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DT Study Club - Le magazine de formation continue dentaire

implants _ interview I la parole à 43 conférenciers qui auront 20 minutes pour aller à l’essentiel sur les nouvelles technolo- gies. Cliniciens, prothésistes, chercheurs ont pour mission de présenter leurs travaux, dont certains viennent de faire l’objet de nouveaux brevets d’invention. Le comité scientifique a retenu les intervenants qui traitent de sujets allant dans le sens d’une réelle amélioration, en permettant une implanto- logie mieux sécurisée, applicable au plus grand nombre de patients. Certains conférenciers de réputation mondiale comme Carl Misch (États-Unis), Patrick Palacci (France), Ady Palti (Allemagne), Jean-Paul Rocca (France), Itzhak Binderman (Israël) sont auteurs de nombreusespublicationsetouvrages.Ilspossèdent une expérience en recherche clinique considérable, capable d’éclairer l’auditoire sur les vrais progrès issus des nouvelles technologies. Philippe Leclercq, bien connu du monde de l’implantologie, débattra de façon critique sur ce sujet, avec des exemples cliniques concrets sans « Photoshop ». _Merci, je vois en effet que nous allons avoir le plaisir et l’honneur d’entendre des confrères dont lesnomsprestigieuxàeuxseulsnousdonnentenvie de partager leurs connaissances. Le magazine vous remercie pour ces quelques instants que vous nous avez accordés, mais je ne vous lâcherai pas sans vous poser une dernière ques- tion. Quelles sont, selon vous, les dernières avancées en matière d’implantologie ? Nous avons vu que les techniques numériques et la planification avec la CFAO prenaient de plus en plus d’importance, lesbiomatériauxetlestechniqueschirurgicalesont encoreévolué,allez,dites-nousquelleinnovationvous a le plus émerveillée en préparant le programme de ce congrès, ou plutôt, pour ne pas vous mettre endifficulté,cellesquivousontleplussurpris? Mon premier « métier », avant mes études uni- versitaires, était apprenti prothésiste dentaire. Dans le laboratoire de mon père, j’ai appris à mode- ler, sculpter, couler, souder de façon artisanale. Aujourd’hui, quand je constate la précision et la passivité des armatures obtenues par décolletage cinq axes, il est évident que le monde a vraiment changé. Prototypage rapide, sintering, robotique, CFAO sont autant de pistes de développement. Au plan biologique, les nouvelles approches d’amélioration du futur site osseux à implanter, par des méthodes autologues minimales invasives et complètementinnovantes,notammentparl’activa- tion des propres cellules souches des patients avec les ostéotenseurs matriciels, sont des avancées qui sécurisentetsimplifientlamiseenplacedesracines artificielles. Une équipe russo-israélienne présen- tera l’utilisation de la biodentine autologue comme nouveau matériau de comblement osseux, avec des résultats étonnants. L’apparition de nouveaux biomatériaux comme le PEEK dans les bridges et les faux moignons, mais aussi les implants eux-mêmes fait débat, notam- ment sur le plan des limites mécaniques et des indications. _Encore une toute dernière question. On parle beaucoup du laser Er:Yag, des thérapies géniques et des nanotechnologies, pensez-vous qu’elles ont un avenir proche dans notre discipline, et plus précisémentlesbio-imprimantes3D? Le laser avec les tous derniers protocoles au niveau des péri-implantites sera développé par Jean-Paul Rocca, qui dirige le DU des technologies laser à l’Université de Nice-Sophia Antipolis. Mon- dialement reconnu dans cette discipline, Jean-Paul Rocca est régulièrement appelé à donner des cours dans les plus grandes universités. La pratique des thérapies géniques, des bio-imprimantes 3D reste limitée à quelques équipes de pointe qui travaillent en laboratoire, essentiellement sur l’animal. On est loin d’une utilisation routinière chez l’humain, mais les choses vont très vite car les progrès sont réalisés au plan planétaire et ils sont rapides. _Je vous remercie encore une fois Dr Scortecci d’avoir bien voulu nous accorder du temps pour répondre à ces questions et nous sommes impa- tients de découvrir ce congrès qui sera sans aucun douteunsuccèsàl’échointernational._ Le magazine 1_2014 I 17 SCF0114_16-17_Scortecci 07.03.14 11:38 Seite 2