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Dental Tribune Édition Française

dechoisirunflashestdevisiterunstandd’é- quipements dentaires. Le système d’éclairage le plus léger et le plus simple en photographie dentaire est probablement le flash DineCorp Ring&Point (Fig. 2). La tête du flash annu- laire et l’alimentation pèsent moitié moins que les flashes annulaires génériques. Tout en étant excellent pour illuminer les ré- gions postérieures de la cavité buccale, le DineCorp est le plus petit flash annulaire disponiblesurlemarché,contrairementau flashes annulaires génériques surdimen- sionnés. Le flash ponctuel qui lui est asso- cié, une caractéristique unique de ce sys- tème, permet de monter le flash en perma- nence sur l’appareil et de l’utiliser pour toutes les photographies, que ce soient des portraits (utilisation recommandée du flash ponctuel) ou des clichés dentaires (utilisation recommandée du flash annu- laire) (Fig. 3). Jargon technique « Ouverture » ou « f/stop » : cet impor- tant réglage contrôle la quantité (intensité) de lumière frappant le capteur. C’est en fait une ouverture ajustable dans l’objectif, au travers de laquelle passe la lumière (Fig. 4). La plage d’ouverture est déterminée par les valeurs f qui sont comprises entre environ f/2,8 et f/32 pour la plupart des appareils photographiques DSLR. Plus la valeur f est grande, plus l’ouverture de l’objectif est pe- tite. Le f/stop modifie la profondeur de champ. « Profondeur de champ » : elle cor- respond à la zone où l’image est nette. Contrairement à l’œil humain qui est capa- ble de voir tout objet avec netteté, les appa- reils photo ne possèdent pas ce luxe. La pro- fondeur de champ détermine dans quelle mesure l’image située en avant et en arrière des plans délimitant la zone de netteté ap- paraîtraplusoumoinsfloue.Laprofondeur de champ des photographies rapprochées est généralement réduite (quelques milli- mètres) et par conséquent la mise au point estdéterminantepourl’obtentiond’images nettes. La profondeur de champ varie inver- sement avec le diamètre de l’ouverture. Un objectif grand ouvert dont l’ouverture cor- respond à une valeur f/8 a une profondeur de champ réduite, alors que si la valeur diminue à f/22, presque toute la zone de l’avant à l’arrière sera très nette (Fig. 5).5 Réglages de l’exposition optimale L’obtention d’une exposition correcte est laquintessencedelaphotographie.5 L’expo- sition correspond à l’enregistrement de la lumière sur la surface sensible, c’est-à-dire le capteur numérique. La quantité (inten- sité) de lumière est contrôlée par le réglage de l’ouverture, alors que la sensibilité du capteur dépend du nombre ISO (Organi- sation internationale de normalisation) (décrit plus bas). Plus spécifiquement, l’exposition est la quantitédelumièrequivientfrapperlecap- teur pendant un intervalle de temps donné.2 Le temps est contrôlé par la vitesse d’obturation, mesurée en fractions de se- conde. La plupart des appareils photo contemporains sont équipés d’un réglage automatique de l’exposition, qui calcule la vitesse d’obturation après que l’ouverture a été réglée (en mode priorité de l’ouverture, indiquéeparAv)(Fig.6).Toutefois,laphoto- graphie dentaire requiert un certain point d’attention, qui est la garantie d’une pro- fondeur de champ suffisante. Ceci ne laisse pasd’autrechoixquedesélectionnerunpe- tit diamètre de l’ouverture, généralement f/22 pour tous les clichés dentaires.5 L’utili- sation d’une valeur f/8 pour la prise de por- traits sera suffisante.2 – Flash ponctuel : (1:15), f/8 pour les photos de portraits, – Flash annulaire : (1:3), f/22 pour les photos dentaires, notamment le sourire naturel, ainsi que les clichés pris avec un écarteur de lèvres et les vues occlusales, – Flash annulaire : (1:1,5), f/22 pour les photos dentaires, notamment les clichés rapprochés pris avec écarteur de lèvres. La photographie dentaire exige un petit diamètre de l’ouverture, soit f/22, de façon à obteniruneimagenetteduplusgrandnom- bre de dents possible, ou d’une surface im- portante de tissu mou. En théorie, pour ob- tenir une profondeur de champ plus lon- gue, on pourrait même envisager d’utiliser des ouvertures encore plus petites, f/32 par exemple, mais cette modalité détériore la qualité d’image en raison de la diffraction. Dès lors, le réglage de l’ouverture à une va- leur inférieure à f/22 diminuera sensible- ment la netteté de l’image sans gain signifi- catif de la profondeur de champ.5 La valeur ISO contrôle la photosensibilité de la puce, ou du capteur, de l’appareil photo. Plus la valeur ISO (par exemple, 100 ou 200) est petite, moins la puce sera sensi- ble, plus l’image sera nette et détaillée, et plus il faudra de lumière pour obtenir une qualité satisfaisante. Inversement, une va- leur ISO plus élevée nécessite moins de lu- mière, mais l’image obtenue contiendra du « bruit numérique » ou des « grains » ; en d’autres termes, elle sera moins nette. En photographie dentaire, la valeur ISO conseillée est 200. Par contre, le réglage ISO automatique n’est pas recommandé.2 Sileréglagedelacompensationdel’expo- sition de moins 1 est nécessaire sur les cli- chés dentaires pris avec les boîtiers Nikon (Fig. 7), ce peut être différent avec les appa- reils Canon (veuillez noter que la vitesse d’obturation réglée à 1/200 en mode ma- nuel est nécessaire avec les boîtiers Canon, tandis que les boîtiers Nikon règlent la vi- tesse d’obturation automatiquement) et autresappareilsphoto/flash.Vouspourriez avoirbesoind’unpeud’expériencepourdé- terminer la quantité de lumière appropriée pour obtenir l’exposition correcte en modi- fiant la compensation de l’exposition.6 La distance entre le flash et le sujet à photogra- phier influence également l’intensité lumi- neuse et suit la loi de l’inverse du carré. En termes simples, l’illumination est moins forte au fur et à mesure qu’elle s’éloigne de sa source car la zone à couvrir est plus vaste. Laloidel’inverseducarréestapplicablelors de la prise de clichés intra-oraux au moyen de miroirs. Dans ce cas, la lumière émise par les flashes doit parcourir une plus longue distance avant de pouvoir illuminer les dents,enraisondelaréflexionsurlasurface du miroir. Une compensation de l’exposi- tion est donc nécessaire (par exemple, moins 0,7) pour éviter des clichés sous-ex- posés.7 Une compensation de l’exposition peut également être requise (par exemple, moins 1,3) pour éviter une surexposition des clichés rapprochés, pris avec un écar- teur de lèvres. Toutefois, la compensation de l’exposition doit être réglée une seule fois pour toutes les prises. Balance des blancs : ce réglage ajuste l’ap- pareil photo de façon à obtenir une image dont les couleurs sont naturelles.2 Pour l’é- clairage du fash, la balance des blancs de vo- tre appareil photo devra être réglée de stan- dard à neutre. La seconde partie de cet article proposera un guide simple des réglages et des conseils pratiques sur la prise rapide et efficace de clichés photographiques esthétiques stan- dard.8 Note de la rédaction : un webinaire du Dr Grossettisur« Lefuturdelaphotographieen dentisterie cosmétique » pourra être vision- nésurnotresitewww.dtstudyclub.fr,aumois de janvier 2014. L’auteur remercie ses consoeurs et confrères du « Dentisterie Cosmétique – Study Group », association universitaire dont il est membre fondateur (plus d’info sur www.dentisterie-cosmetique.fr). 7Dental Tribune Édition Française | Mars 2015 PHOTOGRAPHIE Fig.4 Fig.5 Fig.6 Fig.7 DR FRANÇOIS GROSSETTI a obtenu son doctorat en chirurgie dentaire,de l’université ParisV,en 2006. Il est conférencier 2011 et membre affilié de l’Ameri- can Academy of Cosmetic Dentistry.Depuis 2011, il est le président pour la France de l’European Society of Cosmetic Dentistry (ESCD). Il exerce en pratique libérale en odontologie restauratrice et esthétique,sur Paris. Dr François Grossetti 18,rue de Magdebourg 75116 Paris France docteur.grossetti@dentiste-cosmetique.com www.dentiste-cosmetique.com

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