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Dental Tribune Belgium Edition (French) No. 3, 2017

10 Dental Tribune édition belge Mai 2017 Interview : « Je favorise la prévention chez mes jeunes patients » by Dental Tribune International PARIS, France : Dr Dominique Ro- senberg est dentiste pédiatrique à Paris depuis plus de 20 ans. Elle est spécia- lisée en soins dentaires pour enfants, dès l’âge de 6 mois jusqu’à 16 ans. Son cabinet attache une importance parti- culière au temps consacré aux jeunes patients et à leurs parents en vue de prévenir l'apparition de caries, plutôt que de les traiter lorsqu'elles se mani- festent. La durée de ses rendez-vous varie de 45 minutes à une heure. Lors d'une interview avec Dental Tribune Online, elle nous a expliqué pourquoi la prévention compte tant dans le cadre d'un traitement pédiatrique. Dental Tribune Online : Pourriez-vous nous parler davantage de votre quotidien ? Dr Rosenberg : Dans mon cabinet, j'invite mes jeunes patients à essayer de se brosser les dents deux fois par jour, mais la plupart du temps, cela ne les intéresse pas et je dois admettre que le principal problème est lié aux parents. Si chaque jour, je découvre de la plaque dentaire sur les dents de mes patients, c’est que les parents n’y font pas atten- tion et pourtant ce sont eux qui doivent prendre soin des dents de leurs enfants. J'ai même rencontré des mères affirmant qu'elles ne souhaitaient pas prendre du temps tous les soirs pour aider leur(s) enfant(s) à adopter une bonne hygiène dentaire. En tant que professionnels, notre rôle est d'apprendre aux enfants et aux parents comment empêcher l'appa- rition de caries et,, l’application d’une fluoration deux fois par an contribue sans aucun doute à cela . Par ailleurs. Je réalise également le scellement des puits et fissures des dents de lait ET des dents définitives car je considère que la pré- vention ne démarre pas à partir de l’âge de 6 ans mais clairement dans la petite enfance. Beaucoup de parents pensent que leur enfant n'a aucune carie et n’imaginent pas qu’ils puissent en avoir très jeune, alors que je peux clairement constater un déséquilibre au niveau de l'hygiène dentaire et de l’alimentation. En revanche, beaucoup de parents re- marquent très tôt les malpositions den- taires et ceci peut constituer un motif de consultation plus que la prévention carieuse ! Votre spécialisation est axée sur la prévention. De quels facteurs faut-il tenir compte lorsqu'un dentiste vous invite à adopter un traitement préventif en dentisterie pédiatrique ? La prévention doit commencer par une bonne hygiène dentaire. L’appren- tissage de l'hygiène dentaire prend du temps, et le temps, c'est de l'argent. Or, En France, ceci n’est pas rémunéré et c’est pourtant fondamental pour l’ave- nir des dents de l’enfant.. C'est pour- quoi, dans mon cabinet, je consacre une heure à chaque nouveau patient afin de mieux le connaitre. Je pense qu'il est particulièrement important d'expliquer ce qu'est une carie dentaire et de déve- lopper les techniques de prévention appropriées. J'explique les problèmes dentaires associés à la nourriture, aux habitudes alimentaires positives ou négatives, ainsi qu'à d'autres domaines connexes. Je recommande également l'utilisation de fil dentaire mais son uti- lisation en France n'est pas encore fré- quente et il faudra du temps pour que cela devienne une habitude. Dès que j'ai l'opportunité de mieux connaître mon patient, j'émets des recommanda- tions aux parents et à leur(s) enfants(s). Il est essentiel que chacun m’écoute et comprenne. Lors du second rendez- vous, je répète et renforce en général mon premier discours, et je r éalise éventuellement de nouveaux contrôles de plaque. On demande souvent aux enfants de mieux se brosser les dents, d'améliorer leur technique de brossage mais ils ne comprennent pas toujours pourquoi. L’utilisation d’un révélateur de plaque dentaire aide considérable- ment l’enfant à visualiser les zones sur lesquelles il faut se concentrer. Pourquoi préférez-vous la prévention aux soins ? « Mieux vaut prévenir que guérir » ! Les actes de prévention sont simples et indolores, alors que les soins sont plus compliqués, plus longs, anxio- gènes et plus ou moins douloureux... Si j’aide mes patients à passer des rendez-vous d’urgence, aux rendez- vous de soins, puis des rendez-vous de soins à des rendez-vous de contrôle préventifs, j’estime que j’aurai rempli ma mission. Chaque jour, les patients contactent le cabinet et demandent un rendez-vous immédiat alors qu’on ne peut pas toujours qualifier ce rendez- vous d'urgence. Cela signifie que vous devez tout mettre en œuvre pour éviter d’avoir à traiter un enfant en urgence pour des soins de caries..Et c’est la pré- vention qui le permet. Le premier ren- dez-vous peut être considéré comme le début d'une bonne relation, et c’est pourquoi je prends le temps de recevoir mes patients tranquillement. Dès qu'ils comprennent ce que j'attends d'eux, nous pouvons chacun agir correcte- ment et entamer ensemble un travail préventif. Je rêve d'une population sans caries. Si la prévention est valorisée, la carie disparaîtra dans dix ans. Il est encore difficile pour un dentiste pédia- trique de proposer un traitement sans aucune notion de douleur ou de péni- bilité, de même que pour un enfant de comprendre pourquoi un traitement s'avère nécessaire. Il est donc essentiel de travailler en amont du soin ! Je suis convaincue que si vous adop- tez une attitude préventive dans chaque domaine de votre vie, vous pouvez éviter de nombreux problèmes. J'ai la grande chance d'exercer dans un quar- tier favorisé de Paris. Je peux inviter les patients à mieux prendre soin de leurs dents et les parents suivent mes recommandations. Si je devais prati- quer dans un quartier défavorisé, ce serait probablement plus compliqué. Vous devez adopter un état d'esprit particulier correspondant à ce que l'on vous demande de faire. Les jeunes pa- rents sont plus réceptifs aux conseils de prévention, alors que les plus anciens le sont moins, sauf lorsqu’ils ont eu eux- même de gros problèmes dentaires ! Je dirais que les parents doivent posséder un certain niveau d'éducation pour prendre à cœur l'hygiène bucco- den- taire, mais cela ne signifie pas que l’on ne puisse pas modifier ni améliorer ses habitudes. Ma patientèle comprend des personnes qui habitent le quartier mais aussi d’autres, qui acceptent de faire beaucoup de kilomètres pour se rendre à mon cabinet parce qu'ils apprécient Dr Dominique Rosenberg est dentiste pédiatrique à Paris depuis plus de 20 ans, spécialisée en soins dentaires pour enfants, dès l’âge de 6 mois jusqu’à 16 ans. (Photo : Dr D Rosenberg) ma façon de faire, ainsi que la manière dont je traite leurs enfants . C’est sans doute mon approche, différente de celle des omnipraticiens qu’ils apprécient. Pourquoi selon vous les tétines sont utiles à la dentisterie pédiatrique ? Les tétines ne sont pas à proprement parler « utiles » à la dentisterie pédia- trique, car le mieux est évidemment lorsqu’un enfant ne suce ni pouce, ni doigt, ni tétine ! Mais je pense que si l’enfant manifeste un besoin de succion, on peut lui proposer un « traitement dentaire préventif » qui peut débuter dès les premiersjours de la vie. C'est ainsi que j'ai découvert la sucette Curaprox Baby. Je souhaitais en apprendre davan- tage sur l'idée de proposer un traitement orthodontique précoce à mes patients. L'objectif principal de la tétine Curaprox Baby est d'empêcher le développement de béances et d’articulés croisés posté- rieurs, ce que j'encourage pleinement. Je suis convaincue que si vous l'utilisez dès la naissance et durant la première année de la vie de l'enfant, vous pourrez éviter des problèmes de positionnement dentaire. Cela ne veut pas dire que votre enfant ne devra pas subir de traitement orthodontique à l'âge adulte, mais vous l'aiderez à grandir. Il a été démontré que la tétine Curaprox Baby aide à modifier le positionnement de la langue et son action intra-buccale . Selon moi, il s'agit d'une nouvelle approche en prévention précoce en dentisterie pédiatrique. En général, les orthodontistes ne préfèrent pas entamer un traitement avant l'âge de 7 ou 8 ans, principalement pour des raisons de prise en charge par la sécu- rité sociale. Mais ce type de prévention précoce ne nécessite rien de particulier : il s’agit simplement de proposer un nouveau genre de tétine dite « bio-fonc- tionnelle » et de prévenir l’apparition de malocclusions. Quelle fut votre première réaction lorsque vous avez découvert la tétine ? J'ai immédiatement reconnu que sa conception semblait encourager un développement correct du palais et de la mâchoire, tout en garantissant une respiration optimale. Cette tétine sus- cite le plus grand intérêt car elle a été développée et conçue dans un objectif différent. Selon deux études suisses, sa conception a également permis de trai- ter des problèmes de respiration. L’ob- jectif de départ est bien évidemment de satisfaire l'instinct de succion. Mais si l'on peut combiner plaisir et correc- tion, c'est l'idéal ! J'invite chacun à lire l'article du Dr Herbert Pick et à jeter un coup d'œil aux quelques premières études de cas. Je suis certaine que les dentistes pédiatriques seront très inté- ressés par ce nouveau produit, qui fera sans doute l’objet de communications orales … peut-être à Paris ! Je vous remercie, Dr Rosenberg, pour cette interview. Quel instinct domine ma vie et ma pratique ? by Dental Tribune France GRENOBLE, France : Consultante en ressources humaines, Sonia Spelen a créé la structure Cohésion dentaire en 2004, organisme de formation professionnelle et de développement des compétences spécialisé au milieu dentaire. Associée à Roland Gillet, spécialiste en organisation clinique, ils accom- pagnent les cabinets dentaires pour optimiser leur travail d’équipe. Entourés d’une équipe de 27 inter- venants, ils animent des séminaires en France et à l’étranger sur les thèmes de la cohésion d’équipe, de la communi- cation verbale et non verbale, de la mé- diation, du management, de la forma- tion de commerciaux et de formateurs, de l’hypnose dentaire et accompagnent les dentistes et les orthodontistes dans leur recrutement. En se basant sur un outil puissant en décryptage des per- sonnalités, appelé Ennéagramme dont elle est la spécialiste, Sonia Spelen a la particularité d’obtenir des résultats efficaces instantanément dans ces dif- férents domaines d’expertise. Elle est l’auteure d’ouvrages spécialisés dont le livre « devenez des spécialistes au-delà de vos spécialités » et d’articles dans l’indépendentaire et le Dental Tribune. Nous la retrouverons régulièrement dans nos colonnes. Qu’entendons-nous par instinct ? La notion d’instinct n’est pas connue du grand public à la hauteur de l’impor- tance qu’il joue dans la vie de chacun. Nous n’avons pas idée de l’impact que l’instinct joue sur la construction de l’identité. Si nous l’avions appris plus jeune, cela aurait orienté bon nombre de nos choix et de nos associations. Quelle influence ont vos instincts sur vous ? Par exemple, votre apparence phy- sique épouse des codes inconscients conditionnés par votre instinct. Vos centres d’intérêt influencent vos sujets de conversation qui sont, eux aussi, gui- dés par vos instincts. Votre aisance à vous identifier à un niveau social plutôt qu’à un autre en est aussi la conséquence. Y a t ‘il plusieurs instincts ? L’instinct se décline en trois modes : l’instinct de survie, l’instinct relation- nel et l’instinct social. Parmi ces trois instincts, la plupart des gens n’en possède que deux, dont un prépondérant. Chacun a donc un instinct prédominant, un instinct moins développé et un instinct inhibé. L’instinct de survie (en lien avec le cerveau reptilien) : les personnes qui ont cet instinct prédominant apprécient la simplicité. Leur tenue vestimentaire est simple (vêtements confortables, amples, usés). Ils ont une estime d’eux même plus faibles que ceux des autres instincts. Ils ne savent pas et parfois ne souhaitent pas gagner bien leur vie et vivent dans des conditions plus modestes. Leur lan- gage peut être parfois familier. Ils ins- pirent pitié ou mépris sans autre raison que ce qu’ils dégagent. Leur préoccupa- tion principale est liée au fait de dormir et manger. L’instinct relationnel (en rapport avec le cerveau limbique) : les per- sonnes qui ont cet instinct plus déve- loppé (appelées les relationnelles) ont une gestuelle plus souple, ils sont plus ouverts et spontanés. Ils aiment parler de leur vie privée et de celle des autres. Leur couple occupe la 1ère place dans leur priorité et détermine leur bonheur. Ils aiment parler de ce qui leur génèrent des émotions et retiennent plus facile- ment les informations associées à une émotion. Ils portent des vêtements ajustés qui les mettent en valeur et montrent une forme d’ouverture rela- tionnelle. Ils inspirent la sympathie, la confiance, le désir ou une impression d’indiscrétion par manque de réserve. L’instinct social (en rapport avec le cortex cérébral) : les sociaux sont des personnes plus guindées. Ils sont stricts et fermés, mais inspirent confiance pro- fessionnellement. Tout semble leur être facile. Ils savent mieux que quiconque scinder leur vie personnelle de leur vie professionnelle. Ils affichent une élégance et un maintien qui impose l’admiration et le respect ou la jalousie. Leur souci principal est leur activité professionnelle. Ils parlent en utilisant des termes techniques avec des sigles et des abréviations. Ils aiment créer un réseau professionnel, partager des moments entre amis, échanger des in- formations rationnelles. Chaque indi- vidu ayant deux instincts, il cumule les aspects des deux et selon les moments passent d’un comportement à un autre. Quelle dentisterie pour quel instinct et quel intérêt représente pour vous, chirurgien-dentiste, le fait d’identifier vos instincts ? Lisez l’intégralité de l’article de Sonia Spelen dans le journal Dental Tribune France du mois de janvier 2017 dispo- nible en version numérique : E-paper Quelle dentisterie pour quel instinct et quel intérêt représente pour vous, chirurgien-dentiste, le fait d’identi- fier vos instincts ? Découvrez l’intégralité de l’article de Sonia Spelen dans le journal Dental Tribune France du mois de février 2017 disponible en version numérique : E-paper (Photo du haut : Shutterstock/G Rudy)

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