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Dental Tribune Édition Française

Implant Tribune Édition Française |Août/Septembre 201332 Aujourd’hui, l’art dentaire sans technolo- gie numérique et procédés de CFAO est in- imaginable. L’imagerie intra- et extra-orale, le scan des antagonistes et des empreintes, gérées en trois dimensions sur l’écran, l’utili- sation des formes innombrables de dents, dans la base de données de dents, la concep- tion des surfaces occlusales anatomiques, l’articulation fonctionnelle sur des modèles virtuels, le traitement soustractif de la céra- mique à rendement élevé, rien de ceci ne se- rait possibles sans l’utilisation des ordina- teurs. Les origines de la CFAO Le travail préparatoire à ce prodigieux bond en avant dans la technologie dentaire a été élaboré en 1985. Utilisant une sonde vi- suelle de Fairchild (qui était alors, unique- mentutiliséepourdesobjectifsmilitaires,et pour laquelle une dérogation spéciale a été demandéepourl’usageenartdentaire),pour la première fois, il était possible qu’une pré- paration, rendue visible, intra-oralement, avec une caméra à triangulation soit mesuré multi-dimensionnellementettransféréesur un écran. Puis, avec l’aide d’un PC, d’un logiciel d’imagerie, et d’une unité de fraisage à com- mande numérique, le premier inlay céra- miqueensilicateenaétéréaliséàl’université de Zurich. En ces jours, quelques rares ont pu imagi- ner les nouvelles technologies et les possibi- lités révolutionnaires de traitement réservés àl’artdentaire,deparcedéveloppement.De- puislors,plusde28millionsderestaurations tout-céramique ont été produites dans le monde entier employant la technologie CFAO, au fauteuil et au laboratoire dentaire. Les fraiseuses automatisées ont permis que le traitement soustractif de la céramique de verre et d’oxyde soit apte à fabriquer des res- taurations esthétiques de haute qualité avec unequalitématériellereproductibleetcohé- rente, à un coût réduit. Relativement récemment, le débat s’est portésurl’exactitudedel’ajustement,laren- tabilité, et la facilité d’emploi. La qualité des restaurations par CFAOa été regardée de ma- nière critique, et seulement quelques rares chefsdefile,dansledomaine,ontétudiécette technologie avec rigueur scientifique. Ac- tuellement, l’attitude de l’hésitant du com- mencement, et même celle du sceptique, en- vers les prothèses dentaires CAO/FAO a été remplacéepardel’approbation,etcettetech- nologie est devenue un procédé standard. D’unpointdevuetechnique,ledéveloppe- ment de la capture d’image en trois dimen- sions a bondi, non seulement par des micro- processeurs plus puissants, mais également par des sondes d’image de technologie CCD, avec photodiodes à haute résolution, aussi bienquelesmodulesdebalayageoptiqueset tactiles qui aident à lire et à élaborer des pré- parations,ettransmettrelesmodèlesaulogi- ciel. Les modules de scan par laser fournis- sent une capacité d’impulsion pour repro- duire les surfaces dentaires à un taux de milliersdepointsmesurésparseconde.Lelo- giciel amélioré de DAO avec des applications graphiques en trois dimensions reçoit les si- gnaux numériques et recrée la surface cli- nique ayant besoin de la restauration. Employant le réglage occlusal, basé sur les surfaces occlusales stockées dans la banque de données de dents, le logiciel reconstruit alors pratiquement la surface de la dent. Les cuspides de la surface occlusale sont réglées dans leur position fonctionnelle. Un programme d’articulation prend les caracté- ristiques occlusales des antagonistes et des surfaces occlusales des dents adjacentes et crée un modèle de point de contact qui rem- plitlescritèresdelafonctionindividuelle.Un enregistrement fonctionnel, acquis et régional,détectelesinterférences,travaillan- tesetbalançantes,etlesréduitautomatique- ment (Fig. 1). L’impulsion pour ce développement en technologie dentaire est issue de deux sour- ces. La première était l’enregistrement des protagonistes de la restauration par une unité chairside(NdT:litt.:àcôtédufauteuil : ext : dans le cabinet dentaire) permettant de réaliser une céramique, industriellement fa- briquée, avec les propriétés physiques défi- nies directement par l’unité de traitement (chairside) et fournir au patient la restaura- tion définitive (se passant de provisoires) en un seul rendez-vous. La seconde était l’idée d’utiliserlacéramiqued’oxyde,commeZrO2, pour des infrastructures de couronne et de bridge,enemployantlatechnologiedeCFAO ou les techniques de fraisage à commande numérique. L’autre céramique, tel le disilicate de li- thium, présente également de meilleures propriétés après le traitement mécanique, car les « blancs » utilisés sont fabriqués in- dustriellement dans des conditions opti- males.Enoutre,latechnologiedessystèmes deCFAOaétésensiblementaméliorée.Dans les années 90, les ordinateurs sont devenus desméthodesetmesurespluspuissanteset plus efficaces, permettant d’adapter les sys- tèmes par acquisition de données à trois di- mensions aux besoins de l’art dentaire et permettant de simplifier la manipulation de l’équipement. L’évolution du logiciel de DAO a permis le développement d’une série de possibilités de constructions et a amé- lioré la qualité d’unités de meulage/frai- sage (Fig. 2). Rentabilité et restaurations de haute qua- lité sont les caractéristiques définissant la technologie par CFAO. Le dentiste et le pro- thésistedentaireprofitent,delamêmefaçon, de ce fait, du traitement et de la fabrication normalisés et commandés, de même que le patient.Aujourd’hui,approximativement82 pour cent de restaurations tout-céramique, en Allemagne, sont faits en employant l’in- formatique, ce qui indique que la technolo- gieCFAOs’établitdanslescabinetsetleslabo- ratoires dentaires. Une prochaine étape de son évolution est, maintenant, prévue. Où en sommes-nous, aujourd’hui ? Les nouvelles méthodes modifient cons- tammentlesprocessususuels,etlesavancées simplifient le déroulement des opérations. Ceciestreflétédanslaplusgrandeproportion de constructions, d’articulations de modèles surinterfaceWindows,delaconceptionexté- CAS CLINIQUE La CFAO n’en est qu’à ses débuts Manfred Kern,Allemagne Fig.1:Reconstruction automatique virtuelle :les données de scan de l’antagoniste,du mouvement fonctionnel, des dents adjacentes,et de la préparation peuvent être prises en compte dans leur intégralité pour concevoir une surface occlusale qui s’adapte selon toutes les conditions.(Image :Mehl)– Fig.2:Construction de DAO d’une armature extensive de bridge en ZrO2.Le système examine les connecteurs pour l’épaisseur minimum et la capacité porteuse.(Image :Mehl)–Fig.3: Les différentes images intra-orales sont anatomiquement correctes,car elles sont compilées dans un modèle virtuel d’un quadrant.(Photo :Sirona)– Fig.4: Le module de scan intra-oral par caméra permet une empreinte optique du maxillaire supérieur ou de la mandibule entière,prémices de la pratique sans empreinte.(Image :Wiedhahn) 1 2 3 4 Suite page 34 Dental Tribune tient informés plus de 650 000 dentistes dans 91 pays! 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