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DT Study Club - Le magazine de formation continue dentaire

I roots _ laser couche dense de boue dentinaire développée expérimentalement. La comparaison des résultats obtenus dans les groupes exposés au laser avec ceux des groupes non exposés, a permis de conclure que l’activation laser de solutions d’irri- gation (EDTA associé au cétrimide, ou EDTAC, en particulier) permet un meilleur nettoyage et une élimination plus complète de la boue, des surfaces dentinaires.65 Une étude ultérieure a indiqué que cette technique, appliquée à une puissance de 1 et 0,75 W, occasionne une élévation de tempé- rature de 2,5 °C seulement, sans atteinte des structures parodontales.66 Blanken et De Moor ont également étudié les effets de l’activation de solutions d’irrigation par le laser. Ils les ont comparés avec l’irrigation conventionnelle (CI) et l’irrigation passive aux ultrasons (PUI). Dans cette étude, un tube endodontique (200 µm de diamètre, extrémité plate), maintenu à 5 mm de l’apex, a été utilisé pour effectuer quatre passages du laser Er,Cr:YSGG, en présence de NaClO à 2,5 %, chacun d’une durée de cinq secondes, à 75 mJ, 20 Hz, 1,5 W. L’élimination de la boue dentinaire par cette technique a produit des résultats bien meilleurs que les deux autres méthodes.67 L’étude photo- micrographique de l’essai semble indiquer que le laser provoque un déplacement très rapide des liquides par un effet de cavitation. La dilatation et la contraction successive des solutions d’irrigation (sous l’effet thermique) génère un effet de cavita- tionsecondairesurlesliquidesintracanalaires.Iln’a pas été nécessaire d’imprimer un mouvement as- cendant et descendant du tube dans le canal, mais de le maintenir suffisamment stable dans le tiers moyen, à 5 mm de l’apex.68 Ce concept simplifie fortement la technique laser, sans le besoin d’at- teindrel’apexetdenégocierlescourbesradiculaires (Fig. 17a). De Moor et al. ont comparé les techniques LAI et PUI et ont conclu que l’utilisation du laser, en présence de durées d’irrigation plus courtes (quatre irrigations de cinq secondes), donne des résultats comparables à ceux de la technique par ultrasons, où les temps d’irrigation sont plus longs (trois fois 20 secondes).69 De Groot et al. ont également confirmé l’efficacité de la technique LAI et les résul- tatsplusavantageuxparrapportàlatechniquePUI. Les auteurs ont mis l’accent sur le concept de flux, résultant de l’effondrement des molécules d’eau dans les solutions d’irrigation utilisées.70 Hmud et al. ont examiné la possibilité d’utiliser les lasers émettant dans le proche infrarouge (940 et 980 nm) avec un embout de 200 µm, pour activer les solutions d’irrigation à des puissances de 4 W et 10 Hz, et 2,5 W et 25 Hz, respectivement. Vulemanqued’affinitéentreceslongueursd’onde et l’eau, il a été nécessaire d’utiliser des puissances plus élevées qui, via l’effet thermique et la cavita- tion, ont provoqué des mouvements liquidiens dans le canal radiculaire, ce qui a accru la capacité d’élimination des débris et de la boue dentinaire.71 Au cours d’une étude ultérieure, les auteurs ont également vérifié la sécurité d’emploi de ces puis- sances plus élevées, lesquelles ont causé une hausse de température de 30 °C dans la solution d’irrigation intracanalaire, alors qu’elle n’a été que de 4 °C sur la surface radiculaire externe. L’étude a conclu que l’irrigation activée par les lasers émet- tant dans le proche infrarouge, est très efficace pourminimiserleseffetsthermiquessurladentine et le cément radiculaire.72 Une étude réalisée ré- cemment par Macedo etal. portait sur le rôle d’ac- tivationfondamentald’unpuissantmodulateurde la vitesse de réaction de NaClO. Durant une pause de trois minutes, la consommation du chlore dis- ponible a considérablement augmenté après la technique LAI, par rapport à PUI ou CI.73 Figs. 28a–d_Images au microscope confocal de la dentine des canaux latéraux recouverte d’un biofilm (a). Cliché en lumière fluorescente du biofilm bactérien (en vert ; b). Signal autofluorecent de la dentine (en rouge ; c). Cliché 3D en surimpression (d). Figs. 29a–d_Images au microscope confocal de la dentine (a). Signal autofluorescent sans signe de bactéries (b et c). Cliché 3D en surimpression (d). 40 I Le magazine 3_2013 Fig. 29a Fig. 29b Fig. 29c Fig. 29d Fig. 28a Fig. 28b Fig. 28c Fig. 28d