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CAD/CAM Edition française

opinion _ implantologie I I 35CAD/CAM 4_2013 tologie — Ce problème n’existe pas et s’il survient, il ne peut être attribué qu’à un manque de compé- tence des implantologues. » Comme les temps ont changé!Pourtant,desdéfaillancesetdescomplica- tionsenimplantologie,etmêmelemot«échec»,ont été cités dans les thèmes de nombreux congrès te- nus par de fameuses associations professionnelles d’implantologues au cours des dernières années. _Les attentes des patients Alorsqu’untontoujours favorableetmêmepar- fois euphorique, a dominé le monde des implants pendant de nombreuses années, quelques esprits négatifs, qui se sont multipliés par la suite, se sont faits entendre au début de notre période rétros- pective. Ils invoquaient en effet la survenue sensi- blement croissante des échecs et des complications implantaires, concomitante avec l’augmentation visible du nombre d’implants. Les photos 15 à 17 illustrent un échec implantaire total — la perte pure et simple d’une restauration maxillaire totale implanto-portée causée par une péri-implantite très sévère, qui avait laissé de profondes lésions osseuses. Néanmoins, grâce au positivisme constant des évaluations implantaires et à la promesse persis- tante de résultats invariablement idéaux obtenus aveclesimplants—souventmédiatisésparlapresse profane d’ailleurs — les attentes des patients ont augmenté considérablement au cours des quinze dernières années. Les patients présumaient que, indépendamment de leur cas particulier, ils ob- tiendraient toujours les meilleurs résultats. À cet égard, il semble raisonnable de conserver une atti- tude autocritique, et d’admettre que nous n’avons peut-être pas toujours contredit cette supposition générale avec assez de véhémence. Il est évidemment arrivé ce qui devait arriver : parfois, le résultat n’était pas ce que le patient attendait. La situation se complique lorsque le chi- rurgien-dentiste considère que, vu le diagnostic primaire,letraitementestuneréussite,alorsqu’aux yeux du patient, c’est un échec. Un expert juridique de longue date résume très bien cette situation par ces mots : « deux tiers de toutes les procédures judi- ciairesencours,sontintentéespardespatientsdont les attentes ont été déçues ». Malheureusement, de plus en plus de procès sont liés à l’implantologie, et il n’est donc pas surprenant que les primes d’as- surance responsabilité professionnelle obligatoires ont tant augmenté. _Une critique émergente Le parodontiste allemand Thomas Kocher asso- cie l’implantologie au « quartier chaud de l’odon- tologie ». Que cette comparaison soit justifiée ou non relève de l’avis de chacun. Personnellement, je suis en complet désaccord avec cette image, mais il fautadmettrequ’ilexistepeut-êtreunbrindevérité dans sa référence au surtraitement. À cet égard, l’extraction de dents en faveur des implants, même si elle n’est pas indiquée, provoque une inquiétude de plus en plus formulée par les parodontistes et les partisans du traitement conservateur. Fig. 27Fig. 26 Fig. 25Fig. 24