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CAD/CAM Edition française

recherche _ SFI-Bar I I 23CAD/CAM 3_2013 labarre,etleblocagedecer- tainspointsdelapartieinfé- rieure de la barre (Fig. 10). Lorsque le cavalier E est misenplace,lediamètretotal de la barre mesure 4,3 mm (Fig. 12). En présence du ca- valier T, la dimension est de 3,6 mm (Fig. 11a). Il y a lieu d’entenircomptedansleplan du traitement car une réduc- tion de la crête peut être nécessaire pour garantir assez d’espace à la prothèse. Lors de la fabrication en laboratoire, la prothèse est réalisée en y intégrant le cavalier femelle T. Le praticien dentaire choisit ensuite le niveau de rétention requis, en sélectionnant les gaines de ré- tention en plastique appropriées, et en les insérant dans le cavalier (Fig. 11b). Ces gaines de rétention en plastique sont conçues pour compenser les im- précisions de transfert entre l’empreinte, le modèle original et les étapes ultérieures intra-orales. Dans le cas de la technique au fauteuil, la présence d’un technicien de laboratoire est conseillée. Un profil de résilience est placé sur la barre tubulaire avant l’ajustement du cavalier E, afin de garantir une rési- lience verticale. Le profil de résilience assure le maintien d’un petit espace entre le cavalier E et la barre tubulaire, de sorte que le cavalier E ne trans- mette pas de contrainte importante ou ne déforme paslabarreoulesinfrastructuresimplantairesdans la muqueuse de soutien, lorsque le patient exerce une pression occlusale. Dans le cas de notre pa- tiente, tous les points inférieurs à la barre, surtout entrelecavalieretlestissus,ontétébloquésavecun matériauàbasedesilicone(Fig.10).Puisunefenêtre a été pratiquée du côté lingual de la prothèse, afin d’exposer le cavalier E dans la bouche de la patiente (Fig. 13a). Une petite bille de résine acrylique poly- mérisable à froid a été placée sur le cavalier E, de façonàenrecouvrirl’élémentderétention.Lecava- lier E a ensuite été fixé à la prothèse, en ajoutant de la résine par petites quantités (Fig. 13b). Après le durcissementcompletdetoutelarésine,laprothèse et le cavalier E ont été retirés de la bouche de la pa- tiente. Les volumes vides résiduels ont finalement été comblés avec une résine polymérisable à froid, que l’on a laissée durcir en dehors de la cavité buc- cale (Figs. 13c et d). Pour bien faire, cette étape de- vrait être réalisée dans un autocuiseur. Un guide de transfert, qui s’ajuste dans le cava- lier E et correspond en fait à une réplique de la barre tubulaire, peut être utilisé si un important volume de résine acrylique est utilisé pour fixer le cavalier E. Laprothèseassortieduguidedetransfertplacédans le cavalier E est incorporée dans une semelle de plâtre à prise rapide, comme pour une procédure de réparation prothétique. Après la prise du plâtre, la prothèse est placée dans un autocuiseur contenant de l’eau chaude, jusqu’au durcissement complet de la résine autopolymérisable. Une fois durcie, la résine est séparée de la base de plâtre et du guide de transfert, et tout l’excès de résine est éliminé. Les lamelles du cavalier E doivent être exemptes de résine jusqu’à moitié au moins. Seule la partie supérieure du cavalier E comprenant la partie d’attachement et l’épaulement, est bloquée dans la résine acrylique (Fig. 13c). Les lamelles latérales doiventpouvoirjouersurlabarretubulairependant l’insertion et le retrait de la prothèse. Si la résine est en contact direct avec les lamelles, la prothèse ne peut être clipsée, car les lamelles du cavalier E ne peuvent pas fléchir. Finalement, la prothèse défi- nitive est mise en place (Figs. 14a et b). Le niveau de rétention du cavalier E a été ajusté aumoyendesoutilsd’activationetdedésactivation fournis dans la trousse de restauration. Après un contrôle de la mise en place correcte de la prothèse, l’occlusion a été vérifiée et adaptée à l’aide d’une pâte d’enregistrement occlusal. La barre est néces- sairepourlastabilisationdelaprothèselorsduchoix dedeuximplants.Lesupportestassuréparleszones de sustentation composées des tissus durs et mous, telles que la crête résiduelle et la table vestibulaire. La patiente a ensuite reçu des conseils sur les soins appropriés des implants et de la prothèse, et des visitesderappelenroutineainsiqu’unpland’entre- tien ont été prévus. _Discussion Il est impératif que la procédure de blocage de la barre soit correctement réalisée sinon la résine acrylique pourra atteindre des zones inférieures et se polymérisera, ce qui solidarisera la prothèse et la barre. La seule solution serait alors de sectionner la prothèse pour la libérer de la barre. Une telle procédure endommagerait irrémédiablement la prothèse, mais peut-être aussi la barre — une erreur Fig. 14bFig. 14a