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CAD/CAM Edition française

velleposture,quiauradesrépercussionssurlesstruc- turestissulairesattachées. _Position et restauration de l’occlusion Un élément essentiel dont il faut tenir compte dans tout type de restauration occlusale est la position de la mandibule. Le plus souvent, le traitement est réalisé dans les conditions posturales mandibulaires habi- tuelles,quicorrespondentàlapositioncorrectepourla plupart des patients. Chez les personnes dont les res- taurations sont plus complexes, ou qui souffrent de troubles de l’articulation temporo-mandibulaire, il est nécessaire de procéder à un repositionnement phy- siologique de la mandibule. Dans la majorité des cas, l’occlusionenrelationcentrée,correspondàlaposition adéquatedetraitement. La relation centrée est la position de la mandibule par rapport au maxillaire, lorsque les têtes des condyles mandi- bulaires, en coaptation avec le disque intra-articulaire, sont placéesaucontactdelapartiela plus supérieure du versant an- térieur de la cavité glénoïde (c’est-à-dire que les condyles mandibulaires sont dans leur position la plus antéro-supé- rieure). Pour obtenir une occlusion équilibrée lors d’une posture statique, le patient doit avoir suffisamment de contacts ABC (voir Fig. 11) en position d’intercuspi- die,auniveaudechaquequadrant.Danscetteposition, les dents des mâchoires opposées sont en intercuspi- die maximale et présentent un maximum de contacts occlusaux. _Influence physiologique des contacts interférants initiaux Chez la plupart des patients, la position mandibu- laire habituelle d’intercuspidie maximale est la mieux adaptée à la restauration de l’occlusion. Toutefois, le moindre contact prématuré, ne serait-ce que 20 µm, peut interférer et déclencher une réaction compen- satrice qui place la mandibule dans une nouvelle Figs. 5 & 6_La meilleure posture physiologique : les condyles sont en position centrée avec suffisamment de contacts occlusaux. Figs. 7 & 8_Les condyles sont toujours en position centrée. La dent 36 indique de toute évidence un contact initial interférant. Figs. 9 & 10_Réaction compensatrice causée par le contact interférant sur la dent 36. La mandibule s’est déplacée vers une nouvelle position, décalée par rapport à l’occlusion en relation centrée, afin de compenser l’interférence occlusale. I 11 spécial _ occlusion I CAD/CAM 3_2013 Fig. 8Fig. 7 Fig. 6Fig. 5 Fig. 10Fig. 9