle- ment, à sa demande, la zone de travail. L’assistante dentaire est aussi une conseil- lère et une éducatrice auprès des patients. Elle participe aux conseils et techniques d’hygiène recommandées par le praticien. Dans cette fonc- tion, l’assistante dentaire doit maîtriser tous les aspects de la communication. Ce rôle est exces- sivement important parce qu’il permet au pa- tient de s’exprimer plus librement que devant le praticien. Le feedback de l’assistante permet alors au praticien d’ajus- ter ses conseils et ses atti- tudes pour ce patient. La prévention est une prio- rité au niveau de la santé publique, d’où l’impor- tance de la maîtrise de cette fonction par l’assis- tante dentaire. Il reste un dernier point à aborder, la ges- tion des fonctions et des tâches dans les cabinets de groupe. Plus le personnel est nombreux plus les risques de conflits couvent. Le praticien doit alors exercer un bon management pour faire fonction- ner cette PME. Mais cette capacité n’est pas ensei- gnée dans son cursus d’étude. Il est très souvent maladroit et à l’origine de nombreux conflits du personnel entre eux, et vis-à-vis de l’employeur. Ne pas confondre management et autorité. Celle-ci n’est pas nécessaire pour un bon mana- ger. Ce dernier sait stimuler les personnes en les impliquants dans le but fixé par l’équipe dentaire. L’ambiance sur le lieu de travail est toujours agréable car chaque poste est bien défini, et l’ac- compagnement permet cet état. Pour gérer un cabinet de groupe, la démarche qualité est in- contournable. (cid:26) ADF Paris 2017 · 30 novembre 11

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