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Dental Tribune Édition Française

pour maîtriser le gonflement et l’inflam- mation. On peut s’attendre à un soulage- mentdeladouleurpostopératoireetàune meilleure cicatrisation. Stomatite aphteuse Danslapriseenchargedesaphtes,lathé- rapie laser peut être recommandée pour son effet analgésique et la cicatrisation plus rapide. La dose utilisée pour le traite- ment de l’herpès et des aphtes est similaire : 2 J/cm2 appliquée en quasi contact, avec répétition du traitement le jour suivant. Mucosite La mucosite est fréquente chez les pa- tients qui subissent une radiothérapie ou une chimiothérapie. Cette inflammation des muqueuses est douloureuse et peut contraindre l’oncologue à réduire la dose ou le nombre de séances de traitement. Il a étédémontréquelalumièrelaserrougedi- minuelagravitédelamucositeetpeutêtre utilisée à des fins prophylactiques avant la thérapie. Névralgie essentielle du trijumeau Il a été rapporté que la photothérapie la- ser produit un effet analgésique sur une névralgie essentielle du trijumeau. Selon les résultats des études, la thérapie à basse puissance soulagera très probablement la douleur des patients traités, dès la fin de la première année. Dysfonctionnement de l’appareil manducateur La thérapie laser est parfaitement indi- quée pour les troubles de l’articulation temporo-mandibulaire. Dans les formes arthrogènes, le traitement cible la zone ar- ticulaire, dans les formes myogènes, il ci- ble les points d’insertion musculaire et les points gâchettes. La thérapie laser doit toujours être utilisée concomitamment avec un traitement conventionnel, mais elle en améliore le résultat. En cas de dou- leur de l’articulation temporo-mandibu- laire, la biostimulation des muscles man- ducateurs, dont le muscle masséter, est ef- ficace pour soulager la douleur, spéciale- ment dans les situations de blocage aigu. Parodontite L’utilisation de la thérapie laser contri- bue à atténuer les symptômes et les signes de parodontite. L’effet anti-inflammatoire ralentit ou arrête la détérioration des tis- sus parodontaux et réduit le gonflement, ce qui favorise l’hygiène dans le cadre d’un détartrage, d’un surfaçage radiculaire, d’uncuretageoud’untraitementchirurgi- cal.Parconséquent,onobserveuneaccélé- ration de la cicatrisation et un soulage- ment des désagréments postopératoires. La thérapie laser chez les patients atteints de pathologies médicales Stimulateur cardiaque Étant donné que les stimulateurs car- diaquessontdesdispositifsélectroniques, constitués de métal, ils ne sont aucune- ment affectés par la lumière. La présence d’un stimulateur cardiaque ne doit donc pas être considérée comme une contre-in- dication absolue de la thérapie laser de bassepuissance,chezlespatientsporteurs d’un tel dispositif. Cancer La photothérapie laser peut représenter un traitement palliatif chez les patients cancéreux. La PTL est une solution viable pour apporter un soulagement de la dou- leur et une stimulation générale chez ces patients. Épilepsie La lumière visible pulsée, particulière- ment à des fréquences d’impulsion de l’or- dre de 5 à 10 Hz peut provoquer des crises épileptiques. C’est pourquoi la prudence s’impose lors de l’utilisation de dispositifs émettant une lumière visible pulsée. Il est cependant rare que les lasers thérapeu- tiques émettent ce type de rayonnement. Conclusion Il a été démontré que la photothérapie laser accélère la cicatrisation des plaies et soulage la douleur en stimulant les phosphorylations oxydatives dans les mi- tochondries et en modulant les réponses inflammatoires. L’amélioration des fonc- tions métaboliques cellulaires observée après la thérapie laser, résulte de l’activa- tiondesphotorécepteursdanslachaînede transport d’électrons des mitochondries. En raison de ses nombreux avantages, la thérapie laser est de plus en plus considé- rée comme une modalité de traitement ir- remplaçabledanslapratiquedentairemo- derne. Notedelarédaction:cetarticleestparudans la version anglaise de laser, numéro 4/2013. ©Pixel Embargo Fig.2 : Embout de biostimulation utilisé pour le traitement intrabuccal. Figs.3a–c : Hémostase par laser (a),après une première séance de thérapie laser (b),après une semaine (c). Figs.4a–b : Biostimulation (ATM) – par thérapie laser de haute puissance (a),biostimulation extrabuccale (ATM) – au moyen d’une pièce-à-main de biostimulation (b). DR.KIRPA JOHAR Directeur de Laser Dentistry Research And Review Bangalore,Inde 2 3a 3b 3c 4a 4b 45Laser Tribune Édition Française | Octobre 2014 CAS CLINIQUE

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