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implants - le magazine international d’implantologie orale

1_2013 implants20 I I technique clinique _ soudage laser Une dernière série de tests, avant toute obser- vation in vivo, consistait à vérifier les élévations thermiques sur les tissus biologiques au voisinage des zones de soudage.15, 16 Sur des mandibules bovines fraichement préparées, des plaques enU ont été préparées et posées sur des surfaces de molaires. Ces plaques ont été soudées entre elles et pendant l’irradiation, les températures en surface des plaques métalliques ont été analysées à l’aide d’une caméra thermique (Flir, Suède) et les tem- pératures en profondeur des tissus sous-jacents (pulpe, sulcus, muqueuse en regard de la zone apicale, os cervical) ont été enregistrées (Picotec, TC-08, Royaume-Uni), après mise en place de quatre thermocouples de type K. Les températures enregistrées n’excédaient jamais 1,5 °C. Un test identique a été effectué sur des mandibules por- cines, en analysant l’élévation thermique pendant le soudage de barres en titane, sur des implants endo-osseux précédemment posés ; là encore, les valeurs obtenues étaient toutes en dessous du seuil de coagulation des protéines (5–7 °C), (Fig. 4). C’est donc sur la base de ces observations que les premiers cas cliniques ont été gérés. _Cas cliniques CasI Patient de 59 ans en cours de traitement pour réhabilitation orale par implants au maxillaire. À la fin de la procédure de réhabilitation de l’ar- cade supérieure, cinq implants endo-osseux ont été placés et deux couronnes ont été fabriquées (Fig. 5). Lors de l’essayage de l’armature métallique, en accord avec le laboratoire de prothèse, il a été décidé de fabriquer la prothèse en deux parties distinctes, afin d’être en mesure de vérifier la bonne adaptation aux structures biologiques. Une fois l’adaptation vérifiée, il a été décidé de bloquer les deux parties de la prothèse par sou- dage laser intraoral (« intraoral laser welding », ILW). Afin de protéger les tissus avoisinants d’éventuellesprojectionsdematériau,uneprotection en élastomère de silicone a été réalisée et un trou de diamètre correspondant au diamètre du spot, a été foré jusqu’au contact de la zone à souder. Les paramètres décrits ont été utilisés avec apport de matériau (« filler »), (Fig. 6). La procédure a duré 7 minutes et le temps de tra- vail de l’irradiation laser 150 secondes. Après dépose du silicone et de la structure prothétique, cette der- nière a été envoyée au laboratoire de prothèse pour finaliser la soudure (Fig. 7). Que ce soit au cours du soudage ou de la période postopératoire (prothèse scellée provisoirement) le patient n’a fait part d’aucune doléance particulière. Après une période de quatre semaines, la prothèse a été scellée (Fig. 8). CasII Patiente de 14 ans en cours de traitement ortho- dontique par distalisateur palatin de type « Veltri » modifié. Objectif : mise en place sur l’arcade des dents 14 et 24. Aucoursducontrôledel’appareillageenplace,on aobservéqu’unbrasmétalliquereliantlaviscentrale à une bague était dessoudé (Fig. 9). Étant très risqué de déposer cet appareillage au cours de cette phase d’activation et devant agir rapidement, il a été décidé de recourir à la technique de soudage intraoral. Un film de silicone a alors été déposé pour protéger les structures biologiques (Fig. 10). Fig. 10 Fig. 11 Fig. 12 Fig. 13 Fig. 14 Fig. 15 Fig. 16 Fig. 17