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Dental Tribune Édition Française

tion périostée, qui est perforée par l’é- coulement purulent, envahissant les parties molles, vers les espaces cellu- leux de la face et du cou. L’aspect peut faire craindre un processus tumoral pseudo inflammatoire et impose le re- coursauscannerouàl’IRMpourl’étude des parties molles. Lesformesmixtessontlesplusfréquentes à la mandibule: elles associent ostéolyse septiqueetfoyersd’ostéocondensationré- actionnelle, pouvant réaliser un aspect de dédifférenciation cortico-spongieuse (Fig. 6 et 9). Au maxillaire L’ostéolyse (Fig. 11 et 12) (domine le tableau d’ostéite aigüe ou subaigüe. Une ou plu- sieurs plages de déminéralisation s’éten- dantencartedegéographieleplussouvent au contact d’un foyer endo-parodontal, parfoissanscausedentairevisible.Lescor- ticales présentent plutôt un zone de lyse vestibulaire ou palatine que des trajets fis- tuleux plus rares et on n’a jamais décrit d’apposition périostée au maxillaire. L’Extension vers le sinus est due à l’amin- cissementpuisàladisparitionlocaliséedu « plancher » sinusien, à l’épaississement muqueux sinusien et se complique volon- tiers d’une sinusite aigüe secondaire. Les formes mixtes sont aussi possibles au maxillaire, mais sans apposition périos- tée. 2 : Formes chroniques : Elles sont le plus souvent condensantes et traduisent une activité ostéoblastique pré- dominante, en général d’évolution lente. L’ostéosclérose réactionnelle (Fig. 13 et 14) La plus fréquente ; c’est une réaction os- seuse à une infection de voisinage, granu- lome le plus souvent ou parfois alvéolyse d’origine parodontale, témoignant d’une infection peu agressive, évoluant sur un mode chronique. L’ostéite condensante ou éburnante (Fig.15et16)C’estl’ostéomyélitechronique, témoignant comme la précédente d’une infection peu agressive, évoluant à bas bruit, se traduisant, – parfois après une phase d’ostéolyse avec ou sans réaction périostée, pouvant pas- ser inaperçue, 33Radiologie Tribune Édition Française | Janvier 2015 RADIOLOGIE Fig.6: Ostéite de forme mixte sur fracture de 46 (flèche jaune).Ostéolyse du spongieux (flèches rouges) et des corticales (flèches bleues) et condensation réactionnelle (flèche bleue). Fig.7: Lacune apicale,fistulisant.Apposition périostée modérée (flèche large).Foramen triple et canal mandibu- laire double. Fig.8: Lacune alvéolaire large centrée par 36,d'allure purulente (bulles inter-proximales 36-37). Fig.9: Forme mixte d'ostéite subaigüe.Dédifférenciation cortico-spongieuse (flèches bleues).Lacune de Stafne (flèche jaune). Fig.10:Trismus.Apposition très marquée (flèches rouges) 18 mois après extraction de 38.Limitation de l'apposition après 6 semaines d'antibiotiques (flèches jaunes). 6 7 8 9 10 Fig.11: Ostéite lytique du maxillaire.Lacune extensive centrée par 23. Fig.12: Ostéite iatrogène du maxillaire.Lacune autour de trois implants. Fig.13: Ostéosclérose réactionnelle localisée autour de 36,siège d'un granulome. Fig.14: Ostéosclérose réactionnelle autour de 46,siège d'une alvéo- lyse inter-radiculaire (flèche jaune). Fig.15: Ostéomyélite chronique.Plage d'ostéosclérose étendue en tache d'huile aux régions dentaires adjacentes. Fig.16: Ostéomyélite chronique.Fistule verticale en lingual (flèche jaune). Fig.17: Ostéomyélite chronique ou ostéosclérose réactionnelle. Plage d'ostéosclérose étendue autour de foyers apicaux multiples. Fig.18: Ostéosclérose cicatricielle. 14 15 16 11 12 13 17 18 678 910 141516 111213 1718

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