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Dental Tribune Édition Française

-guide en forme de prothèse provisoire: dents du commerce ou provisoire en ré- sine, recouverte d’une couche de baryte (radioopaque).(Figs.9et10) Avantagesduconebeam – Par rapport aux techniques de radiologie conventionnelles:L’examenconebeamper- metdeposeravecrigueurl’indicationopéra- toire, évitant les interventions chirurgicales inutiles et permettant a contrario la mise en place d’implants qui paraissaient impossi- bles sur les seules données du panoramique dentaire. Il permet en outre une stratégie opératoire permettant de prévoir au mieux le nombre, la répartion, le diamètre, la lon- gueur et l’orientation optima des implants, en fonction du volume osseux disponible, ainsi que de sa qualité et du projet prothé- tique. Enfin le cone beam a un interêt mé- dico-légalreconnuaujourd’hui. – Par rapport au Scanner : le cone beam pré- senteaumoinscinqavantages: ·ilestmoinsirradiant:l’utilisationdefaibles dosessuffisantauxmesuresdesvolumes; ·ilestmoinscoûteux; ·ilestplussoupledanssaréalisation:patient assis,deboutoucouchéselonlamachine, ·il permet la reconstruction des données dansl’axeexactduprojetimplanto-prothé- tique,lesvoxelsétantisométriques,sansdé- formation,quelquesoitl’axedereconstruc- tion, ·ilprocuremoinsd’artéfactsmétalliques,no- tammentàl’étageradiculaire ·et enfin il est au moins aussi précis que le scanner.(Fig.11) Le cone beam est ainsi considéré comme la technique d’imagerie 3D de référence en im- plantologie. Artefactsetlimitesduconebeam – Artéfacts: ·Artéfacts cinétiques : Ils sont plus fré- quents qu’au scanner du fait des temps de pose plus longs (jusqu’à 30 secondes pour leNewtom5G*et leMoritaAccuitomo*).Ils sont dus aux mouvements du patient lors de la réalisation des coupes axiales. Ils se traduisentparunfloudescontoursdupro- cèsalvéolaireetpeuventêtreresponsables demesureserronées,rendantl’examenin- exploitableenimplantologie.Uneconten- tion fiable est donc indispensable en cone beam.(Fig.12) ·Artéfacts métalliques: Ils seraient moins importantssurcertainsconebeambienca- librés, alors que les capteurs mal calibrés peuventprésenterdesartéfacts encoreplus importants et plus gênants qu’au scanner. Lesartéfacts«coronaires»,àl’étagedescou- ronnes,sontcomparablesàceuxduscanner etsontsouventpeugênantspourlavisuali- sationdelacrêteetduprocèsalvéolaire,tan- dis que les artéfacts radiculaires, à l’étage des racines sont nettement moins impor- tantsetmoinsgênantsqu’enscanner.(Figs. 13et14) – Leslimitesaffectentleconebeampoursa ré- solutionendensité,d’oùl’étudemédiocredes parties molles apparaissant en général uni- formémentgrisesouillisibles(Figs.9et12)et desdensités. – Lespiègesdesimagesconebeamconcernent surtout les reconstructions panoramiques, comme au scanner: des fausses images de kyste peuvent apparaitre sur ces images panoramiques si la ligne de reconstruction passe en région vestibulaire ou linguale. C’est pourquoi ces images panoramiques doivent être utilisées uniquement pour re- pérer les reconstructions perpendiculaires. (Fig.15) Conclusionsurleconebeam Le cone beam s’est imposé comme la mé- thode de référence et de première intention en implantologie. Cependant, la multiplica- tiondesappareilsconebeamdanslescabinets 21Implant Tribune Édition Française |Avril 2014 RADIOLOGIE Fig.7 : Reconstructions coronales espacées tous les mm (région de 47:images 21 à 27).Le canal mandi- bulaire droit est repéré en rouge.– Fig.8 : Reconstruction tridimensionnelle en rendu de volume avec tranche coronale montrant les rapports de l’implant avec le canal mandibulaire.–Fig.9 : Guide radio- chirurgical à type d’axe (tube guide) en 37.L’axe mésiodistal du tube devra être modifié avant chirurgie (reconstructions dentascanner).–Fig.10 : Guide radiochirurgical triple,avec repères vestibulaire et lin- gual en 37 (reconstructions multiplanaires). 7 8 9 10 Fig.11 : Comparaison des deux explorations tridimensionnelles:scanner et cone beam.Les mesures sont identiques.Le scanner est plus précis pour la visualisation des parties molles ( ) et le cone beam pour l’analyse de l’os alvéolaire ( ).–Fig.12 : Artéfacts cinétiques en cone beam:flou et double contours ( ) gênant l’interprétation.L’examen est à repratiquer.–Fig.13 : Artéfacts métalliques coronaires ( ):peu gênants pour la visualisation de la crête ( ) qui est volontiers à distance des couronnes. 11 12 13 Scanner Cone beam