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DT Study Club - Le magazine de formation continue dentaire

implants _ gestion des coûts I Le magazine 1_2014 I 07 le sentiment général penche dans le sens d’une plus forte demande du public, et d’une obligation du chirurgien-dentistedeproposeruntraitementàunprix inférieur. En Italie, on dénombre plus de 300 systèmes im- plantaires différents (l’estimation n’est probablement pas précise vu la difficulté de comptabiliser les copies de copies). Ces systèmes détiennent généralement la certification nécessaire à la mise sur le marché, mais seule une petite proportion est étayée par des preuves scientifiques,issuesd’étudesbienconçuesetconduites pardesorganismesderechercheindépendants,quiat- testentleurefficacitéclinique,surtoutsurlelongterme et grâce à un suivi approprié. Ce sont toutes ces consi- dérations qui, avec le manque de valeurs de référence concernant la qualité, ont conduit la société italienne d’implantologie ostéointégrée, à organiser le forum de laqualitéenimplantologie,tenuàVéroneentrele15et le 17 novembre 2008, et regroupant un grand nombre de spécialistes qui ont analysé les divers aspects qua- litatifsenimplantologie. Le choix par le professionnel d’un système implan- taireadaptéàlademande,estvivementressenticomme uneoptimisationdescoûts,lorsquel’onchercheàaug- menterlesprofitssanspourautantaffecterlaqualitédu travail fourni. Pierluigi La Porta l’a parfaitement décrit danslecadreduforumdelaqualitéenimplantologie:4 La responsabilité professionnelle requiert de l’homme de métier, qu’il maîtrise l'ensemble des fac- teursdeproduction,endéployanttouslesmoyensutiles pour mesurer la qualité de son travail, les résultats qui en découlent, et les instruments utilisés pour atteindre l’objectif visé. De plus, l’asymétrie des informations qui caractérisent la relation médecin-patient est bien connue dans le monde médical, où les patients s’en remettentauxdécisionsduprestatairedesoin,pourré- soudre leur problème de santé. Ce transfert de respon- sabilité dénote essentiellement l’incapacité du patient de décider de ce qui est réellement bon de faire dans cettesituation,mêmes’ilaétébieninformé.Sesattentes résident dans la solution du problème et il ne prête que rarement attention à la manière de le résoudre, ou auxmoyensutiliséspourlerésoudre,sibienquelepro- fessionnel est l’unique responsable. La jurisprudence stipule que le médecin a la responsabilité « d’agir en bon père de famille » lorsqu’il est le seul à décider pour son patient. Il lui faut donc être certain que la qualité « Le chirurgien-dentiste ? Un mécanicien qui a changé les pièces de votre voiture, mais n’étant pas un technicien, vous ne savez jamais si ça grippe ou pas. » Photo: Dmitriy Shironosov SCF0114_06-11_Labanca 07.03.14 11:37 Seite 2