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today ADF Paris 27 November 2015

conférence en direct14 26 novembre · ADF Paris 2015 L’importance de la communication Le succès clinique en odontologie ne dé- pendpasuniquementdescompétencescli- niques du praticien qui réalise le traite- ment.D’abordparcequelechirurgien-den- tistenepeutplustravaillerseul:ilabesoin aumoinsd’unlaboratoiredeprothèse,d’as- sistantesauseindesoncabinetetdeconfrè- res spécialisés. Il est au cœur d’une équipe pluridisciplinaire dans laquelle la commu- nication est indispensable à la bonne coor- dinationdessoins.Ensuiteparcequelespa- tientsattendentdésormaisplusqueladéli- vrance de soins techniques conformes : ils exigentplusd’informations,plusd’explica- tions,ilscomparent,confrontentlesavis,ils veulent comprendre leur(s) problème(s) et leurs traitements avant de faire leur choix. Sans communication, le patient ne comp- rend ni sa pathologie, ni ses traitements. Sans communication, il peut douter des so- lutionsquiluisontproposées.Sanscommu- nication, il peut ne pas comprendre les mo- dalités, les conditions ou les difficultés de réalisation du traitement. Paradoxalement, depuis une dizaine d’années, la qualité technique des presta- tions de soins augmente très rapidement alorsquelaqualitéperçueparlespatients évolue beaucoup plus lentement. Le fossé entre la qualité réelle des soins et la qua- litéperçueparlepatients’accroit.Deplus, les patients, dans leur immense majorité, sonttrèssensiblesauxmédecinsquipren- nent le temps de leur donner des explica- tions compréhensibles sur leur état de santé. Comme l’a dit le Pr. Daniel Rozenc- weig : «Traiter correctement un patient ne suffitplus,ilfautaussiluiexpliquerletrai- tementetmettreenvaleurnosactes.Dece fait, la communication prend parfois plus de temps que le traitement lui même.» Il est donc indispensable de connaitre lesressortsd’unecommunicationefficace mais aussi savoir choir les outils les plus adaptés. La personnalisation de l’information Concernantlessoinsdentaires,ilexiste une multitude de moyens de communica- tion, plus ou moins complexes : dessins, schémas, modèles de démonstrations, at- las de traitements, vidéos ou logiciels in- formatiques dédiés… Pour faire son choix, le praticien doit considérer 3 paramètres : 1. Leniveaud’informationqu’illuiestpos- sible de délivrer, 2. Les possibilités de personnalisation de l’information, 3. Le coût et le temps passé. C’est le deuxième paramètre qui sem- ble bel et bien être le plus décisif. En effet, le patient est toujours plus réceptif à sa si- tuationpersonnelle,àcequisepassedans son propre corps, plus qu’à toute autre in- formation générale ou relative à d’autres individus. Il est toujours possible de lui faire manipuler un macro-modèle de dé- monstration ou bien de lui montrer des photos de cas similaires traités par vos soins, le patient aura toujours des difficul- tésàselesreprésenterdanssonproprecas et à imaginer le résultat qu’il lui est possi- ble d’espérer. Pour capter 100% de l’attention du pa- tient, le plus simple et le plus efficace est donc de prendre une photographie intra- buccale,delafaireapparaitresurunécran et de simuler, directement sur l’image, le traitement envisagé. Avant la révolution numérique, cela demandait de grandes compétenceseninformatique,deséquipe- mentslourdsetbeaucoupdetemps.Désor- mais, c’est très facile… La tablette numerique : outil polyvalent Depuisleurapparitionaudébutdesan- nées 2010, les tablettes numériques tacti- les ont envahi tous les aspects de notre quotidien. Leur design et leur utilisation intuitive captivent dès le plus jeune âge et grâce au développement des applications que l’on peut télécharger et installer à sa guise, leurs possibilités d’utilisation sont pratiquement infinies. Pour le chirurgien-dentiste, la tablette numérique s’inscrit dans cinq grands do- maines d’utilisation : 1. Explication du diagnostic et des op- tions thérapeutiques 2. Simulation virtuelle du résultat du traitement 3. Communication avec le laboratoire 4. Formation et information profes- sionnelle 5. Gestion « sans papier » du cabinet Explication du diagnostic et des options de traitement Pour que le patient accepte le plan de traitement qui lui est proposé, il faut qu’il en ait compris le principe et les modalités. Or, il est très difficile de vulgariser en quelques minutes de consultation des no- tions biologiques et techniques, parfois complexes, que le praticien a mis des an- néesàacquériretmaitriser.Deplus,ledia- logue est souvent perturbé par le fait que le praticien et le patient ne possèdent pas de langage commun. Le premier focalise sur les aspects techniques et utilise sou- vent le jargon professionnel. Le second se préoccupedeladouleuretducaractèrein- vasif de l’intervention et ne se représente paslevocabletechnique.Unecommunica- tion rapide et efficace suppose que les deuxinterlocuteurspossèdentunlangage commun. Les images et notre interaction avec la tablette numérique permettent de donner formeànosexplicationsetdecréerunlan- gagecommundontlesujetestlasantébuc- cale et la résolution optimale des patholo- gies du patient. Le gain de temps est énorme. (Figs. 1–3) Simulation virtuelle du résultat du traitement La visualisation du traitement est une étape supplémentaire vers l’acceptation etl’adhésiondupatient,surtoutsiletraite- ment concerne la zone esthétique. Il est bien sûr toujours possible de réaliser des empreintes d’étude, des wax-ups puis des mock-ups pour simuler transitoirement le résultatdetraitement.Maiscesétapesont uncoûtetonnesaitpassilepatientaccep- tera le traitement in fine. Grâce à la tablette et à ses applications, la modélisation personnalisée du projet thérapeutique est facile, rapide, efficace et précise. (Figs. 4–6) La modélisation virtuelle du projet es- thétique selon le concept DSD® (Digital Séance D81 – Utilisation desTablettes Numériques au Cabinet Dentaire. Utiliser l’iPad au cabinet dentaire Fig. 1, 2, 3 : Lors de l’exposé du diagnostic, le praticien peut instantanément dessiner à sa guise sur les photos cliniques prises sur le patient et ainsi mettre en évidence les pathologies dont il souffre. Fig. 4, 5, 6 : Après la mise en évidence des anomalies, le praticien peut simuler les corrections qui seront apportées par le traitement et permettre la visualisation du résultat. 1 32 4 65 132 465

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