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CAD/CAM Edition française

recherche _ SFI-Bar I I 21CAD/CAM 3_2013 donnentlieuàuneadaptation non passive des barres et des armatures. Par conséquent, toute barre fabriquée au moyen d’une technique d’em- preinteoudemoulagenepeut être totalement passive.6–8 Le cas clinique présenté ci- dessous va permettre d’il- lustrer la restauration d’une mandibule édentée au moyen d’une SFI-Bar sur deux im- plants,entechniquedirecteau fauteuil. Les points essentiels de la préparation en méthode indirecte seront également évoqués. _Étude de cas En 2006, une patiente âgée de60anss’estprésentéeànousunepremièrefois,se plaignant d’une prothèse mandibulaire mal ajustée. La patiente portait cette prothèse totale conven- tionnelle depuis plus de 20 ans, ainsi qu’une pro- thèse partielle maxillaire à armature métallique. La patienteavaitconsultéundenturologisteàplusieurs reprises afin d’améliorer la situation. Après de nom- breuses procédures de rebasage, elle avait décidé de s’adresser à un spécialiste. Une radiographie pa- noramique (OPG) avait révélé une résorption man- dibulaire importante, cliniquement classée comme unedéficienceclassiqueenformedebol(Figs.9a–c). L’examen radiographique montrait cependant un volume osseux suffisant pour la pose d’implants dans la région antérieure. Une solution fixe n’aurait néanmoins mené qu’à un raccourcissement de l’arcade dentaire, car la résorption osseuse avait entraîné un déplacement du foramen mentonnier en direction mésiale. La pose d’implants distaux par rapportauforamenmentonniern’auraitpasétéune solution, en raison de la proximité du nerf alvéolaire inférieuretdumanquedehauteurosseuse.Orlapa- tiente n’était guère disposée à subir un reposition- nement du nerf ou une greffe osseuse complexe. Un autre facteur important s’opposant à la solution fixe, était le volume de perte osseusequ’ilauraitétédifficile de corriger et de conserver par la suite. Le résultat esthétique n’aurait également pas été une réussite. Le volume sup- plémentaire de fausses gen- cives prothétiques permettait un soutien facial adéquat. Après avoir examiné les différents problèmes avec la patiente, celle-ci avait décidé qu’une prothèse amovible supra-implantaire stabilisée par deux implants, représentait le meilleur choix de traite- ment et aussi le moins compliqué pour elle. La pro- thèse maxillaire ne lui posait pas de problème vu qu’elle était rétentive et stable, et pour limiter les coûts, celle-ci n’a donc pas été remplacée. Un guide chirurgical a été fabriqué après correction de la dimension verticale et des paramètres tant esthétiques que phonétiques, au moyen d’une prothèse d’essai en cire. Deux im- plants de liaison (Straumann), diamètre d’épaule- ment de 4,1 mm et longueur de 8 mm, ont été placés aux positions dentaires 32 et 42 (Figs. 7a et 9b). Après un délai de trois mois pour permettre l’ostéointégration, une prothèse amovible sta- bilisée par des piliers-boules a été posée. Cette prothèsen’aprésentéaucunproblèmeprothétique Fig. 9a Fig. 9b Fig. 9c Fig. 10 Fig. 11a Fig. 12Fig. 11b