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CAD/CAM Le magazine international de la dentisterie numérique

30 I I spécial _ science et pratique _Le corps humain contient plus de 200 types différents de cellules, organisées en tissus et organes, qui effectuent toutes les tâches nécessaires au main- tien de la viabilité du système, notamment la reproduction. Dans les tissus sains adultes, la taille de la population cellulaire est la résultante d’un équilibre subtil entre la prolifération, la différenciation et la mort des cellules. Après une lésion tissu- laire, les cellules commencent à proliférer pour réparer les dommages. Pour y parvenir, les cellules quiescentes (c’est-à-dire les cellules dormantes) du tissu, se multi- plient ou des cellules souches sont activées et se dif- férencient pour produire le type cellulaire adéquat et nécessaire, à la réparation du tissu lésé. Les recherches sur les cellules souches visent à comprendre le mé- canisme du maintien et de la réparation des tissus à l’âge adulte, ainsi que la dérivation du très grand nombredetypescellulairesdesembryonshumains. On sait depuis longtemps que les tissus peuvent se différencier en de nombreux types cellulaires. On sait également que dans certains tissus tels que le sang, la peauetlamuqueusegastrique,lescellulesdifférenciées ont une demi-vie très courte et sont incapables de se renouveler elles-mêmes. Ainsi s’est dégagée l’idée que lemaintiendecertainstissuspourraitêtreassuréparles cellulessouches,définiescommedescellulescapables, dans une énorme proportion, de produire des copies d’elles-mêmes (autorenouvellement), et parallèlement de générer des cellules filles susceptibles de se dif- férencier. Ces cellules filles, que l’on dénomme aussi cellules souches adultes, ne donneront naissance qu’à des lignées cellulaires spécifiques, des tissus où elles setrouvent(Fig.1). Il est non seulement possible d’isoler les cellules souches des tissus adultes et embryonnaires, mais il CAD/CAM 1_2014 Fig. 1_Cellule souche évoluant vers un autorenouvellement ou une voie de différenciation. Fig. 2_Différents tissus issus de cellules souches mésenchymateuses. Fig. 3_La diversité de types cellulaires présents dans la moelle osseuse. Fig. 4a_Point de la piqûre d’aiguille pour accéder à l’espace médullaire au niveau de l’os iliaque. Fig. 4b_L’aiguille à l’intérieur de la moelle osseuse. Fig. 5a_Greffon osseux prélevé au niveau du menton. Fig. 5b_Greffon osseux prélevé au niveau de l’angle de la mandibule (ramus ou branche montante de la mandibule). Fig. 5c_Greffon osseux prélevé au niveau du crâne (voûte crânienne). Fig. 5d_Greffon osseux prélevé au niveau de la jambe (tibia ou péroné). Fig. 5e_Greffon osseux prélevé au niveau de l’os coxal (os iliaque). Fig. 6_Une lésion intra-osseuse critique, induite dans le crâne d’un lapin. Fig. 7_Culture primaire de cellules souches adultes mésenchymateuses Cellules souches en implantologie Auteur_ Dr André Antonio Pelegrine, Brésil Fig. 1 Fig. 4bFig. 4a Fig. 3Fig. 2 CAF0114_30-33_Pelegrine 06.03.14 13:58 Seite 1