Please activate JavaScript!
Please install Adobe Flash Player, click here for download

DT Study Club - Le magazine de formation continue dentaire

roots _ laser I similaire à celui qui est obtenu avec un agent d’irrigation employé seul. En présence de NaClO ou de chlorhexidine, le rayonnement laser conduit à une morphologie de canalicules dentinaires fermés contenant une boue dentinaire, mais la surface de fonte est ré- duiteparcomparaisonaveclacarbonisationrésul- tant de l’exposition à sec. Les meilleurs résultats ont été obtenus lors d’un rayonnement suivi d’une irrigation avec de l’EDTA, qui a nettoyé les surfaces de la boue dentinaire, ouvert les canalicules den- tinaires et causé moins de signes observables de dommages thermiques.35–38 Dans la conclusion de leurs études sur le laser Erbium, Yamazaki et al., ainsi que Kimura etal., ont souligné le besoin d’eau pouréviterleseffetsmorphologiquesindésirables, manifestement présents lors d’une exposition aux lasers Erbium dans des conditions sèches.56,57 Utilisés de cette manière, les lasers Erbium don- nent lieu à des signes d’ablation et de dommages thermiques, sous l’effet de la puissance utilisée. On observe des traces visibles de fêlures, de fonte superficielle de certaines surfaces et de vapori- sation de la boue dentinaire. L’exposition de la dentine au rayonnement du laser Erbium en présence d’eau, crée un schéma caractéristique. Le dommage thermique est réduit et les canalicules dentinaires sont ouverts au som- met des espaces péricanaliculaires, plus calcifiés et moins ablatés. La dentine intercanaliculaire, plus riche en eau, est davantage éliminée. La boue den- tinaire est vaporisée par le rayonnement des lasers Erbium et généralement absente.58–64 Shoop et al. ont réalisé une étude in vitro des variations de température à la surface radiculaire. Ils ont trouvé que les niveaux énergétiques normalisés (100 mJ, 15 Hz, 1,5 W), produisent une élévation thermique de 3,5 °C seulement, à la surface du parodonte. Moritz a déclaré que ces paramètres étaient un moyen efficace de nettoyer et de décontaminer les canaux, et les a proposés comme norme internatio- nale d’utilisation du laser Erbium en endodontie (Figs. 13-16).14,16 MêmeavecleslasersErbium,ilestconseilléd’uti- liser des solutions d’irrigation, sinon il est possible d’utiliser le NaClO et l’EDTA pendant la phase finale du traitement endodontique assisté par laser, et d’obtenir un schéma dentinaire avec peu d’effets thermiques. Ceci ouvre la voie d’un nouveau do- mainederechercheenendodontieassistéeparlaser. Diverses techniques ont été proposées, telles que l’irrigation activée par laser (LAI) et le flux photo- acoustique induit par l’absorption de photons (PIPS). Phénomènes photothermiques et photomécaniques del’éliminationdelabouedentinaire George et al. ont publié la première étude sur l’activationlaserdesliquidesd’irrigation,introduits à l’intérieur du canal radiculaire en vue d’augmen- ter leur efficacité. Dans cette étude, des tubes de deux systèmes laser (Er:YAG et Er,Cr:YSGG, tubes de 400 µm de diamètre, extrémités plates et co- niques), dont le revêtement externe de protection mécanique avait été supprimé chimiquement, ont été utilisés pour accroître la diffusion latérale de l’énergie. Le protocole de l’étude consistait à tester le rayonnement laser sur des canaux radiculaires dont l’espace interne avait été préparé avec une Le magazine 3_2013 I 39 Fig. 24_Images SEM de la dentine radiculaire recouverte d’un biofilm bactérien de E. faecalis, avant le rayonnement laser. Figs. 25 & 26_Images SEM de la dentine radiculaire recouverte d’un biofilm bactérien de E. faecalis, après le rayonnement laser Er:YAG (20 mJ, 15 Hz, tube pour PIPS) avec irrigation (EDTA). On observe une destruction et un détachement du biofilm bactérien et sa totale vaporisation du canal radiculaire principal et des canaux latéraux. (Figures 25–29d reproduites avec l’aimable autorisation des Drs Enrico Divito et David Jaramillo, États-Unis.) Figs. 27a–d_Images au microscope confocal de la dentine du canal radiculaire recouverte d’un biofilm (a). Cliché en lumière fluorescente du biofilm bactérien (en vert ; b). Signal autofluorecent de la dentine (en rouge ; c). Cliché 3D en surimpression (d). Fig. 24 Fig. 25 Fig. 26 Fig. 27a Fig. 27b Fig. 27c Fig. 27d