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CAD/CAM Edition française

recherche _ restauration d’une molaire unitaire I globaux plaident en faveur de deux implants dans l’os spongieux et de l’implant de large diamètre dans la couche corticale. Cependant, l’os alvéo- laire est constitué d’os spongieux entouré par une couche d’os cortical. Il est également bien connu que le degré de densité osseuse permet de classer l’os en types D1,2,3,4 23 selon un ordre décroissant. Ainsi, à condition que l’espace édenté après l’extraction d’une molaire le permette, il est recommandé d’utiliser un implant de large dia- mètre dans un os de qualité plus dure (D1, 2) et deux implants de dimension moyenne dans l’os de qualité plus tendre (D3, 4). Une étude plus ap- profondie en vue d’établir un compromis entre la dimension/conception des deux implants et l’espace intermédiaire, peut permettre de fixer ces valeurs de contrainte dans une plage sûre, accep- table, et contrôlable sous des niveaux plus élevés de mise en charge. ** L’aire sous la courbe σε-εε jusqu’à une valeur donnée de déformation est l’énergie mécanique totale par unité de volume consumée par le matériau, en le soumettant à une contrainte correspondant à cette valeur (Fig. 9). L’équation 2 ci-dessous permet de le démontrer aisé- ment: _Synthèse La restauration d’une molaire unitaire au moyen d’implants pose de nombreux problèmes. Le porte-à-faux mésio-distal dû à la vaste table occlusale en est le plus important. Une force oc- clusale postérieure accrue aggrave le problème et augmente les échecs. L’utilisation d’implants de large diamètre ou de deux implants de dimen- sionsstandardaétéévoquéepourcompensercette surcharge. L’objet de cette étude était donc de vérifier la solution qui produisait le meilleur effet sur l’os alvéolaire, sous une distribution de charge verticale. À cet effet, une expérience virtuelle faisant intervenir une analyse par la méthode des élé- ments finis, a été réalisée au moyen du logiciel ANSYS (version 9). L’os spongieux et l’os cortical de la mâchoire ont été simulés très simplement par deux cylindres co-axiaux. Une simulation ex- trêmement détaillée et très précise a été réalisée pour un implant, une couronne, et un revêtement de porcelaine. La comparaison porte sur des types différents de contraintes et de déformations, en présence d’un seul implant de large diamètre et de deux implants standard, sous les mêmes condi- tions aux limites et application de force. Les trois contraintes principales (compression, traction, cisaillement), et les contraintes équi- valentes, ainsi que les déformations verticales et globales, ont été examinées en comparant les deux modèles. Les résultats ont été obtenus sous forme de pourcentages, en utilisant l’implant de large diamètre comme référence. L’os spongieux a révélé un taux de contraintes inférieur d’envi- ron 5 % dans le modèle à deux implants, par rap- port au modèle à un implant de large diamètre. Les exceptions portaient sur une augmentation relative des contraintes de compression et les déformations maximales d’environ 12 % et 0,3 % respectivement. Les contraintes et les déplacements au niveau de l’os cortical étaient plus élevés dans le modèle à deux implants en raison des deux puits implan- tairesproches,quicréententreeuxunezonedefai- blesse.L’osspongieuxarépondulemieuxauxdeux implantsenraisondelarépartitiondescontraintes (énergie absorbée par l’os spongieux**). Il a donc été conclu que l’utilisation de l’implant de large diamètre ou de deux implants de dimension mo- yenne, dépend essentiellement du cas. À condition de disposer d’une largeur d’os suffisante dans le sensmésio-distaletdanslesensvestibulo-lingual, le choix dépendra du type d’os. Les types D1,2 plus denses, qui présentent une qualité d’os plus dure et des couches corticales plus épaisses, se prêtent mieux à l’implant de large diamètre. Les types D3, 4 constitués d’un volume plus important d’os spongieux entouré d’une couche plus mince d’os cortical,sontmieuxappropriésauxdeuximplants._ Note de la rédaction : une liste complète des références est disponible auprès de l’auteur. Cet article est paru danslaversionanglaisedeCAD/CAM,numéro1/2013. Fig. 10_Équation 2 (énergie due aux contraintes). I 25CAD/CAM 4_2013 Fig. 10 Pr Amr Abdel Azim Professeur,Faculté d’odontologie,Université du Caire drazim@link.net Dr Amani M.Zaki GBOI.2009,Égypte amani.m.zaki@gmail.com Dr Mohamed I.El-Anwar Chercheur,Service d’ingénierie mécanique, Centre de recherche national,Égypte anwar_eg@yahoo.com CAD/CAM_contact