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DT Study Club - Le magazine de formation continue dentaire

implants _ implant ou dentier I _sélectionner les patients en se limitant aux in- dications (essentiellement les édentés totaux) ; _utiliser une armature métallique monobloc de forte rigidité, afin d’empêcher toute distorsion de l’ensemble (concept du fixateur externe). Un bridge de transition titane-chrome/cobalt- résine est conseillé ; _s’assurer que la prothèse soit totalement pas- sive. La pose de bagues de collage, usinées en titane dans l’intrados de l’armature, permet d’éliminer les tensions éventuelles ; _ne pas faire d’extension terminale afin d’éviter un « bras de levier » distal, source de problèmes mécaniques à long terme ; _mettre suffisamment de piliers pour repartir parfaitement les forces occlusales ; _préparer les tissus mous en s’assurant d’être le plus possible en présence de gencive attachée ; _Préparer les tissus durs tant en qualité qu’en quantité : l’emploi systématique du protocole d’activation ostéogénique3 permet d’offrir aux patients des solutions encore plus sûres. Cette méthode repose sur le principe qui veut que tout traumatisme engendre une répara- tion via une néovascularisation. En bref, on dé- clenchepardesmoyensmécaniquesàl’aided’un Ostéotenseur® rotatif ou manuel, une ostéogé- nèse de façon peu invasive (sans lambeau). En suivant les mécanismes de l’action ostéo- génique, le lit osseux receveur, passera d’abord par une phase d’assouplissement avec néoan- giogenèse favorable à une chirurgie de greffe à 21 jours, suivie d’une phase anabolique de minéralisation et de formation d’un cal osseux optimisant la pose d’implant, dans un os ayant gagné en volume et en densité à 45 jours. Les Ostéotenseurs ont été spécifiquement paramétrés pour ne pas entrainer d’effets col- latéraux indésirables (débris osseux, blessure, infection, fracture, pollution) (Fig. 1). Cette os- téoactivation, combinée par exemple à l’utilisation d’un im- plant spécifique (Fractal®) à spires inversées, véritables as- censeurs à cellules osseuses, nous permet d’équiper des secteurs sinusiens sans avoir recours aux greffes (Cas n° 1). En effet, le gain de quelques millimètres, conjugué au dur- cissement de l’os, permet des procédures chirurgicales plus faciles et plus sécurisantes. La pérennité de nos recons- tructions est directement su- bordonnée à la présence ainsi qu’à la solidité des piliers pos- térieurs, où les charges occlu- sales sont maximales. Cela nous oblige à ne pas sous estimer le nombre des implants à poser, sous peine de voir la prothèse se fracturer ou les implants perdre leur ostéointégration. Une édentation complète aumaxillairenécessitelaposede6à10implants. En effet, l’un des problèmes majeurs de l’implan- tologie est la gestion des édentements posté- rieurs, là où les forces appliquées sont les plus importantes. Si la hauteur osseuse est insuf- fisante après l’ostéoactivation du site, deux solutions sont possibles : _Greffer Greffer n’est pas un acte anodin, bien que ces opérations soient parfaitement codifiées aujourd’hui. Si les résultats sont très bons, ils dépendent en grande partie de la qualité in- trinsèque du site receveur (notamment de sa bonne vascularisation) et de la dextérité du pra- ticien.Danslesgreffesd’appositionparexemple, les percolations ne sont pas rares (Cas n° 2). Cas n° 2 : a : Secteur 1 avec soulevé de sinus et greffe en apposition vestibulaire. b : Percolation vestibulaire traitée à l’aide d’un lambeau de repositionnement. c : Pose des implants : nous avons pu équiper la partie en relation avec la perte osseuse vestibulaire grâce à un implant conique : le Fratex® (3,6 mm de diamètre à l’émergence, 12 mm de longueur). Le magazine 3_2013 I 31 Cas n° 2 : c Cas n° 2 : bCas n° 2 : a