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CAD/CAM Edition française

opinion _ implantologie I CAD/CAM 4_2013 des traitements exigeants et complexes tels que le cas présenté ci-dessous. Deux implants avaient été posés trop vestibu- lairement dans le secteur antérieur du maxillaire, et il en était résulté une différence de 5,5 mm entre l’épaulement de l’implant et la jonction cémento- amélairedesdentsadjacentes(Figs.8-10).Letraite- ment par une restauration provisoire placée à long terme, n’aurait mené qu’à un résultat esthétique tout à fait insatisfaisant. Toutefois, dans certaines conditions chirurgico-dentaires — comme dans notresecondexemple—desrésultatsbienmeilleurs etunestabilitépourunepériodededixans,peuvent être obtenus même en cas de problèmes initiaux. En 1999, un implant immédiat avait été posé à l’emplacement de la dent 12. Les figures 11 à 13 montrent les phases du traitement, et la situation dix ans après l’intervention est présentée dans la dernière image (Fig. 14). Ces progrès ont principalement pu être réalisés grâce aux améliorations notables apportées aux techniques d’augmentation osseuse, qui peuvent maintenant être effectuées avec une prévisibilité sensiblement plus élevée. Ils ont aussi été favo- risés par l’approfondissement de la formation des implantologues. Ces perfectionnements touchent tout à la fois les enseignements universitaires et postuniversitaires et c’est pourquoi, il est réellement toutàl’honneurdesuniversitésetassociationspro- fessionnelles,d’avoirapportéunetellecontribution à ce domaine. _Le combat du temps de cicatrisation Ce n’est qu’un épisode de l’histoire, mais il a provoqué un incroyable remous à l’époque : la po- lémique sur un temps de cicatrisation plus court. Soutenus par un battage médiatique, dans lequel lapressespécialiséen’ajouéquelessecondsviolons tandis que la presse profane détenait le rôle prin- cipal, les temps de cicatrisation de certains fabri- cants étaient exagérés. Les chiffres étaient revus à la baisse presque quotidiennement. Certains fa- bricants ont accompagné le mouvement, d’autres sont restés fermes sur leurs annonces. Quelques protagonistes ressentaient la nécessité d’occuper le premier rang, d’autres sont restés en retrait. L’ascension a été brève mais remarquable et elle a été suivie par un « crash » tout aussi rapide. Pour moi, le point saillant de tout cela, c’est l’ar- ticle d’un journal tabloïd qui proclamait : « Extrac- tion le matin, directement suivie d’une augmenta- tionetd’uneimplantation.Onaunesupraconstruc- tion bien ancrée au moment du déjeuner, et donc, c’estpartipourunlongmenuspareribsàvolonté!» Ainsi qu’il ressort de cette déclaration euphorique, certains se sont emballés, mais d’autres ont dû faire un retour douloureux en arrière. Il faut se rendre à l’évidence. Les meilleures surfaces et autres élé- ments dont on dispose, nous permettent de réduire fortement le temps de cicatrisation, contrairement aux recommandations de l’implantologie débu- tante, mais pas à n’importe quel prix ! _Les nouvelles options pour améliorer le site implantaire Ladominancedel’implantologieprothétiquen’a étépossiblequeparlamiseaupointdenombreuses et nouvelles techniques d’augmentation osseuse, plus sûres, au cours de notre période rétrospective. Elles ont permis aux chirurgiens-dentistes de mo- deler la base osseuse, aux formes souhaitées pour l’implant. L’élaboration de procédures d’augmen- tation révolutionnaires dans le secteur des dents postérieures maxillaires, qui avait été le centre des discussions durant la première année de la période en question, a représenté un autre pas important sur le chemin du vrai progrès. Grâce aux techniques chirurgicales d’élévation du plancher sinusien, auxquelles ont été apportées un nombre incalculable de modifications, aussi au regard de procédures moins invasives, il a été pos- sible de traiter des secteurs de la mâchoire, dont la restauration était auparavant considérée comme irréalisable, ou juste possible au prix d’une implan- tationpardesprocéduresorthodontiquesextrême- ment invasives. Alors que les premières interven- I 33 Fig. 17Fig. 16