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DT Study Club - Le magazine de formation continue dentaire

I implants _ ostéotenseurs Fig. 20_Coupe frontale montrant les zones d’ancrages : pariétale, zygomatique et tubéro-ptérygoïdien. Fig. 21_Détail du scanner secteur I montrant le recouvrement des plaques par le biomatériau et le gain osseux intrasinusien suite au passage de l’ostéotenseur. Fig. 22_Détail du scanner secteur II. La communication bucco-sinusienne initiale a disparu, les sinus sont sains. fecté.Lesrisquesd’endommagerdesorganessensibles et/ouvitauxsontmoindresqu’avecuneaiguilled’anes- thésielocale,c’est-à-direpratiquementnuls.Transper- cer la membrane de Schneider est sans conséquence pourlesraisonsdéjàévoquées. 6.Lesguidesd’impactsontconseillés.Ilsfiabilisentlegeste, lerationalisent,etsurtoutpermettentd’envérifierl’effi- cacité lors du second passage destiné à valider la régé- nérationosseusedusite.L’opérateurdûmentformépeut, s’il le souhaite, utiliser la navigation (robotique) pour piloterl’ostéotenseurjusqu’àlacibleprédéterminéelors de l’analyse informatique de la région. Il est également possible de réaliser une série de projections virtuelles durésultatfinalselonl’orientationdel’ostéotenseur. _Pourquoi s’entourer de toutes ces précautions et ne pas faire d’emblée l’implantation comme maintes fois décrite dans de précédentes publications ? Simplementparcequelebutrecherchéestlaqualité etlafiabilitédurésultatfinal,quellequesoitladifficulté initiale, en optimisant le lit osseux receveur. L’implanto- logieestunethérapeutiquedeconfort.Rienn’obligeàla précipitation. Au fur et à mesure des évolutions théra- peutiques, les professionnels ont été amenés à franchir desdifficultésdeniveauélevévoireextrême,quinécessi- tentunebonneconnaissanceduterrainosseux.Préparer ceterraindefaçonplusfavorableestunedémarcheres- ponsable qui a du sens, du moment où elle est protoco- lée,reproductible,etquel’ondisposedesoutilscapables deconcrétisercesperformances. _Que penser des autres approches, onde de choc, piezographie, laser, etc., pour stimuler la réparation tissulaire ? Ces techniques basées sur des phénomènes ondula- toireset/ouvibratoiresfontappelàuntoutautrecahier des charges, fort éloignées du concept de « tensegrity » (Binderman et al. 2002). L’ostéotenseur rentre dans la vaste catégorie des mécanotenseurs matriciels. Trois constatationsontservidesocleàleurdéveloppement: 1.Tous les vertébrés sont programmés pour résister aux forces de pesanteur grâce à leur ostéosquelette sur lequelviennents’insérermusclesettendons. 2.En cas de fracture traumatique et/ou de distraction, cetteostéo-architectureestaussiconçuepours’auto- réparersousformed’uncalosseuxcicatriciel. 3.Enfin, il existe un processus physiologique de renou- vellementpermanentdutissuosseuxquipeutêtrera- lentiet/ouaccéléré,enfonctiondel’activitémusculaire oudecertainespathologies.Encréantmécaniquement unedistractionparunmicrotraumatismecibléetspa- tialement orienté en fonction de l’objectif thérapeu- tique souhaité, l’ostéotenseur prend en compte ces paramètres fondamentaux pour les mettre au service d’une régénération osseuse naturelle volontairement déclenchéeparl’opérateur. La préparation ostéogénique réalisée en amont avec l’ostéotenseur matriciel, nécessite un strict respect du protocole et des procédures. Elle a permis de fiabiliser l’acteimplantairedanslecascliniquedemiseenplacera- pide de dents fixes sous 48 h présenté dans cet article. C’est le temps minimum raisonnable pour permettre à notre laboratoire de proximité de réaliser un bridge fixe ostéo-ancrévissé,esthético-fonctionnel,dequalité,avec unearmaturedeforterigidité(préformesentitaneusiné/ chrome-cobalt/dentsrésine). Cependant, il convient de demeurer extrêmement prudent et de réserver la mise en charge immédiate aux cas d’édentation totale. En effet, le passage préalable de l’ostéotenseurnesignifiepasquel’onpuisses’affranchir des délais d’attente qui, selon notre expérience, doivent être maintenus pour toutes les situations où les con- ditionsocclusalesetanatomiquesrisquentdenousfaire perdre le ou les implants mis en fonction trop préco- cement. Les progrès actuels de l’imagerie nous ont permis de détecterlespiègespotentielsàéviterlorsdesdifférentes séquencesopératoiresetd’anticiperlebonchoixdel’im- plant pour chaque secteur. Il est clair que la préparation ostéogénique change drastiquement le terrain osseux initialenlefortifiantetenlerendantplusréactifgrâceà laformationd’unenouvellematriceplussolideetmieux irriguée.Enquelquessemaines,l’osdetypeIV(oùlechi- rurgien en soulevant simplement le lambeau mucopé- riostérisquaitdebriserlafinecoquilleosseuseparasinu- saleavecledécolleur)vas’autotransformerenosdetype IIactif,danslequelonvapouvoirplacerentoutesécurité, 40 I Le magazine 2_2013 Fig. 20 Fig. 21 Fig. 22