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implants - le magazine international d’implantologie orale

I compte-rendu _ implants zygomatiques 26 I implants1_2012 _Les taux de survie La revue de la littérature a révélé un taux moyen desurviepourlesimplantszygomatiquessupérieur à90%,quellequesoitlatechniqueutilisée.L'option la plus commune est la technique classique, avec desimplantsàsurfaceusinée,dansunprotocolede mise en charge en deux étapes. Douze des 19 ar- ticles étudiés, répondent à ces critères.1-3, 5-7, 12, 23-27 Les autres alternatives présentent aussi de très bons résultats avec une survie de 95,8 à 100 %.4, 14, 15,19-22 Unrésultatsurprenantestqueletauxdesur- viedesimplantsstandardsplacésdanslarégionan- térieure est assez faible (73-98 %). Ceci est proba- blementliéaudegréélevéderésorptionqueleschi- rurgiens rencontrent dans cette zone, nécessitant donc des procédures de greffe plus complexes. Au total, 1163 implants zygomatiques, avec un suiviadéquat,ontétéétudiésdansnotreexamendes 19 articles. Vingt-trois implants (2,0 %) ont été per- dus, quatorze (60,1 %) durant la période d'ostéoin- tégration et neuf (39,1 %) après le chargement. Ces données sont consignées dans le tableau 1. _Complications Seize articles ont décrit des complications. Dif- férents auteurs considèrent, entre autres, comme des complications possibles les lésions orbitaires, la perforation de la paroi postérieure du sinus maxillaire ou de la fosse sous-temporale, les sai- gnements peropératoires, les lésions nerveuses (nerfinfra-orbitaire),lapathologiedusinus,leslé- sions labiales pendant le forage. Néanmoins, seules quelques-unes de ces complications étaient notées dans les études passées en revue (26 cas de pathologie du sinus1-3, 5, 12, 14, 22, 23, 26, 27 , sept cas de nerf infra-orbitaire3, 5 , six cas de lésion des lèvres pendant le forage3,23 , et neuf héma- tomes suborbitaux3,23 ). Il est important de souligner que la plupart des cas avec pathologie du sinus ont été favorable- ment résolus. Certains d'entre eux ont seulement eu besoin d'un traitement pharmacologique, tan- dis que d'autres ont été traités avec une chirurgie antrale. Seulement trois implants zygomatiques, tous du même article, ont été retirés en raison de leur association avec une sinusite récurrente. _Discussion Toutd'abord,ilfautnoterlenombrelimitéd’ar- ticles publiés sur les implants zygomatiques, 59 articles dans notre revue de Medline (décembre 2009).Parmieux,seulement19fontétatd’unsuivi des résultats.1-7, 12, 14, 15, 19-27 De plus, la plupart des auteurssontdeschirurgienstrèsexpérimentés,ce qui pourrait rendre difficile la reproductibilité de leurs résultats. Parmi toutes les techniques et modifications publiées, l’option de traitement la plus commune estlatechniqueclassique,avecdesimplantsàsur- face usinée, et un protocole de chargement en deux étapes (12 études).1-3, 5-7, 12, 23-27 Un autre fac- teur important est que la majorité des études ont des échantillons réduits (seulement cinq articles avaient plus de 100 implants)2, 4-6 et des périodes de suivi courtes (seul Brånemark et al.1 a présenté un suivi de cinq à dix ans). Cesontdeslimitationsimportantesquidoivent être corrigées dans les recherches futures. Cepen- dant,leplacementdecesimplantssembleêtreune bonne option de traitement car les résultats pu- bliés jusqu'ici sont excellents, quelle que soit la technique utilisée (95,8 à 100 %). Par contre, les implants placés dans la zone antérieure ont des taux de survie faibles (73-98 %). Ces différences pourraientêtreliéesaveclestechniquesdegreffes utilisées en combinaison avec les implants conventionnelscités.Enconséquence,Brånemark et al.1 ont présenté un taux de survie de 73 % des implants standards, mais dans cette étude, 70 % des patients ont reçu des greffes osseuses dans la mêmeprocéduredechirurgiedanslaquellelesim- plants antérieurs ont été placés. Le schéma de l'échec des implants zygoma- tiques est très similaire à celui des implants stan- dards. Si l'on prend en compte les études citées dans cette revue, au total 23 implants ont été per- dus (23/1163 ; 2,0%), quatorze (60,1%) avant le chargement et neuf (39,1%) après le chargement. Un seul auteur (Pi-Urgell et al.)2 a présenté une fracture d'un des implants zygomatiques, ce qui est probablement une complication rare. Farzard et al.26 ont observé que le taux marginal de la perte osseuse dans les implants zygomatiques repré- senterait une diminution de la stabilité de l'im- plant avec le temps, avec un quotient de stabilité implantaire (ISQ) qui diminue progressivement (valeurs < 50). Cela confirme que le principal site d'ancrage des implants zygomatiques est l'os zy- gomatique, surtout à longue durée, puisque la ré- sorption de l'os crestal résiduel peut se produire. Cette situation défavorable pourrait éventuelle- ment conduire à une augmentation de l'incidence des fractures de l'implant dans les études futures avec des suivis à long terme. Bien que certains auteurs écrivent des com- mentaires sur le niveau de satisfaction ou la qua-