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Dental Tribune Édition Française

Dental Tribune Édition Française | Mars 20156 Cet article, qui comprendra 2 parties, a pour but de simplifier le jargon technique de la photographie numérique, et de pré- senterdesprotocolesquevouspourrezfaci- lement intégrer dans l’activité débordante de votre cabinet dentaire. Introductionàlaphoto- graphienumériquedentaire Envisagée sous l’angle professionnel, la médecine dentaire peut être une source de profonde satisfaction ou de pesante mono- tonie.Unefaçondetranscenderlecontente- ment est d’utiliser la photographie den- taire.1 C’est un merveilleux outil pour vous permettre d’apprécier ce qu’un traitement en cours peut permettre d’accomplir, valo- riser le clinicien que vous êtes ainsi que vo- tre patient, et contribuer à transformer vo- tre routine quotidienne en une véritable passion. Nous avons la chance exceptionnelle de vivre une époque où le matériel photogra- phique numérique a évolué à un niveau prodigieux. La possibilité de capturer d’in- nombrables images sur une carte mémoire flash haute capacité et de les visionner im- médiatement sur un écran à cristaux liqui- des (LCD), nous a libéré des contraintes de la pellicule et des tracas du laboratoire photo. Ce gain de temps engage à lui seul à franchir le pas vers la photographie numérique, de manière moins intimidante et plus aborda- ble que son aïeule argentique. C’est une technique amusante et si simple, que n’im- porte qui peut apprendre à faire de remar- quables photos moyennant une formation des plus modestes.2, 3 Je précise qu’il existe des appareils auto- matiques compacts qui, sans être des appa- reils dits « reflex » (DSLR ou Digital Single Lens Reflex en termes anglais), sont très uti- les pour la pratique quotidienne. Mais ces petits appareils photographiques ne conviennent malheureusement pas2 à la qualité d’image, présentée dans cet article en deux parties. C’est pourquoi la plus grande partie de l’exposé portera sur les DSLReflex. Cette première partie de l’article aborde spécifiquement la manière de simplifier la prise d’images numériques. Une fois que votre appareil sera réglé pour la prise de photographies numériques dentaires, très peu d’ajustements seront nécessaires pour réaliser tous les clichés des interventions chirurgicales et esthétiques, requis pour l’exercice de la profession. Système photographique L’appareil le plus polyvalent pour pren- dre des photographies dentaires et obtenir lesmeilleursrésultats,estsansaucundoute un système « reflex ». Un tel système fonc- tionne sur le principe de la visée et de la me- sure de l’exposition TTL (Through The Lens, terme anglais signifiant « à travers l’objec- tif »), et permet une mise au point et un ca- drageprécis.L’avantageprincipalduDSLRe- flex est la suppression de la parallaxe, c’est- à-dire de l’incidence du changement de po- sition de l’observateur sur ce qu’il perçoit, carleviseur,l’objectifetlecapteur(l’équiva- lent du film argentique) partagent tous le même axe optique. En d’autres termes, ce quel’onobservedansleviseurestidentique à ce qui est enregistré sur l’image capturée.4 L’objectif standard d’un appareil DSLRe- flex a une distance focale de 50 mm. Un ob- jectif dont la distance focale est plus courte, disons28 mm,offreunangledechampplus large et porte le nom d’objectif « grand an- gle » (pour photographier les paysages, par exemple), alors qu’un objectif de longue fo- cale est appelé téléobjectif (pour notam- ment prendre des photos d’événements sportifs, ou de la faune et de la flore). En ce qui concerne les clichés dentaires, un sys- tème de double objectif est nécessaire, d’une part pour la prise de portraits et d’au- trepart,pourlamiseaupointdephotosrap- prochées.Lechoixidéalestdoncunobjectif qui combine tout à la fois ces paramètres. C’est ce que l’on appelle un téléobjectif macro. Il me faut cependant faire une mise en garde au sujet des objectifs macros. De nombreux appareils compacts arborent la mention « macro » mais elle n’indique en fait que la possibilité d’une mise au point à courte distance. Un véritable appareil macroestcapabled’atteindreunrapportde reproductionde1:2ou1:1.Ungrossissement 1:1 est un rapport idéal et signifie que l’i- mage enregistrée par le capteur est aussi grande que l’objet réel. Pour les appareils DSLReflex 35 mm, une image 1:1 représente généralement quatre incisives maxillaires. Selon le fabricant et la disposition des piè- ces optiques dans le fût de l’objectif, les dis- tances focales des téléobjectifs macro va- rient de 50 mm à 105 mm. De nombreux capteurs sont plus petits que le format de film 35 mm, et c’est pourquoi ils ont un fac- teur multiplicatif, ou coefficient de conver- sion. Par exemple, un objectif de 100 mm monté sur un boîtier d’appareil photo 35 mm,« convertira »ladistancefocaleetse comporteracommeun150 mm,c’est-à-dire que le capteur a un coefficient de conver- sion de 1,5 (voir ci-dessous). Toutefois, cer- tains appareils photographiques haut de gamme, plus récents, sont équipés de cap- teurs plus grands et les objectifs ne nécessi- tent donc pas de coefficient de conversion.4 Il est difficile de recommander des fabri- cants ou des modèles d’appareils photo, car le marché évolue rapidement et de nou- veaux produits y sont introduits tous les ans,4 mais généralement, on recommande les appareils mono-objectif numériques (DSLR) Canon ou Nikon. Un boîtier DSLR de base (par exemple, Nikon D60) avec un ob- jectif macro de 100 mm (par exemple, ob- jectifSigmaDGMacrode105 mm)peutêtre acheté dans de nombreux magasins d’équi- pements photographiques ou en ligne ; et vous pouvez trouver un système qui pro- poseunboîtierd’appareilphotoetl’objectif pour moins de 700 euros environ. Réglages pour des résultats idéaux Étant donné que les appareils photo né- cessitent généralement un grossissement de 1,5 (conversion) pour le réglage du fût de l’objectif, le rapport de grossissement de l’objectif se rapproche de : – (1:15) pour les photos de portraits. – (1:3) pour les photos dentaires, notam- ment le sourire naturel, ainsi que les cli- chés pris avec un écarteur de lèvres et les vues occlusales. – (1:1,5) pour les photos dentaires, notam- ment les clichés rapprochés pris avec un écarteur de lèvres. Veuillez noter que ces rapports peuvent varier selon le capteur (avec un capteur plein format [24 x 36 mm]) et la dimension du visage du patient. Ceci ne pose cepen- dant pas de difficulté vu que les rapports sontgravésouimpriméssurlefûtdel’objec- tif (Fig. 1), et que seuls trois réglages doivent être pris en compte et modifiés pendant les prises (le protocole photo précis sera décrit dans la seconde partie de l’article).2 Système d’éclairage De nombreux praticiens choisissent un flash annulaire par commodité. Le flash an- nulairecréeunéclatlumineuxuniforme,ce qui est utile pour photographier les dents postérieures,leszonesd’accèsdifficileetles régions intra-orales au moyen de miroirs. Des flashes électroniques montés sur l’ap- pareil photo, sont disponibles dans nom- breusestaillesetformes.Lameilleurefaçon PHOTOGRAPHIE Photographienumériquedentaire (Partie1) Réglages de votre appareil photo et des systèmes d’éclairage Dr François Grossetti,France Fig.1 Fig.2 Fig.3

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