Please activate JavaScript!
Please install Adobe Flash Player, click here for download

CAD/CAM Edition française

I opinion _ implantologie Il nous faut aborder cette question par le biais d’une évaluation individuelle de chaque patient et d’un débat académique. La pose d’implant opposée àlapréservationdesdentsaétéunfréquentsujetde discussionauxcongrèsetcolloquesd’implantologie aucoursdesdernièresannées.Àmonavis,cecin’au- rait pas été possible il y a dix ans. _Notions de défaillance La survenue de complications imprévues, telles qu’une fracture de l’implant et une défaillance des liaisons de la suprastructure implantaire (Figs. 18-21), a nécessité le développement de notions de défaillance chirurgicale et prothétique, ainsi qu’une modification de la conception des implants et des piliers. Tout ceci n’était cependant pas facile à réaliser et l’approbation est encore loin d’être générale. En d’autres termes, on ne peut pas considérer ces notions comme notoires en im- plantologie, en tout cas pas pour le traitement de la péri-implantite. Des propos similaires peuvent être énoncés en ce qui concerne les arguments de la préimplantologie, qui annoncent toute une gamme plaisante de techniques et outils chirurgi- caux, mais pour lesquels aucun schéma générale- ment valable n’a été établi. Le fait qu’il faille développer et communiquer ces notions de défaillance est généralement admis aujourd’hui, et que ces notions soient déjà large- ment encouragées par les protagonistes du marché des implants est valorisant. La presse spécialisée y a apporté une précieuse contribution et continue de le faire — de nombreux articles très remarqués pendant les quinze dernières années, traitaient de l’implantologie et des défaillances des prothèses implantaires. _L’implantologie numérique Je considère que l’arrivée de l’imagerie diagnos- tique 3D, et toutes les possibilités qu’elle offre, est un développement important de nos quinze années de période rétrospective. Il est vrai que seuls les im- plantologues ont utilisé cette nouvelle technologie pendant la première phase d’utilisation de la to- mographie volumique dentaire (simplement parce qu’ils constituaient le groupe de chirurgiens-den- tistes en mesure de se permettre ces équipements coûteux) ; néanmoins, la technologie 3D a repré- senté un véritable bond en avant pour l’ensemble de l’imagerie diagnostique dentaire. Aujourd’hui, nous avons à notre disposition des moyens quasi incroyables, que même les plus optimistes n’auraient pas considérés comme possibles il y a quinze ans. Des cas extrêmement complexes de patients peuvent maintenant béné- ficier d’un traitement mini-invasif, et d’implants posés sans même le besoin d’une augmentation osseuse. Le premier cas de cet article présente une mandibule gravement atrophique, dans laquelle quatre implants pouvaient être placés, sans aug- mentation préalable, grâce aux données et au plandetraitemententroisdimensions(Figs.22–24). Les diagnostics 3D sont aussi parfois utilisés, pour clarifier certains éléments en cas de sur- venue de complications, par exemple des lésions neurales après une implantation (Figs. 25 et 26), une ostéonécrose après l’administration de bis- phosphonates, et un diagnostic erroné de péri- implantite (Fig. 27). _Mes conclusions Il est difficile de tirer une conclusion concernant ledéveloppementdel’implantologiedanslesquinze années écoulées car il a été très rapide et comporte de multiples facettes. Pour terminer, je souhaiterais citermonprofesseurd’universitéetanciensupervi- seur, le Pr Wilfried Schilli, qui, en tant que membre fondateur de l’équipe internationale d’implantolo- gie, a fait sans nul doute partie des pionniers de l’implantologie et a contribué à améliorer cette discipline tout au long de ses travaux universitaires : « Qui aurait pu penser que l’implantologie se serait développée comme elle l’a fait en moins de vingt ans ? » Cette question très pertinente englobe de nombreux aspects : l’admiration et la reconnais- sance de ce qui a été réalisé, la satisfaction d’avoir mis au point une technique que tout le domaine de la médecine considère comme l’une des plus sûres, et un certain jugement critique au regard de tout développement de l’implantologie dentaire, qui n’a pas trop bien tourné ou a fait fausse route._ Note de la rédaction : cet article est paru dans la version anglaisedeCAD/CAM,numéro1/2013. 36 I CAD/CAM 4_2013 Dr Georg Bach Rathausgasse 36 79098 Freiburg/Breisgau Allemagne Tél.:+49 761 22592 doc.bach@t-online.de CAD/CAM_contact