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implants - le magazine international d’implantologie orale

compte rendu _ communications oro-antrales I 1_2013 I 13implants une bonne préservation alvéolaire des tissus durs et mousetsontdoncdeplusenpluspopulaires(Schwarz et al. 2006 ; Cardaropoli et Cardaropoli 2008 ; Fickl et al. 2008). Néanmoins, ces techniques sont aussi complexes et invasives, et il y a toujours un risque de dislocation du matériau de greffe dans la cavité des sinus (Thoma et al. 2006). Souvent, la survenue d‘une communication oro- antrale n‘est pas prévue et donc, l‘intervention pour fermer la perforation n‘a pas été programmée à l‘avance.Uneméthodefacile,efficaceetpeuinvasive, représenterait un avantage pour les patients et pour les cliniciens. La fermeture de la communication, par l‘insertion de répliques de racines faites au fau- teuil à partir d‘un matériau poreux, le phosphate tricalcique β (β-TCP), remplit ces critères (Thoma et al. 2006). Il a été démontré que la technique était rapide et facile. Par ailleurs, moins de douleur et de gonflement ont été observés, par rapport aux patients traités avec un lambeau buccal (Gacic et al. 2009). Toutefois, la fabrication de répliques de la racine est seulement possible avec des racines non fracturées comme modèles (Thoma et al. 2006). Ici, nous présentons une technique pour la fer- meture de la communication oro-antrale qui utilise du β-TCP moulable enduit de polylactide. Le pre- mier substitut osseux doux durcit dans le défaut et forme ainsi une barrière entre les cavités nasales et orales. Dans cette étude pilote, nous avons abordé la question de savoir si la nouvelle méthode pouvait être couronnée de succès, dans la fermeture de la communicationoro-antralechezneufpatients,après une extraction dentaire. La mise en place d‘une bar- rière de sécurité, la guérison et la régénération des tissus durs et mous ont été évaluées. _Matériaux et méthodes Populationcibleetsituationclinique Tous les patients avaient présenté une communi- cationoro-antraleaprèsl‘extractiond‘unedententre le18juin2007etle17octobre2008,dansuncabinet dentaire privé, et ont été traités avec la méthode décrite. L‘étude a inclus 5 femmes et 4 hommes qui avaient entre 21 et 86 ans. La présence de communi- cations oro-antrales a été régulièrement vérifiée, en demandant au patient de faire pression sur sa cavité nasale. Les résultats positifs ont été vérifiés, visuel- lement, et avec une sonde mousse. Les sujets étaient exclus de l‘étude, si l‘anamnèse ou des décharges des muqueuses nasales indiquaient une infection aiguëdessinusmaxillaires,ousilahauteurrésiduelle de la plaque buccale était inférieure à 3 mm, ce qui peut interférer avec la fixation stable de la greffe. En se basant sur ces critères, aucun patient n‘a dû être exclu. Les dimensions des alvéoles d‘extraction ont été mesurées par sondage, radiographie et sur des photos cliniques (Figs. 1 & 2). Les défauts d‘extraction ont été mesurés de 6 à 14 mm dans le sens mésio-distal et de 8 à 12 mm en bucco-oral. Fig. 4_Substitut osseux dans le défaut. Fig. 5_Le défaut est rempli jusqu‘au niveau gingival. Fig. 6_Légère expansion de l‘augmentation, un jour après l‘opération. Fig. 7_Dégradation superficielle du substitut osseux à la hauteur de l‘espace biologique, au bout de deux semaines. Figs. 8a & b_Fermeture complète des tissus mous, vue occlusale après 3 mois (à gauche) et 8 mois (à droite). Tableau 1_Localisation de la COA après extraction de dent. Fig. 4 Fig. 5 Fig. 6 Fig. 7 Fig. 8a Fig. 8b Région 18 17 16 15 14 24 25 26 27 28 COA 1 – 1 1 – 1 – 3 2 –