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CAD/CAM Edition française

I recherche _ SFI-Bar non seulement chronophage mais également très coûteuse. Le cavalier E est conçu pour être utilisé avecunebarresurdeuximplantsetdoitêtreintégré à la prothèse avec une résine autopolymérisable, comme indiqué. Le cavalier T est réservé à une pro- thèse destinée à quatre implants ou plus et élabo- rée en laboratoire, car les gaines de rétention en plastique accompagnant le cavalier permettent de compenser les erreurs de fabrication. Il ne peut être utilisé pour une prothèse sur deux implants. Plusieurs études ont démontré que les pro- thèses amovibles conventionnelles, stabilisées par un système de barre et cavaliers, transmettent une contrainte importante aux tissus de soutien péri- implantaires (principalement osseux).9–11 L’avan- tage essentiel du système SFI-Bar est l’assemblage delabarredanslabouchedupatientsansbesoinde brasage, soudage au laser ou techniques conven- tionnelles de collage, ce qui réduit la transmission des tensions et la perte osseuse autour des im- plants. Les études ont démontré que toute tech- niquedelaboratoirerequérantunmodèleprincipal, élaboré à partir d’une empreinte dentaire, conduit à une barre qui n’est pas vraiment passive.8, 9 Par conséquent, plusieurs auteurs ont évoqué que la seule façon d’obtenir une adaptation passive serait d’assembler l’armature intra-oralement puis d’y fixer le bridge.12, 13 C’est la méthode utilisée avec ce système. Aucune coulée, aucun brasage, soudage au laser ou collage des composants n’est nécessaire lors de la fabrication de la barre définitive. Combinée avec les caractéristiques universelles des attachements- boules, cette barre garantit une adaptation par- faitement passive lors de l’assemblage. L’analyse des éléments finis montre clairement l’absence de tensions au niveau de la barre, lors de sa pose et de la mise en charge de la prothèse (Figs. 2a-c). Aucun temps de préparation en laboratoire n’est requis pour fabriquer la barre, qui ne nécessite elle- mêmeaucuncomposantimplantaireoualliaged’or coûteux.Surleplanclinique,lesélémentsdelabarre ne requièrent pas de brasage en vue d’obtenir une adaptation passive — une étape du traitement sus- ceptible de devoir être répétée — comme c’est le cas pour la méthode conventionnelle. Comme il n’existe aucune articulation brasée ou soudée au laser, la barre ne comporte pas de points faibles inhérents au soudage et risquant de provo- quer une fracture ou une corrosion. La barre est as- semblée par le clinicien, qui intègre également le ca- valierEàlaprothèsedanslacavitébuccale.Lenombre réduit de visites cliniques, la diminution du temps de préparation en laboratoire et les coûts moindres des composants, débouchent sur des frais de traitement moins importants pour le patient. Par exemple, dans le cas concerné par cet article, la réalisation de la barren’anécessitéquesixminutes.C’estapproxima- tivementletempsdeprised’unmatériauàempreinte en polyéther (tel que l’Impregum) ! _Conclusion La SFI-Bar est relativement bon marché com- parativement aux coulées en or conventionnelles et aux solutions réalisées par CFAO. Le coût global de la prothèse et la durée du traitement sont consi- dérablement réduits en regard des techniques clas- siques et CFAO. Les pièces usinées avec précision offrentunemeilleurequalitéd’ajustement.Lespro- priétés physiques et mécaniques des matériaux des composants peuvent être contrôlées précisément, contrairement aux techniques conventionnelles de coulée. Le système SFI-Bar peut être relié à deux implants, ou plus si nécessaire, pour créer une barre intéressant toute l’arcade, tout en permettant une adaptationpassive,ainsiquel’aattestél’analysedes éléments finis. L’adaptation passive de la barre conduit à une réduction considérable de la trans- mission des tensions aux implants supports. Les études ont également démontré la viabilité de cette solution de traitement dans les cas de mise en chargemandibulaireimmédiate,àconditionqueles implantsaientétévissésavecdescouplesdeserrage supérieurs à 50 Ncm approximativement. Les données et les clichés des éléments finis ont été aimablement fournis par le Dr Ludger Keilig, titulaire d’une chaire des technologies orales, uni- versité de Bonn, Allemagne. Clause de non-responsabilité : le système SFI- Bar, les adaptateurs pour implant et les cavaliers E ont été fournis par Cendres+Métaux. L’auteur n’a reçu ni avantage financier pour la rédaction de cet article, ni versement imputé aux coûts de labora- toire, ni autre type de paiement, quel qu’il soit. Notedelarédaction:unelistecomplètedesréférencesest disponible auprès de l’éditeur. Cet article est paru dans laversionanglaisedeCAD/CAMnuméro3/2012. 24 I CAD/CAM 3_2013 Dr Tussavir Tambra BDS,DDS,MS Prosthodontics (Michigan) Wolverhampton Royaume-Uni dr.tambra@hotmail.co.uk CAD/CAM_contact