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DT Study Club - Le magazine de formation continue dentaire

laser _ syndrome de Papillon-Lefèvre I bienne et par conséquent, une réduction de la ré- ponse immunitaire locale entraîne une stimulation des pathogènes parodontaux. Le traitement paro- dontal a comporté l’extraction des dents lactéales et un traitement mécanique, concomitamment à l’utilisation d’antibiotiques systémiques. Dans certaines études de cas, ni le débridement mécaniqueseul,niletraitementmécaniqueassocié à la prise d’un antibiotique n’ont réussi à éliminer complètement A. actinomycetemcomitans et à améliorer l’état du parodonte dans le SPL.16, 28 Dans notre cas, les études microbiologiques ont indiqué la présence du genre Bacteroides comme espèce bactérienne prédominante, et donc orienté le choix vers l’utilisation de la céphalexine comme anti- biotique. Selon de nombreuses études, la période d’éden- tement qui suit l’extraction de toutes les dents lac- téales,apermisd’éviterdesperturbationsdel’érup- tion ultérieure des dents permanentes. Dans ces études, l’extraction a été suivie par un autre traite- ment, tel qu’un traitement mécanique, une anti- biothérapie systémique et un traitement chirurgi- cal.16, 29–33 Il importe donc de poser un diagnostic précoce amenant à l’extraction des dents lactéales, avantl’éruptiondesdentspermanentes,cequiaété réalisé dans notre cas. La conservation efficace des dents permanentes semble dépendre de la chro- nologie de ces traitements. Si l’éruption dentaire se produit après la période d’édentement dans une cavité buccale exempte de maladie parodontale, les patients ont de grandes chances de conserver un parodonte sain, même si l’hygiène bucco-dentaire et le traitement de maintenance ne sont pas idéaux, comme dans notre cas. Plusieurs lasers ont été utilisés pour décontami- ner les poches parodontales.19 Certains auteurs ont rapporté une prolifération des fibroblastes gingi- vaux, après avoir utilisé un laser basse puissance, et signalé que les fibroblastes stimulés sont mieux organisés en faisceaux parallèles.19 Il est possible que le traitement par laser à basse puissance joue un rôle important dans la cicatrisation et la régéné- ration des lésions parodontales, en augmentant la productiondesfacteursdecroissance.34 L’utilisation de la diode laser peut réduire les bactéries20 dans le sillon gingivo-dentaire, et donc diminuer la bacté- riémieaprèsundétartrageultrasonique.22 Leseffets photothermiques perturbateurs du laser condui- sent à l’élimination des bactéries parodontales pa- thogènes, indépendamment de la longueur d’onde utilisée.21,35 Certainsétudesontdémontréquel’ins- trumentation des tissus mous parodontaux avec une diode laser (980 nm), permet l’élimination complète de l’épithélium, par comparaison avec les méthodes de traitement conventionnelles au moyen d’instruments manuels.15 La parodontite dans le SPL est un processus mul- tifactorielauquelonattribuedescausesgénétiques, bactériennes et immunologiques, ce qui complique le diagnostic et le traitement. Un diagnostic précoce et l’administration d’une antibiothérapie systé- mique appropriée chez des patients atteints de SPL, pourrait préserver toutes les dents permanentes quisinonseraientsujettesàunechutespontanéeou devraient être extraites. Nous en concluons que les tests microbiologiques peuvent être un outil puis- sant, pour sélectionner l’antibiotique approprié au traitement parfaitement efficace d’un patient at- teint de SPL. Une décontamination par diode laser des alvéoles, après la perte de l’épithélium du tissu mou gingival au niveau des bords enflammés, est un complément très efficace à l’instrumentation manuelle et aux traitements médicaments utilisés antérieurement. Ce fait a été cliniquement prouvé par dix années de suivi d’un cas dont le parodonte était sain. Des cas similaires rapportés dans la litté- rature se sont principalement soldés par une perte d’attache des dents permanentes. Cette réussite, bien qu’étant partiellement due au choix d’un anti- biotique adéquat, est principalement le résultat d’un traitement laser suffisant. Plus d’études sont nécessaires pour confirmer ce résultat. Cependant, en raison de l’extrême rareté du SPL, il n’est pas pos- sible de mener des études cliniques randomisées, et la collaboration entre plusieurs centres médicaux universitaires, pourrait donc être la clé permettant de mener une étude de cohorte à long terme, impli- quant le traitement laser._ Note de la rédaction : la liste complète des références est disponible auprès de l’éditeur. Cet article est paru dans la versionanglaisedelaser,numéro4/2011. Le magazine 1_2013 I 19 Dr Maziar Mir British Lasik and Cosmetic Surgery Center, Dubaï,Émirats arabes unis Service de dentisterie préventive et conservatrice Hôpital universitaire d’Aix-la-Chapelle et Centre de laser dentaire d’Aix-la-Chapelle Université technique de Rhénanie-Westphalie à Aix-la-Chapelle (RWTH –Aachen) Pauwelsstr.19 52074Aix-la-Chapelle Allemagne mmir@ukaachen.de Le magazine _contact