Please activate JavaScript!
Please install Adobe Flash Player, click here for download

implants - le magazine international d’implantologie orale

1_2013 I technique clinique _ stabilité de la restauration implants32 I Pose immédiate d’un implant et temporisation dans la zone concernée par l’esthétique Auteur_ Dr Philip J. Friel, Grande-Bretagne _La réussite des restaurations dentaires peut être mesurée en termes de stabilité biologique, sur une longue période. Dans le domaine de l’implan- tologie dentaire, la problématique n’est plus celle de l’intégration, mais la stabilité esthétique de la restauration finale à plus long terme. Cette stabilité à la fois biologique et esthétique n’est nulle part plus importante que dans la zone concernée par l’esthétique. Les dents et leurs racines ont une fonction de soutien de l’os alvéolaire, dans lequel elles sont retenues. Cet os sert à son tour, de soutien au tissu gingival qui le recouvre, et le niveau osseux influe directement sur la position de ce tissu gingival.1 La chute des dents signifie la disparition du soutien et les tissus durs comme les tissus mous, entrent dans un processus de remodelage qui conduit invaria- blement à une perte osseuse et à une modification de la position des gencives. Bien que ce soutien puisse être reconstitué grâce à des techniques de greffe osseuse ou de mise en place de bouchons de collagène, ces solutions peuvent néanmoins impli- quer un certain nombre d’actes chirurgicaux, pour parvenir au résultat final. Les protocoles originaux de l’implantologie nécessitaient la pose d’implants dans des crêtes édentées cicatrisées. Il est pourtant possible de placer des implants au moment de l’extraction dentaire.2 Dans ce cas, les méthodes peuvent s’accompagner d’une augmentation os- seuse simultanée, qui préserve la largeur du rebord crestal et réduit la durée totale du traitement. Cet article et son étude de cas, décrit une technique qui permet,dansdesconditionsappropriées,derecons- tituer le soutien perdu suite à la disparition d’une racine dentaire, et de prévenir ainsi un remodelage osseux majeur et la modification subséquente de la position du tissu mou. La patiente dont il va être question n’est qu’un exemple parmi les nombreux cas pris en charge, allant du traitement d’une seule dent à celui de nombreuses unités, chacun ayant fait l’objet d’un suivi de douze mois au minimum et mené à des résultats qui seront exposés à l’occa- sion d’une publication collective, dans un avenir proche. Le cas présenté concerne une patiente de 63 ans, à la retraite, adressée à la clinique dentaire suffisamment tôt par son praticien généraliste, suite à une fracture radiculaire affectant l’incisive latérale supérieure gauche. La raison principale de laconsultationétaitl’aspectinesthétiquedeladent (Fig. 1). Celle-ci s’était dégradée progressivement, après la pose d’une couronne en composite trois ans auparavant. La couronne avait été placée et maintenue par un tenon provisoire, après un échec dutraitementducanalradiculaireoùuninstrument endodontique s’était brisé dans la dent (Fig. 2). La patiente était en bonne santé, effectuait des contrôles dentaires réguliers et présentait une hy- giène bucco-dentaire satisfaisante. Une évaluation dentairecomplèteaétéréaliséeafindefairelebilan des tissus durs et mous, de la denture encore pré- sente, de l’occlusion, des parafonctions, des soins Fig. 1 Fig. 2 Fig. 3 Fig. 4