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CAD/CAM Edition française

recherche _ restauration d’une molaire unitaire I I 23CAD/CAM 4_2013 Figs. 7 a & b_Déflection de l’os spongieux en direction verticale (a) implant de large diamètre ; (b) deux implants. Figs. 8 a & b_Déflection de l’os cortical en direction verticale (a) implant de large diamètre; (b) deux implants. ainsi que l’ajout et la soustraction de volumes, peut permettre d’obtenir trois volumes représen- tant l’os de la mâchoire, l’ensemble implant/pilier, et la couronne.2 L’os a été assimilé à un cylindre composé de deux éléments co-axiaux. L’élément interne représente l’os spongieux (14 mm de dia- mètre et 22 mm de haut) et il remplit l’espace intérieurdel’autreélément(lacoque,d’uneépais- seur de 1 mm) qui représente l’os cortical (16 mm de diamètre et 24 mm de haut). Deux implants ont été modélisés, l’un d’un diamètre de 3,7 mm et l’autre d’un diamètre de 6,0 mm. La conception et la géométrie de l’ensemble implant/pilier pro- viennent du catalogue de Zimmer Dental (Fig. 5). Une analyse statique linéaire a été réalisée. La modélisation du corps solide et l’analyse par la méthode des éléments finis, ont été exécutées sur un ordinateur personnel Intel Pentium IV, processeur 2,8 GHz, mémoire vive 1,0 CB. Le logiciel ANSYS, version 9.0, a été choisi comme module de maillage, et l’élément de maillage du modèle tridimensionnel global était un élément brique à 8 nœuds (SOLID45), qui possède trois degrés de liberté (translations dans les orienta- tions générales). La liste des matériaux utilisés pour cette analyse est indiquée dans le Tableau 1. Les deux modèles ont été soumis à une charge verticale de 120 N, distribuée de manière homo- gène (20 N sur six points simulant l’occlusion ; unsurchaquecuspideetundanslafossecentrale de la face occlusale). D’autre part, la base du cylindre représentant l’os cortical a été imposée comme condition aux limites dans toutes les directions.17-21 _Résultats et discussion Les résultats de l’AEF ont produit un nombre important de données, sur les contraintes et les déformations survenant dans tous les éléments des deux modèles de cette étude. Les figures 6a et b présentent une comparaison graphique des couronnes des deux modèles, que l’on peut juger sûre dans cette fourchette de contraintes (le re- vêtement de porcelaine, la couronne en or, et les implants ont démontré les mêmes plages para- métriques de sécurité). Aucune différence critique ne peut être notée dans ces parties du système. Les écarts susceptibles d’être observés sont dus aux divers points d’appui, et au volume de chaque partie devant absorber l’énergie résultant de la charge (équation 2).** Globalement,unecouronneplacéesurdeuxim- plantsestplusfaiblequelamêmecouronneplacée surunseulimplant.Cettecaractéristiquesereflète directement sur le revêtement de porcelaine et les deux implants qui présentent davantage de déflections. Si l’on compare le modèle d’implant de large diamètre avec celui de deux implants sur le plan géométrique, on constate simplement que la section transversale a été réduite de 43,3 % alors que la surface latérale a été accrue de 6,5 %. L’utilisation des résultats obtenus avec un seul implant, pris comme référence, pour comparer de manière détaillée les deux modèles au moyen de l’équation (1), a permis d’élaborer le Tableau 2. Celui-ci présente les conclusions concernant le revêtement de porcelaine, la couronne en or, le ou les implants, l’os spongieux et l’os cortical. Différence%={résultatpourunimplant—résultat pourdeuximplants}*100/résultatpourunimplant(1) Fig. 7b Fig. 8aFig. 7a Différences % Revêtement deporcelaine (1 mm) Couronne en or Implants Os spongieux Os cortical Usum –17,86 –16,70 –8,18 –0,28 –19,57 Uz –11,10 –11,10 –2,72 –0,03 –19,62 S1 31,59 –179,99 –6,72 5,96 –37,17 S3 0,71 –33,44 –310,74 –11,24 –70,43 Sint –1,26 –18,08 –166,39 4,75 –31,82 Seqv 0,25 –10,22 –196,86 4,00 –39,17 Tab. 2_Résultats.