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Dental Tribune Édition Française

conférence à venir4 show preview · ADF Paris 2013 Transporteurs de phosphate et minéralisation dentaire Dr Laurent Beck Bienquelesmécanismesdeminéralisa- tion dentaire ne soient pas clairement élu- cidés, ils impliquent la formation de cris- taux amorphes de calcium (Ca) et de phosphate (Pi) dans la cellule, libérés en- suite via des vésicules matricielles ou par exocytose.Ainsi,l’entréedePidanslescel- lules minéralisantes constitue probable- ment une étape limitante du processus de minéralisation dentaire. L’identité et l’ex- pression spatio-temporelle des transpor- teursdePiprésentsàlamembranenesont pasconnuesdansladent.Chezlesmammi- fères, les transporteurs de Pi identifiés sont au nombre de six. Npt1, Npt2a et Npt2c ont une expression tissu-spécifique (rein, foie), alors que Npt2b, PiT1 et PiT2 sontretrouvésdansdenombreuxorganes. Les données concernant l’expression de cestransporteursdePidansladentetlors desondéveloppementsontparcellaireset parfois contradictoires. Le but de cette étude est d’établir un profil d’expression spatio-temporel des 6 transporteurs de Pi pendant le développement et la minérali- sation dentaire et de déterminer leur im- plication fonctionnelle. Afin d’établir une cartographie spatio- temporelle dentaire de l’expression des transporteurs de Pi, plusieurs approches ont été mises en place: hybridation in situ (HIS) en sonde froide, immunohistochi- mies (IHC) et microdissection laser combi- néeàlaRT-PCRchezlasouris(C57Bl/6J)de E16.5 à P10. Afin d’étudier le lien fonction- nel entre transporteurs de Pi et minérali- sationdentaire,uneapprocheinvitroavec cultured’ALC(ameloblast-lineagecell),co- loration au Rouge d’Alizarine, analyse de la viabilité cellulaire (MTS), RT-PCR et in- validation des transporteurs par RNAi, ainsiqu’uneapprocheexvivoavecculture de germes dentaires murins, analyse his- tologique, RT-PCR et invalidation par RNAi, ont été menées parallèlement. En- fin, afin d’évaluer une éventuelle implica- tion physiopathologique des transpor- teurs de phosphate lors du développe- ment dentaire, une étude du phénotype dentaire de souris mutantes conditionnel- les pour les transporteurs de Pi dans la dent et un séquençage dans des cohortes de patients présentant des amélogénèses imparfaites (collaboration avec le Pr Bloch-Zupan, Strasbourg) permettront de compléter nos données fonctionnelles in vitro. Nos résultats en HIS et IHC montrent une expression majoritairement amélo- blastique à des stades tardifs pour Npt2b Les lauréats de l’IFRO Responsable scientifique :H.Magloire (UFR de Lyon),M.Bonnaure-Mallet (Université de RENNES 1) – Date, heure Mercredi 28novembre – 15H30 – 18H – Thématique Recherche,biologie,épidémiologie – Type Conférence B46–Les lauréats de l’IFRO Coupe de molaire de souris au stade embryonnaire E16, 5 montrant un signal positif dans les améloblastes pour le transporteur de Pi Npt2b permettrait une meilleure stabilité du lambeau. Ainsi, nous sommes sélectifs dans l’ad- jonction de tissu conjonctif enfoui et deux lambeaux enveloppes modifiées selon ZucchelietDeSantissontréalisésendeux interventions distinctes. – Un lambeau positionné coronairement en prenant la 12 comme récession cen- trale (mise en place d’un tissu conjonctif enfoui sélectivement en regard de 11 et 12 : Fig. 11). – Un lambeau positionné coronairement avecla24commerécessioncentrale(ap- port conjonctif en regard de 23, 24 et 25 : Fig. 12) A chaque intervention, un greffon conjonctif est prélevé au palais selon la technique de l’incision unique. Les gref- fons de taille et d’épaisseur réduites sont positionnés apicalement à la jonction amélo-cémentaire facilitant ainsi leur re- couvrement par les lambeaux (immobili- sés par des sutures suspensives : Fig. 13). Enfin, nous avons attendu 10 mois, avant deréaliseruneobturationcompositeauni- veaudelapertedesubstanceamélairesur 24 et 25 (Fig. 14). Encomparantlesdeuxapproches(avec ou sans conjonctif enfoui), le lambeau po- sitionné coronairement seul reste une intervention qui provoque peu d’incon- fort post-opératoire pour le patient. En re- vanchedesdouleurspost-opératoirespeu- vent être rapportées au niveau des sites donneurs. De plus le lambeau positionné coronairement seul procure un excellent fondu esthétique le plus naturel possible par rapport aux dents adjacentes. Enfin, l’adjonctiondetissuconjonctifenfouisous le lambeau positionné coronairement semble être d’après la littérature scienti- fique la technique qui procure les meilleurs résultats en terme de recouvre- ment radiculaire, d’augmentation de tissu kératinisé et de stabilité à long terme par rapport à un lambeau positionné coronai- rement seul. Coupe de molaire de souris au stade embryonnaire E16, 5 montrant un signal positif dans les améloblastes pour le transporteur de Pi Npt2b Pourquoi soutenir la recherche dans ce domaine ? Pour les patients comme pour les cher- cheursetlescliniciens,comprendre,lutter et développer de nouvelles thérapeu- tiques nécessitent un soutien fort de tous pourrésoudreaumieuxlesproblèmesliés aux pathologies bucco-dentaires que cel- les -ci soient infectieuses, inflammatoires, ou fonctionnelles. Lesprogrèsdel’odontologieentantque Science sont dépendants des résultats de sa recherche clinique, appliquée et fonda- mentale. Chercheurs, cliniciens permet- tentdesavancéessignificativesdansledo- maine des matériaux, des techniques, des thérapies reconstructrices. Ces avancées sontissuesdelabiologiecellulaire,del’in- génierie, de l’utilisation de facteurs de croissance, des biomatériaux (nouvelles générations), et des nanotechnologies. El- les représentent le défi majeur en santé bucco-dentaire. Cesavancéessontaussipossiblesparce quedeshommesetdesfemmessesonten- gagés avec passion dans une démarche de recherche pour nos patients et notre pro- fession. Ils appartiennent à des équipes de re- chercherépartiessurleterritoirenational qui sont le plus souvent adossées aux ser- vices hospitaliers et facultés d’odontolo- gie. Parce que l’IFRO, émanation de la com- munauté odontologique, veut être en pre- mière ligne dans ce combat médical de pointe, il soutient la recherche dentaire dans tous ses aspects. Pourquoi l’IFRO? L’Institut a été créé il y a dix ans, à l’ini- tiative de l’ADF, d’universitaires et de par- tenaires industriels engagés. L’Institut est né de l’idée de fédérer un organisme privé et indépendant dans ses choix pour soute- nir les équipes de recherche en médecine bucco-dentaire. L’Institut finance des bourses à de jeunes doctorants ou des pro- jets de qualité. Au fil des ans, le soutien de l’IFRO a per- mis de voir émerger des projets ambitieux publiés dans la presse internationale. Plus de 800000€ de bourses ont ainsi été al- loués.Unedizainededossiersestrigoureu- sementsélectionnéschaqueannée.Lestra- vaux sont présentés par les lauréats au Congrès de l’ADF. Grâce à ce soutien, des projetsambitieuxontpuvoirlejour.Leurs publications dans la presse internationale témoignent du rayonnement de la recher- che odontologique française. Un rayonne- ment que vient renforcer le colloque de l’I- FRO, ouvert à tous depuis trois ans. Avec des thèmes aussi pointus que Les cellules souches pulpaires en 2008, Les maladies raresetanomaliesbucco-cranio-facialesen 2009,Réparerourégénérer?En2010etLes nanotechnologies au service de la méde- cine bucco-dentaire, en 2012. Autant de thèmes et de travaux accessi- bleschaqueannéeàtouslesconfrèresviale Bulletin du  Groupement  International de Recherche en Sciences Stomatologiques et Odontologiques(www.girso.eu/journal/) l’IFRO : ses missions L’IFRO, association de loi 1901, est doté d’unconseild’administrationautonomeet représentatif assisté d’un conseil scienti- fique indépendant constitué de personna- lités scientifiques internationalement re- connues. Ses missions sont de: – financer des chercheurs et assurer la diffusion de leurs travaux. – communiquersurlesthèmesd’actua- lités scientifiques. – informer les confrères par une lettre trimestrielle (lettre n°1 en janvier 2012) des dernières avancées scienti- fiques en lien avec notre profession. Le fonctionnement de l’IFRO est totale- ment transparent et la totalité de ses res- sources est destiné à la recherche. L’Avenir Il reste cependant que l’IFRO est au fil des ans un vrai ballon d’oxygène d’autant plusindispensableàlarechercheenodon- tologie que le financement public actuel surprojetANRestpeuaccessiblepournos équipes. Cela va devenir un véritable pro- blèmecarl’IFROadesmoyenstroplimités et il n’est pas exclu de voir dans un avenir proche la disparition de pans entiers de connaissancedansnotredomainefautede soutien. Jusqu’à présent, l’IFRO n’a jamais affiché de priorité thématique car ce n’est passonrôleetatoujoursétablilechoixdes lauréatssurlabaseexclusivedelaqualité scientifique des projets. Dans le contexte actuel,iln’estmalheureusementpasexclu d’avoirunerévisiondéchirantedecepoint de vue. Henry Magloire, Président, Martine Bonnaure-Mallet, Présidente scientifique page 3 L’IFRO,qu’est ce que c’est ? L’Institut Français pour la Recherche Odontologique (IFRO) est une association qui soutient la recherche en Médecine bucco-dentaire,avec l’aide de l’ADF,de Colgate/Gaba et de Pierre Fabre Santé.