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DT Study Club - Le magazine de formation continue dentaire

I laser _ lambeau ouvert Fig. 7_Immédiatement après l’opération. Fig. 8_Six mois postopératoire. Fig. 9_Quinze mois postopératoire. mentation en solution saline stérile pendant la chirurgie. Les incisions intrasulculaire, palatines et buccales ont été effectuées avec une pointe de 600 µm sous anesthésie locale (Fig. 3). Un jet d’eau a été utilisé pour le refroidissement des tis- sus, tout au long de la procédure par laser erbium. Une pointe de saphir de 600 µm a été utilisée avec 200 mJ/35 Hz (= 7 W) en mode contact, à une profondeur intrasulculaire. Après le soulèvement du lambeau (Fig. 4) le tissu granulé a été enlevé par ablation et vaporisation, en utilisant une pointe de 1300 µm, en mode sans contact, à une distance de 1 à 1,5 mm du tissu cible (Fig. 5). L’énergie utilisée pourcetteprocédureétaitde400mJ/20Hz(=8W). Danslesembrasuresétroites,oùlapointeétaittrop large,lapointede1300µmaétéremplacéeparune pointe conique plus étroite (800 µm) et l’énergie a étéréduite.Puisquelelaserestémisparl’extrémité de la pointe et non par ses côtés, même lorsque le côté de la pointe « s’appuie » sur une autre dent pendant la libération du laser, la dent adjacente ne subit aucun dommage. Après l’ablation des tissus mous,2 le tissu dur a été traité : pour le remodelage osseux la puissance a été réglée à 300 mJ/20 Hz1, 2, 8 (= 7 W). La pointe la plus adaptée est une pointe saphir de 1300 µm appliquée en mode sans contact.8, 14 Pour le lissage de l’os, l’énergie appliquée est de 150 mJ/50 Hz (= 7,5 W), pointe saphir de 1 300 µm, en mode sans contact. Avant de fermer le lambeau l’énergie laser doit être appliquée sur les racines exposées en mode sans contact, sur les sites buccaux, pa- latins, et interproximaux à une énergie très faible de 100 mJ/35 Hz (= 3,5 W), en utilisant une pointe saphir de 1300 µm en mode sans contact (Fig. 6). Cette étape est importante car elle a amélioré la fixation des tissus mous à la racine et a consi- dérablement réduit l’endotoxine bactérienne de la surface de la racine.5,7, 9, 10, 12, 13, 15, 18, 19 Une incision verticale de décharge n’était pas nécessaire parce que la réflexion du lambeau était suffisante. Cette procédure particulière a été réalisée sans l’aide de curettes, de dispositifs rotatifs, ou de burins. Cependant, si le tartre sous-gingival avait été présent, je l’aurais retiré avec une pointe saphir biseautée (Fig. 11). Des études montrent que le tartre sous-gingi- val peut être enlevé avec un laser ER:YAG.15–19 Le patient est revenu le lendemain et ne ressentait plus de douleur, et aucun gonflement n’a été ob- servé.3, 9 Il a été prévu de revoir le patient pour un traitement d’entretien à intervalles de trois mois pendant une période de trois ans. Un an et trois mois après les interventions, le niveau d’attache clinique (CAL), la PPD, la récession, une évaluation delaquantitédeplaqueetdessaignements,ontété effectués. Aucune profondeur des poches paro- dontalesnedépassait3mm.Lesphotosprésentées dans les figures 1 à 12 décrivent les différentes étapes de cette étude de cas. _Certains avantages observés avec l’utilisation des lasers en chirurgie parodontale _Moins de saignements durant la procédure. _La décontamination du site chirurgical. _Lelaserestbactéricide18 (aucunantibiotiquen’est nécessaire après la chirurgie). _Suites postopératoires confortables (moins de gonflement et moins de douleur). Des études montrent que ceci peut être partiellement dû à la fermeturedepetitsvaisseauxsanguins,vaisseaux lymphatiques et terminaisons nerveuses expo- sées. _Nettoyage de l’os plus efficace.1, 2, 14 _Achèvement plus rapide de la procédure chirur- gicale et manipulation facile. 2 _Pas de vibration de dispositifs rotatifs - confort du patient. 3 _Le Er:YAG ne produit pas de boue dentinaire, lais- sant une surface osseuse qui est absolument propre, réduisant ainsi la possibilité d’une infec- tion secondaire. De nombreuses études montrent que lorsque les Er:YAG et autres lasers sont appliqués à l’os, des facteurs de croissance qui améliorent une régé- nération osseuse sont libérés1 : une réparation de 12 I Le magazine 2_2013 Fig. 8 Fig. 9Fig. 7