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Dental Tribune Study Club Le magazine de formation continue dentaire

I CAD/CAM _ cone beam _l’irradiation est contrôlable par optimisation, protocole « low dose » et surtout le caractère multichamps de la plupart des nouveaux modèles allant de 5 ou 6 cm à 15 et jusqu’à 30 cm. _Enfin, les modèles verticaux sont parfois asso- ciés à un panoramique (SCANORA® 3Dx) voire à un télécrâne (Vatech). La plupart de ces appareils proposent le choix de champs multiples, avec voxels de taille variable et deux types de résolution par champ : _résolution standard ou basse (voxels de 200 à 300 μm), à relativement faible dose, pour les moyens et grands champs ; _résolution haute (voxels de 125 à 160 μm) à plus forte dose, pour les petits et moyens champs, autorisant pour certains les reconstructions secondaires en Ultra-Haute Résolution à voxels de 70 à 80 μm (Newtom VGi et 5G et Morita Accuitomo). Enfin, certains appareils comportent un pa- noramique « embarqué », idéalement sur capteur différent de celui du cone beam, voire un module de téléradiographie à distance réduite (en règle 1,5 m). _Indications du cone beam en odontostomatologie Technique d’imagerie de référence en odonto- stomatologie, le cone beam est indiqué dans la plupartdescasoùuneimagerietridimensionnelle s’impose : _implantologie ; _dents de sagesse posant un problème anato- mique avant extraction ; _pathologie orthodontique et malformative im- posant une imagerie 3D (inclusions, agénésies, dent surnuméraire, fentes, dysmorphies…) ; _traumatismes dento-alvéolaires ou maxillaires en dehors des traumatismes graves de la face, indiquant plutôt un scanner ; _pathologie endodontique (anatomie canalaire, lésions d’origine endodontique : leurs causes, leurs rapports et conséquences, fêlures…) ; _pathologie parodontale ; _images claires et denses des maxillaires (dia- gnosticetbilan)incluantlapathologietumorale et kystique intra-osseuse ; _sinusites d’origine dentaire ou implantaire et pathologie des sinus en général ; _pathologie osseuse des ATM. D’autres indications sont déjà proposées, telle l’étude des rochers (oreilles moyennes) en ORL, des articulations des membres… _Conclusion Le cone beam suffit donc au diagnostic dans la majorité des cas en implantologie et en pa- thologie dento-maxillo-faciale, du fait de sa spécificité pour l’étude des tissus durs que repré- sente le complexe dento-alvéolaire. Le scanner reste cependant incontournable dans l’explora- tion des parties molles et dans tous les cas où une mesure de densité est nécessaire, ainsi qu’en pathologie tumorale et kystique envahis- sant les parties molles et dans les traumatismes complexes et lorsque des artéfacts cinétiques rendent impossible l’interprétation d’un cone beam. Enfin, la multiplication des appareils cone beam dans les cabinets dentaires devrait être soumise à une maîtrise codifiée de son usage, afin d’éviter les abus de l’autoprescription qui pourraient se traduire par une augmentation significative de l’irradiation de la population en pratique médicale._ 52 I Le magazine 2_2014 Dr Norbert Bellaïche est médecin radiologue, diplômé de radiologie maxillo-faciale et d’IRM, chargé de cours des Universités ParisVI,ParisXII,d’Evry et d’Angers.Il est ancien attaché des hôpitaux de Paris. Centre de Radiologie Dentaire Numérisée 9 rue de Montalembert 75007 Paris,France norbertbellaiche@conebeamparis.com www.conebeamparis.com Le magazine _l’auteur

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