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implants - le magazine international d’implantologie orale

1_2013 I compte rendu _ nerf alvéolaire inférieur implants08 I Latéralisation du nerf alvéolaire inférieur Auteur_ Dr Bernd Quantius, Allemagne _Selon la configuration anatomique, la laté- ralisation du nerf alvéolaire inférieur peut être une possibilité, si ce n’est la seule, de fabriquer une prothèse fixe pour un patient présentant un éden- tement distal. Cet article décrit la technique chirur- gicale utilisée pour minimiser les risques potentiels. _Problèmes Siunpatientprésentesursamandibuledesdents antérieures susceptibles d’être conservées mais un édentement distal, et nécessite une restauration implanto-portée, on peut se trouver confronté à des problèmes liés au trajet du nerf alvéolaire inférieur. Si le trajet nerveux passe trop près de l’os crestal, ou s’il existe déjà des signes d’atrophie de la crête osseuse, une restauration au moyen d’un implant ordinaire peut s’avérer complexe, ou même impossible. Il y a cependant diverses solutions pour surmonter ce problème. Une solution est l’utilisation d’implants courts (< 10 mm). La longueur minimale des systèmes implantaires ordinaires est comprise entre 7 et 9 mm. Il y a donc lieu de calculer la profondeur d’in- sertion d’un implant conventionnel avec une marge de sécurité de 2 mm, si l’on dispose de 9–11 mm environ d’os crestal. Quant à la mandibule, le taux de survie des implants de 8 mm, est similaire au tauxdesurviedesimplantspluslongs(Grant5 2009). Uneautrepossibilitéestl’augmentationverticale au moyen d’os autologue ou de matériaux allogé- niques. Sur le plan de la résorption, le pronostic à long terme est sujet à controverse. Selon Schlegel13 , le taux de résorption est d’approximativement 30 % après cinq ans. De plus, cette solution d’augmen- tation osseuse doit être écartée dans les cas où le problème n’est pas une atrophie maxillaire osseuse due à un déficit osseux crestal, mais est lié au tra- jet crestal du nerf alvéolaire inférieur (Fig. 1). La méthode d’augmentation requiert le prélèvement d’os iliaque, elle nécessite également un second site chirurgical. La probabilité d’affections de longue durée dans cette zone est estimée à 11 % (Cricchio1 2003). Une autre option encore est l’ostéodistraction dans la région latérale de la mandibule. Pour une fixation crânienne par rapport au canal où chemine lenerf,ilestnécessairededisposerd’aumoins8mm de substance osseuse résiduelle si cette technique est utilisée. Le taux de résorption est dans ce cas, inférieuràceluiquel’onobservelorsd’uneaugmen- tation verticale (Esposito2 2009). En conséquence, le recours à la latéralisation du nerf alvéolaire inférieur est avantageux pour la réalisation d’une greffe dans la région latérale de la mandibule. La littérature décrit deux appro- ches opératoires permettant de modifier le trajet du nerf et de créer des conditions rendant la greffe réalisable. La technique exposée dans cet article minimise les risques grâce à un plan de traitement précis et à l’utilisation de la chirurgie piézoélectrique. Fig.1_Trajet crestal du nerf alvéolaire inférieur. Fig. 2_OPG précédant la chirurgie. Fig. 3_Évaluation avec le logiciel Med 3D. Fig. 2 Fig. 3Fig. 1