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implants - le magazine international d’implantologie orale

1_2013 I technique clinique _ stabilité de la restauration implants34 I quioffraitunexcellentsoutienauxtissusgingivaux entourant le collet et assurait un joint périphérique autourdelazonemarginale.Aprèslepolissagefinal, lacouronneprovisoireaétéscelléesurlepiliertem- poraire à l’aide d’un ciment provisoire. La radiogra- phiepostopératoire(Fig.7)montrelerésultatetfait apparaître un léger excès de ciment pouvant être facilement éliminé avec un fil dentaire. La restau- ration provisoire a été protégée contre l’occlusion. Étant donné que l’implant a été posé directement dans l’alvéole d’où la dent avait été extraite, et que la couronne provisoire assurant un soutien adé- quat fournissait un excellent joint au niveau de la crête gingivale, le recours à un lambeau n’a pas été nécessaire et par conséquent, cette procédure n’a requis aucune suture. Les protocoles postopéra- toires standard ont été respectés. Cette approche sans lambeau réduit le traumatisme chirurgical et un contrôle effectué une semaine après l’interven- tion a révélé une excellente cicatrisation (Fig. 8) et l’absence presque totale de signes traumatiques, de gonflement ou de transformation du tissu gingival environnant, lequel est en fait resté pratiquement inchangé. Au terme d’une période de cicatrisation de cinq à six mois, ponctuée de contrôles réguliers, la couronne provisoire a été extraite au moyen d’un arrache-couronne.Lepiliertemporaireaétédéposé et l’alvéole irrigué. Une technique standard d’em- preinte avec porte-empreinte ouvert, a été utilisée pour déterminer la position de l’implant, et le pilier ainsi que la couronne provisoire ont été remplacés. Le modèle élaboré par la suite, a été utilisé pour fabriquer un pilier et une couronne reproduisant exactement le soutien apporté par la construction provisoire. Le traitement de ce cas s’est terminé par la pose d’un pilier final, auquel a été appliqué un couple de vissage de 35 Ncm. Suite à l’essai d’ajus- tage et à l’approbation de la restauration définitive, l’occlusionaétévérifiéeetajustéeselonlesbesoins. La couronne en zircone a été scellée au moyen d’un ciment résine, en veillant à un apport minimal de cimentetàl’éliminationdetoutexcèsavantetaprès la prise du matériau. L’occlusion a de nouveau été vérifiéeetajustéeselonlesbesoins.Lescontrôlesef- fectuésaprèslescellement(Fig.9),à3mois(Fig.10), àsixmois(Fig.11)età18mois(Figs.12aetb),n’ont laisséaucundoutesurlaréussitedelarestauration. Pourmeneràbienlaprocédureesquisséeci-dessus, le temps est un facteur essentiel, particulièrement en présence d’une dent dont la racine est fracturée. En pareils cas, si le traitement n’est pas commencé en temps utile, la zone peut s’infecter, avec for- mation associée de fistules et perte inévitable de la paroi vestibulaire de l’os, ce qui pourrait donner lieu à une réévaluation et un traitement impliquant une pose de l’implant en plusieurs phases, et donc différée. La chirurgie sans lambeau requiert du pra- ticienqu’ilaitl’expériencerequiseetmaîtrisebienla technique. Ceci dit, comme dans toute intervention chirurgicale, une connaissance et une évaluation parfaite de l’anatomie environnant le site chirur- gical, sont indispensables pour garantir un résultat positif.Ilestparfoisnécessairederéaliserdavantage de tests ou de procédures spécifiques durant les phases de planification thérapeutique, afin d’obte- niruncomplémentd’informationsavantledébutdu traitement. Il peut par exemple s’agir d’un examen tomodensitométrique ou d’une cartographie de la crêteosseuseauniveaudusitechirurgicalconcerné. Après une extraction dentaire atraumatique et une évaluationdel’alvéole,uncertainnombrederaisons peuvent contrarier la pose immédiate d’un implant. Ainsi, un plan de traitement précis est essentiel afin de disposer d’une autre option de traitement. Bien que la chirurgie sans lambeau réduise le trauma- tismeetpermetteunecicatrisationplusrapide,ilya lieu de rappeler que ce type d’intervention autorise malgré tout le praticien à procéder en permanence à l’élévation d’un lambeau, s’il a la moindre inquié- tude sur le bon déroulement de la chirurgie. Dans le cas présent, la stabilité biologique a été préservée depuis l’extraction de la racine lésée jusqu’au scel- lement de la restauration définitive. Si l’on respecte et comprend les tissus naturels de la sorte, on peut s’attendre à d’excellents résultats à chaque fois. Laprésentationdesclichéscliniquesetdel’étude decasdanscetarticle,aétéfaiteavecl’approbation de la patiente concernée. Toutes les phases du trai- tementimpliquantl’interventiondulaboratoireont été assurées par Lincoln Ceramics, Glasgow._ Notedelarédaction: unelistecomplètedesréférencesest disponible auprès de l’éditeur. Cet article est paru dans la versionanglaised’implants,numéro2/2010. Fig. 12a Fig. 12b Dr Philip J. Friel Philip Friel Advanced Dentistry 170 Hyndland Road G12 9HZ Glasgow, Grande-Bretagne _contact implants