Please activate JavaScript!
Please install Adobe Flash Player, click here for download

DT Study Club - Le magazine de formation continue dentaire

Fig. 10_T = 90 J. Dernier passage de l’ostéotenseur, validation de la densité osseuse, (type II) permettant la mise en place des implants. Incision crestale sans décharge antérieure. Fig. 11_Diskimplant® à plaque dans région zygomatique droite. Fig. 12_Cut à la turbine. implants _ ostéotenseurs I matricielles de l’os (matrice extracellulaire – cellules de l’os–noyauxdescellules)etlesprocessusdecommuni- cation et d’ostéorégulation basés sur la mécanotrans- duction(Roblingetal.2001,Morganetal.2006).Defait, l’ostéotension agit dans le cadre de la mécanobiologie comme un facteur de régulation de l’homéostasie du tissu osseux. Au niveau cellulaire, il s’agit d’une méca- nothérapie moléculaire sélectivement orientée. Réalisé en amont de l’acte chirurgical (implantaire, parodontal, orthopédique, ou orthodontique), elle permet de pré- parer favorablement le site receveur, mais aussi le site donneurencasdegreffe. Pratiquant la parodontologie et l’implantologie de- puis 1973 avec plus de 30 000 implants posés, il nous estviteapparu,autraversdelaqualitéetdelafiabilitédes résultats enregistrés, que cette démarche émergente étaitenfaitlavéritableclépermettantuneamélioration significative de nos performances thérapeutiques (im- plantologie, parodontologie, greffe, orthodontie, etc.). Cetteapprocheminimaleinvasivepréparatoireaugeste chirurgicalprojeté,acomplètementmodifiénosplansde traitementtantsurleplandiagnostiquequ’opérationnel. En effet, les microcracks et la distraction résultant du passagedel’ostéotenseurautraversdesdifférentscom- partimentsostéogéniques(périoste,matriceosseuse,en- doste,paroisvasculaires,moelleosseuse),vontentraîner laformationd’uncalosseuxréparateurquifortifielesite receveurinitial.Iln’yaaucuneexceptionàcetterèglequi estconstante,pourtouteslesconsolidationsdefracture sansouverturenidéplacement. Depuis 2005, nous analysons les effets de cette ac- tivation ostéogénique mécaniquement induite et spa- tialement ciblée, pour développer des outils spécifiques et dédiés à chaque application clinique. Nous nous sommes également attachés à collecter les résultats multicentriques, à établir les protocoles, et à initier une recherchebiocliniquefondamentale. _Précautions particulières liées à l’utilisation de l’ostéotenseur _étatmédical(physique,psychique,général); _étatbucco-dentaire(pathologie,hygiène,etc.); _analyse radiologique (scanner, panoramique, rétro- alvéolaire); _moulages; _guided’impactet/ounavigation; _couvertureantibiotique; _antisepsie du champ opératoire (chlorhexidine, béta- dine,etc.); _sonde ostéotenseur, désinfectée à chaque impact (bétadinedermiqueà10%). _Protocole illustré par un exemple clinique Une Patiente de 74 ans édentée totale maxillaire – Atrophie extrême – Refus de greffe - Chirurgie avec lambeau(«fullflap»). Il est du devoir de tout professionnel, d’informer son patient des actes qu’il va subir, de leurs coûts et de leurs conséquences immédiates et à long terme, et des mé- thodes alternatives. Le patient, en dehors de l’urgence vitale absolue, doit pouvoir réfléchir, prendre d’autres aviss’illesouhaite,avantdedécider. 1re séanceexplicative: Radiographie panoramique (Fig. 1), bilan de santé générale et bucco-dentaire (Fig. 2), prise d’empreinte, ordonnancescanner,plandetraitementetdevis,décision en attente. Expliquer au patient qu’on va, sous anesthé- sie locale, avec son accord, réaliser lors de la prochaine séanceunsondagetransgingivaldufutursiteàimplan- ter.Onprocéderaàl’implantation45joursplustardsila densitéosseuseestsuffisante,sinonilyauraunnouveau sondage suivi d’un délai d’attente de 45 jours et revéri- fication. Le patient devra s’abstenir de fumer et évitera les ambiances tabagiques. Une lettre a été adressée au médecintraitantpourluidemandersilepatientprésente, au vu des dernières analyses, des problèmes particuliers dontilfaudraittenircompte. 2eséanceexplicative,plusdétaillée: Première application de l’ostéotenseur (sondage + activation) : bilan de santé réalisé et analysé, scanner et modèle stéréolithographique (Figs. 3, 4, 5), modèles d’étudeenocclusion,guided’impact,plandetraitement avec séquences, délais, projet implanto-prothétique fi- nal,maquetteesthético-fonctionnelleréelleouvirtuelle, et guide chirurgical. Si le patient donne son accord, un Le magazine 2_2013 I 37 Fig. 12Fig. 10 Fig. 11