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Dental Tribune Study Club Le magazine de formation continue dentaire

implants _ utilisation du laser en implantologie I En première remarque, on doit différencier que lesatteintesinflammatoiresimplantairessontdansce cas irréversibles avec des pertes osseuses. En seconde remarque, il faut déterminer de manière exhaustive, les étiologies possibles, liées aux échecs implantaires, de manière à établir avec efficacité la stratégie thé- rapeutique à sélectionner, pour espérer réobtenir une réostéo-intégrationdesimplantsatteints. Sur le plan clinique, la péri-implantite est l’échec de l’ostéo-intégration, caractérisé en dernier stade par une mobilité de l’implant (Esposito et al., 1998). Un implant présentant une péri-implantite, peut être stablecliniquement,maisestcaractériséparuneperte osseuse périphérique de classe (I ou II), et par la for- mationd’unepoche(ZablotskyetKwan,1994). On se doit de rappeler que la rugosité de surface de l’implant joue un rôle majeur dans le processus de co- lonisationbactérienne:lesimplantsàsurfacerugueuse ont une plus grande prévalence de péri-implantites (J.Clin.Periodontol.2008).Demêmequelesantécédents de parodontite chez les patients sont des prédisposi- tionsàdespéri-implantites(I.K.Karoussisetal.,2003): _Patients à antécédents de parodontite chronique (incidence28,6%). _Patientsindemnesdeparodontite(incidence5,8%). Les résorptions osseuses peuvent être sévères et différentes propositions thérapeutiques de ces péri- implantites ont été présentées, du traitement a mi- nima par simple décontamination et désinfection, aux traitements complexes avec curetage et antibio- thérapieassociée. Toutes ces méthodes copiées sur celles utilisées dans le traitement des parodontites, n’ont pas permis de réostéointégration complète. Les résultats sont souvent aléatoires. La régénération osseuse guidée a étéutilisée.Maislespreuvesd’uneréostéointégration n’ontpasétéétablies. Le cahier des charges du traitement des péri- implantitesdoitsatisfaireà: _L’éliminationcomplètedescontaminantsdesurface. _La non-modification de la surface initiale de l’im- plant. _Lerétablissementdelacompositionatomiqueinitiale deTiO2. En aucun cas le traitement ne doit perturber ou contrarier une possible cicatrisation tissulaire. Une réostéo-intégration est espérée après le traitement. (Renvert S. et al., 2009). Les lasers peuvent ils contri- buer à des solutions plus fiables dans ces théra- peutiques? _Le traitement non chirurgical des péri-implantites L’élimination de la plaque bactérienne a été recom- mandée par des thérapies mécaniques et chimiques : débridementnon-chirurgicaldelalésion;antiseptiques locauxet/ousystémiques,ensuivantlesmêmesprinci- pesquepourletraitementdesparodontites(MombelliA. et al.,1997, Ericsson I. et al., 1996). Mais le traitement mécanique seul à l’aide de curettes et/ou d’ultra sons, n’apasétéassezefficace(KotsovilisS.etal.,2008). Parfoisl’adjonctiond’untraitementchimiquelocal ou systémique par antiseptique (CHX 0,2 %, Iode, H2O2), antibiotique (ornidazole, amoxicilline + acide clavulanique, tétracycline, doxycycline, minocycline), peut améliorer les résultats (Lindhe J. et al., 2008. Renvert S. et al., 2008), mais le contrôle de plaque demeurepermanent,tousles3mois,pourlespatients avecdesantécédentsdeparodontite. _Le traitement chirurgical des péri-implantites La chirurgie doit être réalisée, après l’élimination de l’inflammation ; après l’arrêt de la progression de l’infection. Le but est de réaliser une chirurgie d’accès parlambeaud’assainissement,suivied’unedécontami- nation de surface. Mais cette solution est insuffisante. On peut pratiquer une gingivectomie pour réduire la profondeur de la poche, voire pratiquer un fraisage et un polissage des spires exposées de l’implant (Bercy P., Tenenbaum H., 1996. Romeo E. et al., 2007). On peut tenterunerégénérationosseuseguidéepourremplirle défautosseuxparGreffeOsseusedecomblement(BG), Régénération Osseuse Guidée (GBR), en sélectionnant différentsmatériauxdegreffe:osautogène,biomaté- riaux, qui seront mis au contact de la surface de l’im- plant. Dans la plupart des cas, on obtient une amélio- rationdelasituationclinique(ClaffeyN.etal.,2008). Fig. 2_Traitement d’une péri- implantite à l’aide d’un laser Er:YAG, par technique à ciel ouvert. Cicatrisation à 20 jours. Le magazine 2_2014 I 37 Fig. 2

Vue générale