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today ADF Paris Nov. 23, 2016

conférence en direct ADF Paris 2016 · 23 novembre 29 „ Bien des notions ont évolué depuis les débuts de l’implantologie orale. La grande direction que suivent ces évolutions sont toujours sensi- blement les mêmes, la mise en œuvre de tech- niques cliniquement fiables qui « facilitent » les plans de traitement. La chirurgie guidée et l’imagerie en générale ont été une avancée ma- jeure, les dimensions, longueur (Fig. 1) et dia- mètre des implants, ainsi que les délais d’im- plantation en sont une autre (Fig.2). L’avul- sion-implantation immédiate raccourcie les dé- lais de traitements, les implants courts ou étroits évitent le recours aux greffes osseuses. Mais jusqu’où peut-on aller en maintenant des taux de succès élevés. En effet, l’obtention de l’ostéointégration n’est plus une finalité. La pé- rennité du résultat reste le facteur discriminant d’une implantologie de qualité. Le long terme, 20 ans, est un argument décisif pour le patient. Il faut bien garder à l’esprit que si l’implantolo- gie fait partie intégrante de l’arsenal thérapeu- tique la littérature montre que des taux simi- laires peuvent être obtenus pour les dents natu- relles à l’issu de traitements parodontaux asso- ciés à un programme de maintenance adapté. La prévalence croissante des péri-implantites est la conséquence de la pleine maturité des im- plants. Réduire la longueur et le diamètre des implants comme seules réponses au manque os- seux, sous-estimer la nécessité de la gencive ké- ratinisée attachée ainsi que le contexte paro- dontal sont des simplifications risquées qui mettent à mal la pérennité supposée des traite- ments implantaires sur le long terme. Trois séances en miroir dans lesquelles Patrick Lim- bour abordera la question des limites, plus courts, plus étroits, plus rapide, Hervé Buatois abordera l’importance de l’indication, des cri- tères biologiques et de la plus-value technique par rapport à l’outil biotechnologique en titane puis Thomas Fortin en duo avec Younes Laalou abordera la délicate prise en charge du syn- drome combiné, conséquence de la situation op- posant un maxillaire supérieur édenté à une mandibule avec des dents naturelles, avec ré- sorption de la partie antérieure de la crête al- véolaire maxillaire, résorption osseuse à la man- dibule sous les selles en extension des pro- thèses amovibles, éruption du bloc incisivo-ca- nin inférieur. Pour autant toutes ces notions font l’objet de réflexions particulières pour une catégorie grandissante de la population, la personne âgée, pour laquelle des particularités doivent être prises en compte. Ce sont d’abord les aspects médicaux : ces patients présentent parfois des pathologies qui contre-indiquent la pose d’im- plants ; ils sont souvent polymédiqués, et cer- tains médicaments peuvent poser problème (bis-phosphonates, antithrombotiques); ils pré- sentent fréquemment des hyposialies. Ensuite, les personnes âgées sont souvent confrontées à des situations économiques rarement compa- tibles avec le coût des traitements implantaires. Viennent enfin les aspects fonctionnels: la fai- blesse des mains et la dextérité réduite néces- sitent une adaptation de la prothèse au déclin fonctionnel des patients. La stratégie « back-off » permet alors d’accompagner ces patients en adaptant la gestion de leur reconstruction pro- thétiques. Jacques Henri Torres abordera cette question en rappelant les particularités biolo- giques des patients âgés, et les pièges à éviter chez eux en matière d’implantologie, comment élaborer des solutions simples et efficaces, adap- tées aussi bien à leur état fonctionnel et médical qu’à leur situation financière. Penser le plan de traitement de s’aurait faire oublier la mise en œuvre qui sans cesse évolue au fur et à mesure de notre progression sur la courbe d’apprentissage. La connaissance et la compréhension des causes des complications et des échecs sont primordiales pour une bonne pratique implantaire car, dans de nombreux cas, cela va nous permettre de les éviter. Sophie Veyre avec Franck Bonnet analyserons les dif- férentes erreurs susceptibles d’entrainer des complications chirurgicales (Fig. 3), des compli- cations prothétiques et mécaniques, des com- plications biologiques et des complications es- thétiques, plus subjectives mais essentielles de nos jours pour obtenir un succès thérapeu- tique. La majorité des complications, mal vécus par les patients et par les praticiens, peuvent être évitées en travaillant par étapes, avec précision et rigueur. Chaque patient présentant une situa- tion clinique spécifique, la compréhension des erreurs et le partage des échecs nous apportent de nombreuses réponses. Certaines de ces réponses sont dans le cabi- net qui aujourd’hui intègre pleinement l’outil numérique, diagnostique, chirurgical et prothé- tique. Eric Bonnet abordera l’imagerie Cone Beam pour d’accéder à la 3ème dimension et la nécessaire connaissance sémiologique que cela exige. Une journée complète est consacrée à la numérisation du cabinet, le fameux « work- flow ». Hervé Bouchet et Sébastien Felenc abor- deront les deux approches, « chair side » ou dé- portée. Le numérique est une réalité même si elle est complexe. Elle va de la prise de ren- dez-vous par internet, de la gestion du cabinet, jusqu’à la production de la prothèse, en passant par la prise d’empreinte. Elle peut intégrer des outils de production au cabinet, c’est l’approche la plus compacte, rapide, mais plus onéreuse ou déporter ces outils de production au laboratoire de prothèse de l’autre côté de la rue ou dans un autre pays. Après cette chirurgie en direct, mise en place d’un greffon par tunelisation (Fig. 4), Syl- vain Catros analysera les perspectives cliniques apportées par les greffes osseuses préparées sur mesure en amont de la chirurgie avec des résul- tats cliniques récents obtenus avec les allo- greffes et avec de nouveau biomatériaux syn- thétiques usinés sur mesure pour la reconstruc- tion osseuse. Cette séance permettra à l’omnipraticien et au praticien spécialisé en implantologie de se familiariser avec certains outils de conception et de fabrication assistée par ordinateur (CFAO), qui permettent de rendre les greffes osseuses allogéniques pré-implantaires plus simples et plus prédictibles. Les différentes étapes de la planification et de la réalisation chirurgicale se- ront détaillées afin de rendre cette méthode ac- cessible au plus grand nombre de praticiens. Programme implantologie et radiologie Penser long terme et progresser dans sa mise en œuvre – Thomas Fortin (Membre du comité scientifique du Congrès ADF 2016 en charge de l’Implantologie et Radiologie). UN DÉBAT B20 Implants courts, implants étroits, implan- tation immédiate : jusqu’où et pour quel résultat ? – Mercredi 23 novembre · 9h–10h30 – Responsable scientifique : Patrick Limbour UNE QUESTION B27 Patients au passé prothétique complexe : résorptions alvéolaires combinées aux égressions dentaires – Mercredi 23 novembre · 11h–12h – Responsable scientifique : Thomas Fortin UN POINT B36 Le CBCT : un outil formidable qu’il faut comprendre – Mercredi 23 novembre · 14h–17h – Responsable scientifique : Eric Bonnet DÉMONSTRATION TV EN DIRECT SUR PATIENT B44 Greffe et chirurgie assistée par ordina- teur : tunnelisation et blocs allogéniques – Mercredi 23 novembre · 14h–17h – Responsable scientifique : Sylvain Catros UNE QUESTION C66 Apprendre de ses complications en implantologie – Jeudi 24 novembre · 11h–12h – Responsable scientifique : Sophie Veyre-Goulet UN POINT C74 Les défis de l’implantologie chez la personne âgée – Jeudi 24 novembre · 14h–17h – Responsable scientifique : Jacques-Henri Torres UN DÉBAT D90 La gestion chirurgicale des tissus durs et mous au service du succès implantaire à long terme – Vendredi 25 novembre · 9h–10h30 Fig. 1 : Modelage gingival grâce à la prothèse provisoire transitoire dans le cadre d’une extraction-implantation immé- diate. (doc. P. Margossian) 1 Fig. 2 : Utilisation des implants ultra-courts. (doc. T. Fortin) Fig . 3 : Mise en place d’un greffon pré-usiné par tunéli- sation. Fig. 4 : Après augmentation du volume osseux une surveillance régulière est nécessaire. (doc. F. Bonnet) 2 3 4

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