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CAD/CAM Edition française

I recherche _ restauration d’une molaire unitaire 24 I CAD/CAM 4_2013 La déformation et les contraintes au niveau de l’osspongieux(Tableau2)semblentêtreidentiques dans les deux modèles. On peut en conclure facile- ment et rapidement qu’un seul implant de large diamètre ou deux implants conventionnels pro- duisent un résultat équivalent. Mais il est surtout très important de pouvoir constater que, sous unemiseenchargeaxiale,uneaugmentationd’en- viron 10 % de la surface latérale de l’implant peut compenser une réduction de 50 % de sa section transversale. End’autrestermes,l’augmentationdelasurface latérale de l’implant peut se révéler cinq fois plus efficace que l’augmentation de la section trans- versale de l’implant, sur le plan des contraintes exercées sur l’os spongieux en cas de mise en charge axiale. Au vu des Figures 7 a et b, on peut noter de légères différences entre les résultats obtenus pour les deux modèles au niveau de l’os spongieux. Les contraintes sur l’os spongieux sont réduites d’environ 5 % dans le modèle à deux implants par rapport au modèle à un implant de large diamètre. Les exceptions sont une augmen- tationrelativedescontraintesetdesdéformations maximales en compression de l’ordre de 12 % et 0,3 % respectivement. Onsaitquel’osrépondlemieuxauxcontraintes decompressionetlemoinsbienauxcontraintesde cisaillement22 etparconséquent,vulescontraintes de compression moins importantes dans le cas des deux implants, il s’est avéré que leur utilisation a un meilleur effet sur l’os spongieux. Par contre, les figures 8 a et b indiquent qu’un seul implant de large diamètre fonctionne mieux avec l’os cortical que deux implants, à savoir des diminutions de 20 % dans les déformations et d’environ 40 % dans les contraintes au niveau de l’os cortical. Les contraintes et les déplacements se sont révélés considérablement plus élevés dans le modèle à deux implants en raison des deux puits implantaires proches, qui créent entre eux une zone de faiblesse. _Conclusions Cette étude a produit des résultats variables entre l’os cortical et l’os spongieux. On s’attendait à observer des contraintes maximales dans l’os cortical, au niveau de la zone de faiblesse située entre les deux implants, et qu’elles soient en outre plus élevées que dans le modèle à un implant de large diamètre. Bien que la partie médiane de l’os spongieux ait subi des contraintes de même ordre dans les deux cas, l’utilisation de deux implants a permis une absorption de l’énergie due à la charge par un volume plus important d’os spongieux**, ce qui a mené à une diminution de la concentration des contraintes et du taux de détérioration des contraintes avec l’augmentation de la distance par rapport aux implants. On peut considérer ce résultat comme une meilleure répartition des contraintes sur le plan mécanique, susceptible d’augmenter la durabilité des matériaux. Le revêtement de porcelaine ayant indiqué moins de contraintes en présence de deux implants, on s’attend à une meilleure survie de ce fragile matériau de revêtement. Par contre, on a observé davantage de contraintes pour la cou- ronne en or posée sur deux implants, en raison de la réduction de son volume (moins de matériau soumis à la même charge). Manifestement, en augmentant les contraintes sur les deux implants, l’effet de charge transféré par la faible couronne aux deux implants était accru. Les contraintes maximales se produisaient sur la surface située sous la couronne, alors que l’implant de large diamètre a révélé les contraintes les plus élevées au niveau de sa pointe. Sur le plan de l’absorption énergétique** et de laconcentrationdescontraintesdusystèmecom- plet, partant du revêtement en direction de l’os cortical et de l’os spongieux, et bien que les ni- veaux de contrainte observés étaient trop faibles etloindecréerunrisquedefracture,ilestpossible de tirer les conclusions suivantes : les résultats Fig. 9_Énergie de déformation = aire sous la courbe de contrainte/déformation. Fig. 8b Fig. 9