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Dental Tribune Édition Française

Leligamentparodontal(LAD)estleliennatu- rel entre la racine de la dent, l’os alvéolaire et la gencive. Il a plusieurs caractéristiques biomé- caniquesquelesimplantsostéo-intégrésn’ont pas. Par exemple, sa souplesse donne un effet d’amortissementquiprotègel’émaildeschocs occlusaux. Le LAD permet aussi d’éviter une surcharge,enrépartissantlapressionmastica- toire sur différents groupes de dents. Lors- qu’unesurchargeseproduit,saproprioception bloque l’action musculaire par réflexe neuro- nal. Les cellules parodontales possèdent les meilleurescapacitéspourleremodelagetissu- laire physiologique, de toutes les cellules du tissu structurel. Cette caractéristique est im- portante pour adapter la position des dents continuellement au cours de la croissance, ou lors d’un traitement orthodontique, ainsi que pour la compensation de l’usure occlusale et proximale de l’émail tout au long de la vie. Des étudeshistologiquessurledéplacementortho- dontique et la transplantation de la dent, ont démontréledynamismebiologiqueduLAD.Le tissupeutêtredétruitetreconstruitentroisse- maines.Latransplantationdesdentsavecdou- ble stimulation LAD, est l’un des meilleurs exemplesdesacapacitédeguérison.Quatorze jours avant la transplantation, la dent du don- neur est extraite et replantée immédiatement dans son alvéole d’origine. Ce traumatisme dé- libérédéclencheunprocessusdeguérisondans leLAD,quicomprendlaproliférationetladiffé- renciation cellulaire. La culture cellulaire in vivo atteint son pic d’activité après 14 jours, après quoi la transplantation de la dent peut être réalisée avec des millions de cellules en pleineactivité,attachéesàsaracinepardenou- vellesfibresdeSharpey. Letauxderéussitedelatransplantationdela dent avec une double stimulation LAD, est de 95% après dix ans. Les cellules activées offrent une grande capacité à l’os de se régénérer et d’obtenir une bonne attache gingivale autour deladenttransplantée.Cetteinterventionchi- rurgicaleremplittouslescritèresd’unebio-in- géniérie tissulaire satisfaisante. À l’aide de ce modèle, avec ses critères biologiques et cli- niques,nouspensonsqu’ilestmaintenantpos- sible d’obtenir une culture de cellules sembla- blesautourd’uneracineartificielle,enutilisant les techniques de bio-ingéniérie tissulaire. Ces cellulessontaussifacilesàpréleveràpartirdela surface de la racine d’une dent fragilisée et ex- traite, qu’in vitro. Les cellules utilisées sont autologues et chaque implant, avec sa propre populationcellulaire,estpréparédansunlabo- ratoire. Quatre semaines environ sont néces- saires pour cultiver la cellule et pour qu’elle se développe et permette à l’alvéole dentaire d’ê- treremplacer.Uneexpériencepréliminairesur dessourisathymiquesavecdescelluleshumai- nes de LAD, autour de blocs d’hydroxyapatite poreuxenlocalisationsous-cutanée,adémon- tré que les cellules récoltées avaient conservé leurcapacitéàminéraliseretdéposerunecou- chedetypecimentavecdesfibresancrées. Denombreuxbiomatériauxontététestéset se sont avérés être les plus appropriés, parmi eux le bio-verre, l’alumine, la zircone, les plas- tiques et le titane. Des tests ont également été effectuéssurdespréparationsdesurface.Dans un essai chez l’homme, une couche d’hy- droxyapatite a été réalisée par cristallisation dans un fluide corporel simulé, après le traite- mentthermiquedesbrochesdetitane.Aprèsla culture primaire, les cellules ont été ensemen- cées sur des implants en titane coniques, et mises en culture dans un bioréacteur pendant trois semaines. L’objectif de cette étude était d’évaluer la sécurité du processus. Neuf Liga- plantsontétéplacéschezneufpatientsavecdes cultures de cellules autologues. Un patient n’a pasétéenmesuredeterminerlestestspourdes raisonspersonnelles.Aucuneffetsindésirables systémiques ou locaux n’ont été observés au coursdel’essai. Des tests de suivi pourraient nous donner uneidéesurl’efficacitéduprocessus.Lescondi- tionsd’hygièneetdecontrôledesforcessurles Ligaplantssontbeaucoupplusfacilesàcontrô- lerchezleshumainsquechezlesanimaux.Ce- pendant, la cicatrisation du Ligaplant semble être beaucoup plus lente que dans le cas de transplantation de dent, et il y a eu des occur- rencesdesurchargeaveclespremièressériesde Ligaplants, qui compromettaient leur préser- vation. Une attelle a été ajoutée aux dernières séries,cequipermetdelespréserverbeaucoup plus longtemps. Les échecs étaient dus à une luxation ou au développement d’une poche, aprèsunepérioded’unmoisàseptans.Lacou- che d’hydroxyapatite montrait de nombreux défautssurlesLigaplantsperdus. De nouvelles expérimentations in vitro sur des canines ont été effectuées après les expé- riencescliniques.L’objectifétaitdetrouverdes traitementsdesurfacesupérieurs,etdestech- niques de culture qui permettraient une meilleure différenciation des cellules. Les connaissances en biologie cellulaire et tech- niques de bio-ingéniérie tissulaire se dévelop- pentrapidement,etlapossibilitéd’utiliserdes implants paro-intégrés, pourrait devenir une réalité clinique dans les dix prochaines an- nées. 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