Please activate JavaScript!
Please install Adobe Flash Player, click here for download

DT Study Club - Le magazine de formation continue dentaire

roots _ laser I le passage n’a mené qu’à une réduction de 63 % à 750µmoumoins.Cettenettedifférencedupouvoir de pénétration est due à l’affinité faible et variable de ces longueurs d’onde pour le tissu dur. La non- uniformité de la capacité de diffusion permet à la lumière pénétrant dans le tissu d’atteindre les bactéries et de les détruire par le biais des effets thermiques (Fig. 5). Beaucoup d’autres études microbiologiques ont confirmé la puissante action bactéricide de la diode laseretdulaserNd:YAG,capablesd’éliminerjusqu’à 100%delachargebactériennedanslecanalprinci- pal.39–43 Une étude in vitro réalisée par Benedicenti et al., a indiqué que l’utilisation de la diode laser de 810 nm associée à des solutions d’irrigation à base d’agents chélatants, tels que l’acide citrique et l’EDTA, menait à une réduction plus ou moins abso- lue de l’espèce E. faecalis (99,9 %) dans le système endodontique.9 Décontaminationparunlaserémettant danslemoyeninfrarouge Vu sa faible efficacité pour la préparation et la mise en forme des canaux, l’utilisation du laser Erbium pour la décontamination endodontique re- quiertunepréparationcanalairepardestechniques classiques,notammentunepréparationdel’apexau moyen d’instruments ISO 25/30. Le dernier passage avec le laser n’est possible que si le dispositif est équipé de longs tubes très fins (200 et 320 µm). Ceux-ci sont disponibles pour divers lasers Erbium et permettent d’atteindre plus facilement la lon- gueurdetravail(1mmàpartirdel’apex).Cettetech- niqueutiliseclassiquementunmouvementhélicoï- dal lors du retrait du tube (sur un intervalle de cinq à dix secondes). Le passage du laser est répété trois à quatre fois selon la procédure, en alternant le rayonnement avec une irrigation par des produits chimiques(NaClOet/ouEDTA),pourmaintenirl’hu- midité du canal. Pendant la procédure, le système de pulvérisation intégré est fermé. La décontamination tridimensionnelle du sys- tème endodontique par le laser Erbium, n’est pas encore comparable à celle des lasers émettant dans le proche infrarouge. L’énergie thermique générée par ce type de laser est en fait essentiellement ab- sorbée à la surface (haute affinité pour le tissu den- tinaire riche en eau), où l’effet bactéricide sur E.coli (bactérie à Gram négatif), et E. faecalis (bactérie à Gram positif) est le plus élevé. Moritz et al. ont obtenu une éradication presque totale (99,64 %) de ces bactéries, avec un réglage de 1,5 W.44 Toutefois, ces systèmes n’ont aucune action bactéricide en profondeur dans les canaux latéraux, car les tests surlaparoiradiculairemontrentqu’ilsn’ypénètrent pas au-delà de 300 µm.8 D’autres études ont examiné le pouvoir de dé- contamination du laser Er,Cr:YSGG dans les canaux préparés de manière traditionnelle. L’utilisation d’une basse puissance (0,5 W, 10 Hz, 50 mJ, en présence d’une pulvérisation air/eau de l’ordre de 20 %) a permis l’élimination totale des bactéries. Cependant,lelaserEr,Cr:YSGGaréalisédemeilleurs résultats, avec 77 % de réduction à 1 W et 96 % à 1,5 W.42 Un nouveau domaine de recherche est celui de lacapacitédulaserErbiumàéliminerlebiofilmbac- térien du tiers apical.46 Une étude in vitro récente a davantagevalidélacapacitédulaserEr:YAGàélimi- nerlebiofilmendodontiquedenombreusesespèces bactériennes (notamment A. naeslundii, E. faecalis, L. casei, P. acnes, F. nucleatum, P. gingivalis ou P. nigrescens). Les résultats ont indiqué une con- Fig. 17_Position de la fibre optique et d’un tube de laser émettant dans le proche et moyen infrarouge, à 1 mm de l’apex. Selon la technique LAI, l’extrémité doit se trouver dans le tiers moyen du canal, à environ 5 mm de l’apex (à droite). Figs. 18–20_Tube pour technique PIPS, à tir radial, en quartz, 400 µm. Les 3 derniers millimètres ont été dénudés du revêtement de protection externe, afin d’augmentation la dispersion latérale d’énergie. Fig. 18 Fig. 19 Fig. 20 Fig. 17 Le magazine 3_2013 I 37