Please activate JavaScript!
Please install Adobe Flash Player, click here for download

DT Study Club - Le magazine de formation continue dentaire

I laser _ traitement de dents fracturées Fig. 13_Traitement terminé. Fig. 14_Remodelage du rebord gingival et coiffage pulpaire au moyen du laser Er:YAG en mode VLP. Figs. 15a & b_Tissus durs dentaires préparés au moyen du laser Er:YAG en mode SSP avant le recollement du fragment. Fig. 16_Traitement terminé. dentaires survenues chez plusieurs patients, ainsi quelesavantagesd’undispositifbasésurleprincipe de la technologie VSP21, associée à une longueur d’onde supplémentaire (Nd:YAG). _Cas cliniques Cas1 Un patient âgé de dix ans s’est présenté à l’un de nos centres dentaires, à la suite d’un accident survenu au cours d’une partie de football. L’examen clinique a révélé la présence d’une fracture co- ronaire de l’incisive centrale droite permanente (Fig. 1). Sur les conseils de son entraîneur, le patient avaitconservélefragmentdeladentfracturéedans un berlingot de lait. Après la réalisation d’un test de vitalité, il a été décidé de recoller le fragment sur la dent à l’aide d’une technique assistée par laser Er:YAG. LelaserFidelisPlusIII(Fotona)Slovénie,constitué d’une pièce à main sans embout, mode SSP (Super Short Pulse), 200 mJ, 10 Hz, a été utilisé pour traiter lefragmentainsiqueladent(Fig.2).Parlasuite,tous deux ont été mordancés à l’acide orthophospho- rique, puis un adhésif a été appliqué et le fragment a été repositionné avec une résine composite fluide (Fig. 3). Les séquences du traitement ont toutes été ré- pétées dans la zone marginale, afin d’améliorer le résultat esthétique (Fig. 4). L’ensemble de la procé- dure n’a nécessité aucune anesthésie et la coopéra- tion du patient a été pratiquement parfaite ; il a confirmé n’avoir ressenti aucune douleur ou même désagrément. La dent a été contrôlée mensuelle- ment pendant six mois et les tests de vitalité se sont révélés positifs (Fig. 5). Cas2 Une patiente âgée de quatorze ans s’est présen- téeàl’undenoscentresdentairesavecunefracture coronaire de l’incisive centrale droite permanente (Fig. 6). La fracture était d’origine traumatique et la patiente avait conservé le fragment dentaire cassé dans sa bouche. Pour alléger l’épreuve endurée par cette jeune patiente, déjà suffisamment trauma- tisée, nous avons décidé d’utiliser les lasers Er:YAG et Nd:YAG (Fidelis Plus III, Fotona, Slovénie), dispo- nibles dans notre centre, pour réaliser le traite- ment. Le traumatisme avait exposé la pulpe (Fig. 7) et nous avons d’abord décidé de procéder à un coif- fage pulpaire à l’aide du laser Nd:YAG (mode SP [ShortPulse],4W,40Hz,fibrede300µm,traitement avec contact, Fig. 8). Le même appareil, mais réglé sur une longueur d’onde différente (Er:YAG), a servi pour préparer les surfaces de liaison du fragment et de la dent (mode SSP [Super Short Pulse], 200 mJ, 10 Hz, pièce à main sans embout, Fig. 9). Ces mêmes surfaces ont fait l’objet d’une autre préparation à l’acide orthophos- phorique, un adhésif y a été appliqué, puis une résine composite fluide a été utilisée pour remettre le fragment en place (Fig. 10). Le laser Er:YAG a joué un rôle déterminant dans ce cas particulier ; il nous a en effet permis de réali- ser le traitement sans causer davantage de douleur àlapatiente,etderéduireaumaximumlapénibilité de l’épreuve subie par la patiente et ses parents. Deplus,lelaserEr:YAGproduitlui-mêmeuneffetde décontamination et accroît la force de liaison. Dans un souci esthétique, nous avons préparé la zone marginale avec le laser Er:YAG, avant d’utiliser une fois de plus de l’acide orthophosphorique et 08 I Le magazine 2_2013 Fig. 13 Fig. 14 Fig. 15a Fig. 15b Fig. 16