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Dental Tribune Edition belge No.3, 2016

4 Août-septembre 2016 Dental Tribune édition belge extension à partir de l’occiput. Si vous conservez un patient demi assis, vous ne pourrez pas obtenir une distance de travail courte, votre patient se retrou- vera comme chez la plus part des prati- ciens à 50 cm, sa tête sur vos genoux, le dossier gênant vos cuisses, et vos cervi- cales ou lombaires trop fléchies. L’angle d’inclinaison des loupes : Il est parfois imposé par le fabricant, mais devrait être réglé sur mesure, car il dépend de la hauteur à laquelle vous positionnez votre patient. En montant ce dernier à 30cm de vos yeux comme il se doit, cet angle d’inclinaison sera plus faible que dans les modèles de loupes standard. Mais il est important de l’adapter car cela vous évitera de faire un effort pour baisser les yeux toute la journée. Selon les marques cet angle peut être réglé puis fixe, mais aussi modifié selon l’acte à effectuer au cours du soins. Quel grossissement ? Classiquement on recommande un grossissement d’environ x  2.5 pour l’omnipratique, ce qui est réalisé grâce à des systèmes Galiléens plus légers (Fig. 3). Au delà et jusqu’à x  5 à x  6 le système est de type Kepler (Fig. 4). Plus le grossissement est impor- tant plus la largeur et la profon- deur champ de vision se réduit. Le système Kepler est aussi plus lourd et plus encombrant avec un bras de levier plus important pour les cervi- L’installation du patient : Pour pouvoir monter votre patient à 30cm, en ayant un axe de vision accep- table, il faudra qu’il soit totalement allongé sur une table de soins dentaires ou un fauteuil permettant de le trans- former en table, et que sa tête soit en L’ergonomie avec des loupes cales. Il est donc à ré- server à des actes bien particuliers, et d’utili- sation ponctuelle. Les systèmes Galiléens sont plus légers et donc utilisables tout au long de la journée. Mais attention, d’après une étude de NEUHAUS K.M. et al en 2013, en fonc- tion des marques le grossissement annoncé peut être différent du grossissement mesuré. Le champ de vision peut paraître alors plus grand grâce à un grossissement plus faible qu’annoncé. Cela pourra convenir à certains, mais lors de votre choix il fau- dra comparer les dif- férentes loupes afin de trouver ce qui vous convient le mieux en termes de grossissement et de champ visuel, en fonction de votre activité et de vos préférences. Faut il des transfixées (TTL), des Flip-up, un casque ? La nécessité d’une correction op- tique peut être un critère détermi- nant pour le choix. Les Flip-up sont des systèmes relevables (Fig. 3 ou 4), pour les- quels la correction optique est gérée facilement en 1h par les opticiens. Par contre il est préférable d’utiliser une monture rigide et confortable, et d’éviter les montures de type sport. Toutes les Flip up ne sont pas beau- coup plus lourdes que les TTL, n’hé- sitez pas à comparer chaque marque. Les TTL sont des loupes qui tra- versent le verre de la monture, leur position est fixe, ce qui demande une mesure de la distance inter pupillaire, et fige l’angle d’inclinaison des loupes. Avec les TTL il est beaucoup plus long de refaire une correction optique, et passé 40 ans la presbytie augmente régulièrement jusqu’à la retraite. Elle sont donc peut être plutôt réservées aux praticiens les plus jeunes, sauf si vous êtes un inconditionnel des TTL, auquel cas il vous faudra vous en pas- ser régulièrement pendant 3 semaines pour refaire votre correction. Il existe cependant des clips de correction pour vision de près et intermédiaire, qui peuvent être changés à chaque évolu- tion de votre vue. Les TTL ont une lentille plus proche de l’œil que les flip-up, ce qui en théorie permet d’avoir un champ de vision plus large. Cependant encore une fois il faut comparer les différentes marques en testant dans les mêmes situations sur la même bouche, il peut y avoir des surprises. On recherche souvent la légèreté, mais il faut préférer le confort au ni- veau de l’élastique derrière la tête, les branches, le type appui en silicone pour le nez , etc… Les casques sont à utiliser si on préfère un appui sur la tête plutôt que sur le nez et les oreilles, et que l’on veut éviter les lunettes, mais il faudra de toutes façon des lunettes de protection. Ce système atteint ses limites avec le port de la charlotte. Il est surtout utile lorsqu’il y a plusieurs praticiens qui l’utilisent. Profondeur, largeur de champ et précision d’image: Certaines marques ont fait le choix de la précision de l’image, au détriment de la profondeur du champ (5  cm), d’autres ont fait le choix de privilégier la profondeur de champ (10 à 15 cm) au détriment de la précision. Ce deux notions paraissent difficiles à obtenir en même temps, les verres Zeiss aurait tendance à privilégier la précision et les verres Leïca la profon- deur de champ,comme c’est le cas pour les loupes 3MC concept ®. Profondeur et largeur de champ doivent être mesurés à distance de travail égale, en effet, cette largeur augmente si la distance focale est grande. Donc comparez, faites vos mesures avec des loupes qui ont la même distance focale. Ne vous lais- sez pas convaincre par une profon- deur de champ de 20 cm si elle est mesurée à 50 cm, alors que vous avez compris qu’il faut monter votre pa- tient à 30 cm de vos yeux. L’éclairage : Il est indispensable d’utiliser un éclairage LED avec les loupes. Le grossissement va diminuer la lumino- sité. Il faut qu’il soit placé au plus près de l’axe inter pupillaire afin d’éviter les défauts d’axes d’éclairage, et les zones d’ombre. Le faisceau lumineux va alors se réfléchir dans le miroir afin d’éclai- rer la zone qui est observée. L’ajout d’un filtre inactinique peut être utile pour éviter la polymérisation prématu- rée des composites. Le poids de l’éclairage souvent de 5  g est négligeable. Par contre la pré- sence d’un fil et d’une batterie externe est à prendre en compte. Il existe des modèles chez Orascoptic® avec batte- ries intégrées dans les branches, ce qui peut être intéressant si cela ne pose pas un problème de poids sur les oreilles. p1» 1a Fig. 1 a et b : Plus on monte le patient plus on relève la tête et le regard. | Fig. 2 : L’image virtuelle se trouve au double de la distance entre la dent et le miroir. 2 1b Fig. 3 : Loupes Galiléennes. | Fig. 4 : Loupes Kepler. 2 3

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